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Congo-Brazza : Un 3e journaliste…

Le journaliste Alain shungu « intelligemment Braqué ».

Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, le directeur de la chaine de Télévision cryptée ESTV sort de son lit comme d’habitude, avant de rentrer dans son living il ne se doute pas que des « ombres » l’ont dépossédé de tout son matériel électronique et de son ordinateur. Comme jadis…que dis-je ? Comme il y a un mois, jour pour jour, après le braquage à son domicile du journaliste camerounais Elie Smith qui a non seulement été agressé mais a vu sa sœur violée par trois voyous.

Alain ne sera pas agressé, il n’y a pas eu de viol non plus chez lui, et même, il n’entendra rien, et dit même que ses visiteurs en voulaient juste à son ordinateur. Alain n’en dira peut-être jamais plus….

Personne n’est dupe, Alain en sait trop, surtout sur le dossier des "disparus du Beach" sur lequel d’ailleurs Shungu n’a presque jamais fait de papier alors qu’il était correspondant de RFI au Congo-Brazza.

Pourquoi cette visite nocturne arrive-t-elle presque au même moment que le double viol de deux de jeunes parentes de Général Dabira dans un commissariat de police et ce, peu après sa mise en examen confirmée par la justice française et sur justement cette affaire des 353 disparus du Beach ?

Les réponses à ces questions valent milliards et il n’y aura pas de chasseur de prime au portillon avec des réponses que pourtant personne n’ignore….Il n’y aura pas de réponses ouvertes à ces questions directes. Même le journaliste ex correspondant de la BBC qui avait été pousser à fuir son pays le Congo pour Londres, actuel DirPub de « Le Troubadour  » désormais acquis à la « cause », Bikindou François, qui s’est spécialisé en questions dirigées lorsqu’il s’agit de diviser une famille n’attendra point de réponse car il ne posera jamais ces questions à personne.

Dans le silence se fermera l’histoire du vol du coté de chez Shungu car toucher à ce délicat problème mènera à l’ouverture de la boite de… Non ! Franchement que veut-on aux journalistes du Congo ? Alain Shungu est de la RD Congo, immigré de première génération, et plus de 40 ans de vie à Brazzaville. Il n’a jamais été candidat à la naturalisation. Or si une journaliste, immigrée de deuxième génération, née sur le sol congolais, a pu être déportée de son pays pour défaut de titre de séjour et Elie Smith employé par le frère ainé du président a pu lui aussi être expulsé, que dire d’Alain dont le pays natal n’est séparé que de 7 petits kilomètres de Brazzaville ?

Etre journaliste, c’est « écris ce que je te dis et tu es libre »

Etre journaliste, d’un bord, libre de ton, grande Guelle ou être « avec eux  » n’est pas sans conséquence surtout dans le contexte du débat autour du changement ou non de la constitution…surtout encore aussi sur fond de la confirmation de la mise en examen du General Dabira qui n’est pas le seul général….HUM !........ ?

Etre journaliste, c’est « écrire ce que je te dis et tu es libre », liberté confisquée de mes confrères de la presse locale nationale qui subissent des « affectations-sanctions  » si ça n’est Arsène Niamba le chargé de Communication de Claudia Sassou (conseillère en COM de son père) qui discrédite ses confrères des activités du chef de l’état pour avoir filmé avec un trépied « son » président de la république à lui.

Arsène ne tolère pas que n’importe quelle journaliste fut-elle correspondante d’une agence internationale FILME son président Sassou avec un TREPIED !

L’état d’esprit en amont au Congo-Brazza tente de dire, « faites ce que nous vous demandons ou c’est la frontière »…. Qui ne se limite plus à l’affectation du journaliste hors de Brazzaville pour sa région d’origine mais s’étend à « hors des frontières nationales  ».

Le Chemin d’avenir serait-il égal à changement de la constitution lui-même égal à braquage, viol et expulsion sur la volonté du General…heu ! Dabira…. ?

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