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Démocratie à l’africaine : Michel Peya préconise le dialogue à la place de l’alternance absolue (Forum des AS RDC)

L’écrivain congolais de Brazzaville, Michel Innocent PEYA, propose depuis quelque temps, à l’Afrique, une thérapie aux problèmes que rencontre sa démocratie. Il expose ces solutions dans ses nombreux ouvrages dont le plus célèbre est « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins » , lequel est véritablement au rendez-vous de l’histoire. Ce, au regard de l’actualité qui secoue le continent noir. Pour Michel Peya, le dialogue doit primer dans la démocratie à l’africaine, bon sens oblige. A l’image du sommet des chefs d’Etat à Luanda, consacré à la crise rd congolaise, rapportent nos confrères du Forum des AS de la RDC.

Il y a deux ans (c’est-à-dire, depuis le début de l’année 2014), que l’écrivain congolais de Brazzaville, alors lieutenant-colonel, a traversé le fleuve tel un rêve, au pire moment de la dégradation des relations entre les deux capitales les plus rapprochées du monde, pour lancer sur le marché du livre, son ouvrage « Entre le bon sens et l’Alternance Absolue, l’Afrique à la croisée des chemins » . Les réalités têtues de l’histoire se répètent.

C’était un samedi, le 17 janvier 2014, que Michel Innocent PEYA, tel un prophète, s’adressant à une salle archicomble d’étudiants, de professeurs d’Universités et autres intellectuels, disait : « D’ici trois à cinq ans, plus de 26 Etats seront en situation de fin mandat selon les prescrits constitutionnels. Déjà, avant d’y arriver, je pressentais que les classes politiques, les sociétés civiles et la communauté internationale, commenceraient à s’entre-déliter et le développement de leurs Etats en prendrait un coup, alors ils préfèrent modifier leurs constitutions afin de garder leurs chefs d’Etat qu’ils considèrent comme garant de ces acquis. D’autres par contre soutiennent que le nombre de mandats étant déjà défini par les constitutions respectives de chaque Etat, il n’y a plus à négocier, il faut le respect strict des prescrits légaux. »

A cette période, Michel Innocent PEYA faisait remarquer qu’entre les deux camps, c’est-à-dire, les tenants du statu quo et ceux du changement, il n’y a pas la moindre entente. Chaque camp est appuyé par une frange importante de la population. Ce qui, selon lui, entrevoyait la possibilité des tensions, des crises, des conflits et des violences. Après Kinshasa, Michel Innocent PEYA a effectué un périple qui l’a conduit dans plus de la moitié de pays d’Afrique. Il a été en Europe, en Amérique du Nord, de l’Est, latine, en Asie et en Océanie. Dans tous les continents, son message était le même : « Les nations n’ont d’autres choix que de recourir au dialogue, aux concertations, aux négociations pour trouver les compromis face aux sujets qui divisent. »

Dans son ouvrage, « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins » , Michel Innocent PEYA a proposé un chemin, contenu dans sa théorie du « mythe de la termitière et son application dans la vie des nations. » Dans cette construction intellectuelle, l’écrivain africain, originaire du Congo Brazza, indique de la page 63 à la page 105 que les Nations et les Etats fonctionnent à l’image de la termitière. Au fond de celle-ci, on trouve une mère des termites appelée « reine-mère ».

Cette reine constitue le soubassement même de la termitière. C’est au tour d’elle que toutes les autres termites se mobilisent. Elle les influence et les attire vers elle. Son départ implique le déplacement de toutes les termites et l’écroulement de la termitière. Ce mythe explique bien ce qui se passe en cas du départ précipité d’un leader visionnaire et ses effets à travers la sagesse tirée de l’observation du cycle de vie d’une termitière.

Donc, selon Michel PEYA, face au dilemme devant lequel les pays africains se retrouvent, il faut recourir au BON SENS qui est une vertu de la démocratie à l’Africaine. Le BON SENS impose que les citoyens d’une nation privilégient les valeurs du dialogue, du compromis dans la résolution des conflits.

Selon ce chercheur de renommée internationale, « le départ précipité d’un leader visionnaire peut facilement entraîner l’effondrement, la déstabilisation totale d’une nation qui jadis était relativement stable, prospère et paisible. » C’est le cas de la Lybie de Kadhafi, de l’Irak de Saddam Hussein… Comme on le dit si souvent, nul n’est prophète chez soi. Cette philosophie politique de ce digne fils d’Afrique mérite toute l’attention.

Des observateurs avertis espèrent que les chefs d’Etat africains réunis à Luanda pour résoudre la crise de la RDC vont s’en inspirer. Ils espèrent les voir suivre le schéma de dialogue tel que préconisé par l’écrivain africain Innocent Peya dans ses nombreux ouvrages dont le plus célèbre est « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins  » qui est véritablement au rendez-vous de l’histoire au regard de l’actualité qui secoue l’histoire.

En un mot comme en cent, Michel Peya est convaincu que pour éviter les conflits sur le continent noir, seuls le dialogue, le compromis, le consensus et les négociations restent l’unique voie de sortie pour sauver l’Afrique.

Avec recul, Michel Peya avait non seulement vu juste, mais possédait aussi une longueur d’avance sur son auditoire.

Bon vent à « Peyathérapie » .

Source Forum des AS de la RDC

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