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Dieu reconnaîtra les seins...

Si vous êtes amateurs de seins, alors il va vous falloir bientôt faire l’impasse sur les Camerounaises et chercher ailleurs, sur leur corps, un autre endroit afin d’assouvir votre désir. L’affaire est sérieuse, et on ne sait plus à quel sein se vouer. De même qui pourrait demêler cette histoire. Dans un long article intitulé "Ces filles aux seins repassés", l’hebdomadaire L’Express - en kiosque depuis ce matin - fait écho d’une pratique pour le moins rétrograde et infligée à certaines Camerounaises. Il ne s’agit pas de l’excision, bien sûr, mais des mères qui aplatissent la poitrine des adolescentes à l’aide d’une spatule ou d’un galet brûlant. On estime à un quart le nombre de Camerounaises subissant cette étrange pratique censée "désamorcer le désir des hommes"...

L’affaire a été révélée par deux anthropologues camerounais Flavien Ndonko et Germaine Ngo’o qui ont mené une enquête dans les 10 provinces du Cameroun. Est-ce une nouvelle pratique ou un phénomène qui persisterait ? "Le phénomène ne persiste pas, il commence !", souligne un de ces anthropologues qui ajoute : " Une grand-mère de 82 ans nous a dit l’avoir subi, mais à l’époque les seins étaient repassés pour des raisons sanitaires. Aujourd’hui c’est une stratégie pour retarder la sexualité des ados".

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Les outils nécessaires à la pratique !

Certaines filles se font elles-mêmes "frapper" la poitrine ! Qui sont à l’origine de ce rite ? L’Express nous apprend que dans 58% des cas, c’est la mère qui pratique le repassage des seins sur sa fille. Mais il y a également la nourrice (10%), la soeur (9%), la grand-mère (7%). Toutefois, 7% de filles se l’infligent elles-mêmes. Résultat des courses à l’hippodrome de Douala : certaines filles se plaignent désormais des conséquences du rite : " Mes seins étaient si abîmés que je n’ai pas pu allaiter"...

A part ça, tout va bien. Et si on trouve une brave Margot échappée du répertoire de Brassens, avec de gros seins comme il faut, en train d’allaiter en public un petit chat ramassé dans la rue, on pourrait toujours prétendre que c’est l’animal qu’on regarde et non le sein ! Tant pis, et Dieu reconnaîtra les seins...

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