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Mpila : un bateau attendu à Brazzaville, cloué au port de Pointe-Noire

Et, vogue la galère. A l’occasion du cinquantenaire, Mpila attend un bateau. Ces "politiciens en eau trouble" ont fait fabriquer ce bateau à Dubai pour naviguer dans les eaux saumâtres du fleuve Congo à Brazzaville. 20m de long sur 7,50m de large, le yacht doit arriver dans la capitale congolaise avant le 15 août 2010 et il a été livré à Pointe-Noire.

Problème : personne ne sait comment le faire monter à Brazzaville.

La boîte chargée du transport à Brazzaville demande 100 millions cfa. Ce n’est pas le fric qui manque. Mais comment s’y prendre pour transporter ce petit paquebot à Mavoula ?

Le bateau est chargé sur un porte char "et même qu’il a été soudé dessus" semble-t-on savoir.

Si Mvouba et compagnie n’avaient pas mené tout le monde en bateau au sujet du réaménagement du chemin de fer CFCO, le problème aurait trouvé solution (à supposer que la largeur des voies dépasse 8 m). Techniquement l’entreprise serait réalisable jusqu’à Dolisie. Après, c’est la galère.

Reste la solution de la route (Nationale 1). Mais chacun sait qu’elle ne sera pas inaugurée avant 2016. Or il leur faut ce bateau avant le 15 août pour parader sur le fleuve. Pour notre malheur le fleuve n’est navigable que jusqu’à Matadi. En amont se dressent les redoutables rapides de Kitambo. Donc exit la solution de la RDC par Boma/Matadi. Sauf si le convoi emprunte la voie goudronnée Matadi/Kinshasa. Ensuite la mise à l’eau pourra s’effectuer à Kinshasa.

Ce matin, 20 juillet 2010, il a même été question d’hélicoptère. Le « truc » ne pèse que 15 tonnes et les hélicos transporteurs russes savent lever plus que ça. Mais où en trouver un ?

Chacun connaît la chanson. « Il était un petit navire, il était petit navire, qui n’avait ja-ja-jamais navigué, qui n’avait ja-ja- jamais navigué. Ohé ohé matelot ! » (Bis)

Enfin le bateau aurait pu être construit directement au Chantier de construction nationale - Chacona- (Brazzaville) mais cette usine navale encore fonctionnelle sous Ngouabi a depuis longtemps pris l’eau.

"Ô combien de marins, combien de capitaines... " (Oceano Nox)

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