Une fois de plus, comme celà devient traditionnel à l’approche de fêtes de fin d’année, la ligne éléctrique Moukoukoulou - Pointe-Noire, vieille d’un quart de siècle, est coupée suite à la chutede deux pylônes.
La periodicité de ces incidents laisse pantois. Qu’attendent donc les pouvoirs publics pour prendre le taureau par les cornes et mettre en oeuvre la construction d’une nouvelle ligne ?
Si les ponténégrins sont de plus en plus irrités par ces problèmes récurents, il se trouvent en outre, en ce mois de décembre, confrontés à une pénurie de... produits pétroliers. Plus d’essence, plus de gasole dans les stations service. Quand les moteurs des véhicules et des groupes électrogènes s’arrêteront, c’est le pays tout entier qui sera en stase.
La transparence est en panne elle aussi, aucune explication n’est fournie et les décideurs ont fermé leur téléphone. Les langues vont bon train. Nous en sommes réduits à colporter les rumeurs de radio trottoirs.
La rafinerie CORAF est ancienne. Elle n’a jamais été entretenue comme il l’aurait fallu. Le process de rafinage aurait explosé, rendant toute production de produits rafinés nulle. La Coraf a donc approvisionné ses clients à partir de ses stocks jusqu’à leur épuisement.
Monsieur Bruno Itoua, vous nous avez bien fait rire lorqu’à votre prise en mains du ministère de l’énergie, vous déclariez avec optimisme que six mois après votre nomination le Congo ne connaîtrait plus aucun problème énergétique. Un an plus tard, la situation est pire qu’à votre arrivée.
Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Chef de l’Etat, qu’en est-il du boulevard énergétique promis par votre projet de société "La Nouvelle Espérance" ?
