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Télécommunications et TIC

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Communiqué de presse du Ministère des postes et télécommunications chargé des nouvelles technologies de la communication

Le Congo a participé à la conférence sur la solidarité numérique

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Thierry Moungalla et Alain Madelin

La ville de Lyon a accueilli, le 24 novembre 2008, la Conférence sur la solidarité numérique, sous le thème : « de nouvelles formes de solidarités pour le développement » . Sur invitation du Président de la République française, Nicolas Sarkozy, cette conférence a été placée sous la présidence de Me Abdoulaye WADE , Président de la République du Sénégal. Elle a connu la participation de plusieurs personnalités du monde des TIC, de ministres tant français qu’africains, de représentants des collectivités locales françaises, européennes et africaines, d’organisations internationales, d’ONG et d’entreprises publiques et privées.
Le Congo y a été représenté par Thierry MOUNGALLA , Ministre des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies de la Communication.

Cette conférence qui s’est achevée par une « Déclaration de Lyon », a permis aux participants de dresser le panorama de toutes les actions concrètes entreprises pour réduire le fossé numérique au niveau mondial. Elle s’était, en outre, fixée comme priorités l’éducation numérique, la télésanté, le recyclage informatique, la connectivité universelle. Elle a identifié et approuvé les mécanismes de financements innovants pour y parvenir, notamment le prélèvement d’une taxe sur les achats de matériel informatique ; d’autre part, il a été prévu une contribution volontaire, à hauteur de 300 000€ (200 millions de frs CFA environ) par Etat adhérent...
L’Afrique, qui a raté la révolution agricole du 19ème siècle, celle de l’industrie du 20ème siècle, doit entrer pleinement dans la révolution numérique du 21ème siècle.
C’est dans ce cadre qu’est née l’idée d’organiser un forum mondial sur la solidarité numérique, afin de permettre aux principaux acteurs des TIC de se réunir de façon permanente et régulière. Les conférenciers ont vivement souhaité l’adhésion des Etats africains et des collectivités locales. Ils ont par ailleurs signifié aux bailleurs de fonds que les promesses sans lendemain faisaient partie du passé. Il est donc impérieux d’agir très vite pour la cause du développement, et de situer l’effort à la hauteur des défis posés par la société de l’information.

En marge de la conférence, le ministre a présenté ses civilités au Président sénégalais, Me Abdoulaye WADE  ; il a échangé tour à tour avec Mme  Laure Olga NGONDJOUT , Ministre de la Communication , des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies du Gabon ; M.  Alain MADELIN , ancien ministre français et Président du Fonds mondial de solidarité numérique, M.  Hamadoun TOURE , secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications –UIT- ; M.  Jean POULY , directeur de l’Agence mondiale de solidarité numérique, M.  Alain CLERC , Secrétaire exécutif du Fonds mondial de solidarité numérique, M.  Marc RENARD , directeur exécutif international Afrique Moyen-Orient et Asie de la société Orange (France Telecom) et M. Alexandre COMBY , Directeur de Qualilearning.
Avec Mme Gondjout, le sujet évoqué a été la tenue à Brazzaville, les 20 et 21 novembre 2008, de la réunion des ministres de la CEMAC en charge des TIC ; les deux personnalités ont également abordé la question du projet WAFS (fibre optique) qui connait un retard dans sa phase de finalisation.
Avec Alain MADELIN, il a été question du fonctionnement du Fonds de solidarité numérique. M. Madelin a promis d’effectuer une visite au Congo pour rencontrer Son Excellence Monsieur le Président de la République et pour développer des projets spécifiques de télésanté et de télémédecine avec les ministères en charge de la santé et de l’enseignement.
Avec le Secrétaire Général de l’UIT, les discussions ont porté sur la coopération entre cette organisation et le Congo. Ce dernier a promis tout mettre en œuvre pendant son mandat, pour permettre au Gouvernement congolais de bénéficier des avantages octroyés par l’UIT au pays membres. Il a pris l’engagement d’aider le Congo à trouver une solution aux problèmes de fréquences qui l’oppose à la RDC ; à cet effet, le principe d’une mission d’expertise a été retenu.
Quant à Jean POULY et Alain CLERC, ils ont échangé avec le ministre Moungalla sur les attentes de la conférence et la fusion de ces deux organes.
Le Ministre a ensuite reçu le directeur exécutif d’Orange, qui est venu lui annoncer l’intention de son groupe d’explorer les pistes d’un éventuel partenariat avec le Congo.

Enfin, le ministre a conféré avec le Directeur de Qualilearning. Le Ministre et sa délégation ont quitté Lyon le 25 novembre, au terme de la conférence.


Brazzaville accueille les ministres de la CEMAC en charge des TIC

La session des ministres de la CEMAC en charge des Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication, a été ouverte (20/11/08) par Justin Ballay-Megot, ministre à la Présidence, chargé de l’intégration sous-régionale et du NEPAD, représentant le Premier ministre.
Vingt quatre heures avant la cérémonie, Thierry Moungalla, ministre, des postes et télécommunications, chargé de nouvelles technologies et de la communication, a reçu en audience, deux ministres de la CEMAC. Il s’agit de Fidèle Gouandjika de la République centrafricaine (RCA) et Parmelo Martin Modu Ebuka de la Guinée équatoriale.

