Zombie Nation

Débats sur le Congo, réflexions sur ce qui s'y passe, sur son avenir, la recherche de solutions.

Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 7:56

Voici un petit schéma pour les matheux :
http://culturemath.ens.fr/maths/pdf/nombres/RSA.pdf

De manière générale, si l’entier k se décompose sous la forme :
k = 2n1 + 2n2 + . . . + 2nr
, o`u n1 > n2 > . . . > nr
.../...
k tends vers 0.
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 9:43

-comme dirait l'autre, ici on ne fait pas de bêtises, c'est interdit. On simule seulement :
https://www.youtube.com/user/grindinggear

Path of Exile: Ascendancy Official Trailer

Vous allez maintenant découvrir un monde de compétences à vous donner des sueurs froides... Vous aussi, vous deviendrez des geek no life à 40 ans puceaux chez vos parents, mais au moins vous vivrez....
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 9:53

Les réac' :
fin de la civilisation :
https://youtu.be/8HvlGjuaNso

L'instant pur....

Michel Onfray sur le nihilisme, le correctivisme politique, la fin de la civilisation « moderne »
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 9:56

On perd les repères ;
https://youtu.be/f6gTtIu6SLo

Manuel Valls s'en prend à Michel Onfray

rrrroôôôôh !!!!
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 9:59

La guerre des philosophes :
https://youtu.be/tYAsLSscKVM

oh là là là !!!
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Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 10:05

https://youtu.be/WCwuZaY0D14

Ouille on a rien fait en 30 ans sur le politique....

L'histoire des collabos....
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Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:28

Pendant que certains jouent pour essayer d'avoir une machine sophistiquée qui est programmée justement pour rabaisser le niveau du joueur, d'autres utilisent ce même instrument d'arnaque pour voler les gens ;

Le «rançongiciel», dernière arme fatale du crime organisé

INFOGRAPHIE - Des virus bloquent à distance les ordinateurs puis leurs propriétaires sont sommés de payer une «amende».

Redoutable, furtive et faisant des ravages sans laisser la moindre trace, cette dernière escroquerie du crime organisé reléguerait presque les hold-up et autres braquages au rayon sépia du banditisme. Dernier avatar de l'arnaque sur la planète Web, elle prend la forme de virus assez sophistiqués, concoctés par de mystérieux gangs retranchés dans les pays de l'Est pour prendre le contrôle des ordinateurs de centaines de particuliers et amasser des butins colossaux. Grâce à un mode opératoire ingénieux, baptisé «rançongiciel», néologisme façon 2.0 qui est en fait la traduction du «ransomware» anglais, les pirates se font passer pour des gendarmes de l'Internet afin d'extorquer de l'argent sous forme de pseudo-amendes.


Cela devrait rappeler quelque chose à nos victimes des indus sociaux, soit-disant arnaqueur des caisses familiales ou de sécurité sociale, un vrai drame pour les pauvres gens honnêtes, car cela correspond tout à fait à des demandes de rançon des organismes en question.
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:31

regardez-moi ça ;
http://francoischarlet.ch/2015/quel-est ... e-la-bcge/


Minimiser la portée de l'affaire serait donc une erreur. Ces données contiennent des

noms,
prénoms,
dates de naissance,
professions,
adresses postales,
numéros de téléphone fixes,
numéros de téléphone mobiles,
numéros de téléphone professionnels,
numéros de téléphone privés,
raisons sociales,
adresses e-mail,
informations sur des leasings pour voitures avec
durée du leasing,
nom du garage,
marque et modèle des véhicules,
noms des demandeurs de leasing.
Il ne sert à rien de céder à la panique, mais j'invite les personnes qui auraient utilisé les formulaires de contact de la BCGE à plus de prudence et de vigilance, car si leurs données se trouvent dans le lot qui a été dérobé, elles pourraient être utilisées pour les contacter, usurper leur identité, etc.
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Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:31

