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Okombi Salissa ne roulerait plus pour le pouvoir

Il y a quelques jours, la localité de Lékana dans la région des Plateaux, d’où est originaire André Okombi Salissa, a été le théâtre d’une mise en scène qui a failli compromettre la carrière politique du ministre.

Des éléments armés et cagoulés aux ordres, semble t-il, du général Adoua, Directeur de la sécurité présidentielle, ont été dépêchés dans cette localité avec pour mission de perquisitionner la maison de l’oncle d’Okombi Salissa. Elle était censée être une cache d’armes.
Des sources sûres rapportent que cette opération, menée avec la complicité d’anciens éléments de la garde d’Okombi Salissa a tourné court. Les habitants s’y étant opposés. En fouillant l’un des véhicules des assaillants, ils ont eu la surprise de constater la présence d’un stock important d’armes [1].
Après investigation, les paysans ont fini par comprendre qu’il s’agissait d’un coup monté. Les armes étant destinées à être retrouvées dans la résidence d’Okombi Salissa afin de constituer une preuve de sédition de sa part.
De retour d’une mission à Bonn en Allemagne, Okombi Salissa aurait eu une explication téléphonique avec le général Adoua. L’entourage d’Okombi Salissa, stupéfait, se demande pourquoi le pouvoir - auquel il appartient pourtant - se livre à un tel jeu. [2]

Dans les milieux proches de Denis Sassou Nguesso, on soupçonnerait Okombi Salissa de ne pas jouer franc jeu avec le clan Nguesso. L’homme roulerait désormais pour son frère de sang Mathias Dzon, pressenti candidat aux présidentielles de 2009, au grand dam du clan Nguesso.


Le même correspondant nous dit aussi, sans nous apporter plus de précisions :

Il y a plusieurs semaines, les plus hautes autorités de la police nationale congolaise et des services de renseignements ont fait le déplacement de Pointe-Noire.
Leur mission : enquêter sur la prétendue disparition d’un conteneur d’armes. D’après les conclusions de l’enquête (demeurées sécrètes), les armes auraient pris la direction de Zanaga dans la Lékoumou.

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