A la sortie d’audience, le ministre de la RCA a indiqué les deux sujets qui seront abordés au cours de la conférence des ministres en charge des Télécommunications et des TIC. Il s’agit de
- L’harmonisation des textes dans le domaine des télécommunications ;
- L’arrimage de la sous-région sur la fibre optique qui va donner la possibilité d’avoir un grand boulevard permettant à la CEMAC de rentrer dans le monde numérique.
Il s’agira également d’examiner la proposition de connexion de tous les Etats membres de la CEMAC, sans exception, au projet Backbone d’interconnexion des réseaux de télécommunications de l’Afrique centrale.
Il a également souligné que la sous-région, possède des agences de régulation de la communication.

Le ministre congolais a déclaré que « L’installation de la fibre optique dans la sous région, a commencé avec la mise en exploitation du pétrole du tchadien. Il fallait alors, pour évacuer le production construire un pipeline depuis le Tchad jusqu’au Cameroun. On a profité de la pose de ce pipeline pour permettre au Tchad et à la RCA de s’arrimer sur SAT 3 [1]. Cette réalisation concernait ces trois pays. Avec l’intégration sous-régionale, le Congo Brazzaville se devait de faire le pas, d’autant qu’il est facile pour le Congo de se connecter à la fibre optique qui passe en mer tout près de Pointe-Noire. »

TM a affirmé que la Banque mondiale et la Banque africaine vont financer ce projet. « Lors de notre rencontre, tous ensemble, de manière convergente et intelligente, nous allons discuter afin que tous ces réseaux soient maillés au niveau de l’ensemble des pays de la CEMAC. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. » a-t-il conclu.

Le ministre de Guinée équatoriale, Parmelo Martin Modu Ebuka, répondant à une question de la presse s’est exprimé en ces termes « Cette réunion va permettre de réguler le secteur de télécommunications, un secteur très important pour le développement de nos Etats. »

A la question de savoir si la CEMAC va vraiment décoller cette fois ci, le ministre a répondu « Avec la volonté politique, nous serons cette fois ci capable d’aller de l’avant et de faire décoller le secteur des télécommunications et des nouvelles technologies. »

Notons tout de même qu’il est notoire que dans le domaine des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication, comme dans bien d’autres secteurs de pointe, l’Afrique centrale accuse un énorme retard face aux autres sous-régions du continent.

A l’ouverture de la session, un des experts a affirmé qu’il n’y a pas là de fatalité, « Il nous faut un véritable déclic ! La Conférence des chefs d’Etats de la CEMAC en mettant en place la Commission, a voulu doter la communauté d’un véritable organe d’exécution devant donner une impulsion au développement économique et social et à l’intégration de la Communauté. C’est ainsi qu’une vision vient d’être élaboré pour l’horizon 2025 [2], qui est celle de faire de la CEMAC, un espace économique intégré émergeant, où règnent la sécurité, la solidarité, et la bonne gouvernance au service du développement humain. »


Les ministres des télécommunications de la CEMAC appellent à compléter l’arsenal des textes par des directives complémentaires.

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Thierry Moungalla (Ministre des P & T /NTC) et le Dr Bernard Zoba, Commissaire à la CEMAC, chargé des Infrastructures et du développement durable

La réunion des ministres de la CEMAC, tenue à Brazzaville a pris fin, il y a quelques jours. Au cours de celle-ci, les ministres ont pris des directives relatives à l’interconnexion internationale extra sous-régionale, à la cybercriminalité, à la cybersécurité, à l’organisation et au fonctionnement du comité de régulation.

Concernant le projet central africain Backbone (CAB) qui a pour objectif principal l’établissement d’un réseau haut débit en Afrique centrale, les ministres ont demandé à la Commission de la CEMAC d’accélérer le recrutement des consultants avec l’appui des bailleurs de fonds, la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement et d’autres partenaires pour les études préparatoires.

Ce projet sera exécuté en deux phases : La première phase concerne le Tchad, le Cameroun et la République centrafricaine (RCA) et la deuxième phase regroupera le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République Démocratique du Congo (RDC). Le montant des financements disponibles au niveau de la Banque mondiale est de 160 millions USD. Les experts de la Banque mondiale, présents dans la salle ont attiré l’attention des experts nationaux sur les activités éligibles.

Reconnaissant la pertinence des autres projets notamment le Centre sous-régional de maintenance des télécommunications d’Afrique centrale de Yaoundé (CMRTY) et l’Ecole supérieure des télécommunications de l’Afrique centrale (ESTAC), les ministres recommandent l’élaboration d’une véritable stratégie régionale de formation des cadres de haut niveau dans le domaine des TIC et la réalisation de nouvelles études relatives à ces deux projets qui préciseront les objectifs, les résultats, les activités, les coûts, les ressources. Pour cela, les Etats doivent s’engager fermement pour la mise en oeuvre de ces projets.

Par ailleurs, les ministres ont adopté une motion de remerciement au Gouvernement et au président de la république du Congo.

CHRIS MBEMBE

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NDLR : Sur les photos illustrant cet article on peut aisément voir le changement physique de TM. Sa prise de poids est évidente. Cet embonpoint doit il être mis au crédit d’une diététique mal adaptée ou est-ce un signe de mauvaise santé du ministre ?

Dernière minute : TM, en voyage, nous a contactés. Il tient à préciser l’importance de cette réunion, organisée dans une certaine urgence à la demande de la CEMAC. Le backbone centrafricain ne peut exister sans le Congo qui desservira aussi la RCA et d’autres voisins. La mise au point d’un protocole juridique était donc essentiel dans le processus qui va nous à l’accès aux NTIC afin de combler les vides juridiques existants.
Il a également souligné la mauvaise interprétation que nous avons faite de la déclaration de l’expert. Il tient à nous rassurer, en 2025, le Congo n’aura plus aucun retard.
Enfin, il nous assure qu’il se porte comme un charme. Monsieur le ministre faites attention à votre ligne... lol

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