regardez-moi ça ;
http://francoischarlet.ch/2015/quel-est ... e-la-bcge/


Minimiser la portée de l'affaire serait donc une erreur. Ces données contiennent des

noms,
prénoms,
dates de naissance,
professions,
adresses postales,
numéros de téléphone fixes,
numéros de téléphone mobiles,
numéros de téléphone professionnels,
numéros de téléphone privés,
raisons sociales,
adresses e-mail,
informations sur des leasings pour voitures avec
durée du leasing,
nom du garage,
marque et modèle des véhicules,
noms des demandeurs de leasing.
Il ne sert à rien de céder à la panique, mais j'invite les personnes qui auraient utilisé les formulaires de contact de la BCGE à plus de prudence et de vigilance, car si leurs données se trouvent dans le lot qui a été dérobé, elles pourraient être utilisées pour les contacter, usurper leur identité, etc.
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:38

Les applications qui tuent :
http://www.inriality.fr/vie-citoyenne/d ... sonnelles/

Utilité ou confidentialité

Les enregistrements médicaux comportent de nombreuses informations sur les patients, allant de leur âge à leur historique médical. Quand ces données sont utilisées par des chercheurs, elles sont « anonymisées », c’est-à-dire qu’on enlève les identifiants

Le problème est qu’il n’est pas difficile d’utiliser ces historiques pour ré-identifier une personne. Dans un article publié dans « Proceedings of the National Academy of Sciences » Bradley Malin et ses collègues estiment qu’ils sont capables d’identifier 96 % des patients en se basant seulement sur leurs historiques médicaux.

Est-ce qu’il y aura moyen de garantir à la fois une utilité maximale des données et une confidentialité absolue ? Faudra-t-il faire des choix ?
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:42

Le monde invisible de la valeur des informations privées ;
http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdos ... confiance/


Social engineering, la faille humaine
Outre la faiblesse des équipements informatiques, les pirates qui naviguent dans les eaux troubles du Web privilégient depuis quelques années l’exploitation des failles humaines et sociales des entreprises. Les techniques d’“ingénierie sociale” font des ravages. “On constate que les menaces sont de plus en plus uniformisées et qu’elles visent en priorité le poste de travail. Avant, les hackers ciblaient davantage les serveurs, aujourd’hui ils vont viser le poste de l’utilisateur à l’intérieur de l’entreprise”, constate Philippe Rondel de Check Point.

pôpôpô !!!
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Ven 18 Déc, 15 11:45

Voilà qui fait très peur !!!
http://www.bing.com/videos/search?q=rep ... FORM=VIRE2


les voleurs de données même sur le passeport !!!
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 12:12

voilà le problème ; les contraintes ;
http://christian.hohmann.free.fr/index. ... me-de-blog

Bon schématiquement, il s'agit d'utiliser le temps et obliger quelqu'un à faire des choses avec des choix restreints et quelques piments pour le motiver à faire ces choses... la peur en général... ou la motivation, un gain futur espéré, sans quoi il va perdre, et ne lui laisser qu'un temps restreint, faut aller vite...
Si la personne refuse, ou perd, on lui donne le goût pour continuer, juste pour rattraper le temps perdu.. ou la chose espérée perdue.... et la personne doit miser quelque chose, faire un effort... "pour que ça marche" !

On dirait pas les méthodes des escrocs ? Combien y a t-il de personne entre toi et ce (ceux, celui, celle) que tu dois atteindre ??? On les appelle les tiers ou tierce personne, intermédiaire, médium, média, marabout, sorcier, rebouteux, même commercial...

Comment ça ? Si tu peux tendre la main pour avoir quelque chose, pourquoi demander à un autre de le faire pour toi ? Il va gaspiller ta vie comme ça !

Imaginez un peu.... quand la justice ou la politique devient une gigantesque promesse sans fond(ement) ! mierde alors !
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 12:19

L'arnaque ! faire plus avec moins !

Mais à quel prix ? Tu ne vas plus manger pour te payer ta paire de chaussure préférée ? "LoUlOu è BoUtaIn ..."
Aille aille aille !

Travailler plus pour gagner moins ? Quoi encore ? Le nouvel ordre mondial c'est vraiment la galère !
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 10:59

entracte au milieu du prêche :
https://youtu.be/4bPGxLxogvw
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 11:07

Le plus riche des princes ; Aladin
poussez-vous, faîtes place !!!

https://youtu.be/4B1ZXz70sCA
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Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 11:32

Pour tous ceux qui croient que les autres peuples ne sont pas passés par là et qui ne se souviennent pas de leurs souffrances, voilà ;

https://youtu.be/fSIp5LHSF8o

C'est pourquoi les gens qui sont au pouvoir actuellement doivent être sûrs que nous n'avons pas oublié les dérives passées et que nous ne laisserons pas faire vos nouveaux sacrifices humains et que ceux qui ont osé s'exprimer pour faire croire que c'est une obligation pour qui que ce soit de se faire violer, ceux là doivent savoir qu'ils vont mal finir, et l'exemple sera donné en France pour commencer.
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 12:08

Voila comment ils saignent le peuple,
Spoliation, violence, déshumanisation: le cauchemar des tutelles
Anne CrignonPar Anne Crignon

Publié le 28-09-2014 à 10h20
Mis à jour le 29-09-2014 à 10h04

Huit années d'enquête, un résultat qui fait froid dans le dos: dans "les Dépossédés", Valérie Labrousse raconte le calvaire des personnes fragiles placées sous tutelle judiciaire. Et révèle l'existence d'une véritable mafia. Extraits. 2007\2015
A l’issue d’une plongée de plusieurs années dans le petit monde obscur de la tutelle judiciaire, Valérie Labrousse vient d’écrire un livre d’enquête stupéfiant. On y découvre une maltraitance quasi institutionnelle, où ne s’exerce aucun contrôle ou presque. Qu’une vieille dame tombe sur un mouton noir du milieu, et se met en place l’engrenage mortifère.

Un tuteur malhonnête ou négligent, qu’il travaille dans un hôpital, une association, ou qu’il exerce en libéral, agit toujours avec la complicité active ou passive des «charognards de la tutelle» écrit l’auteur, notaire, marchand immobilier ou commissaire priseur, juge et autre directeur de pompes funèbres. Tout un petit monde susceptible de prendre sa part de marché tutélaire, cet «or gris» si facile à ramasser, et encore plus si un médecin vient poser un diagnostic de paranoïa, coupant court à toute protestation. Siphonage d’une assurance-vie, maison de famille revendue à des prix sans rapport avec ceux du marché, vol de meubles : aucune statistique à ce jour sur cette pagaille lucrative.

Dans ce mal contemporain, qui s’abat sur l’handicapé psychique à qui on «oublie» de verser son pécule de survie comme sur le vieillard maltraité en maison de retraite, que son protecteur officiel ne défendra pas dans un réflexe de soutien à l’institution, Valérie Labrousse, en lectrice attentive d’Hannah Arendt, entrevoie les symptômes de la banalité du mal - servilité, relativisme de l’horreur, refus du jugement moral et rationalisme bureaucratique sur fond d’indifférence à la souffrance de l’autre, au-delà de l’anecdote. Voici en exclusivité l’avant-propos de ce travail exceptionnel.

Anne Crignon

Extraits
Qu'est devenue Mme Novikoff ?

Vous savez, un jour, au large des côtes brésiliennes – alors que le soleil disparaissait à l’horizon – j’ai vu l’océan si mêlé de sang qu’il était noir. On avait mouillé à Fortaleza et quelques-uns, parmi nous, avaient sorti leurs lignes pour taquiner le poisson. C’est moi qui ai eu la première prise. Un requin. Et puis un second requin est arrivé, et un troisième – jusqu’à ce que la mer paraisse entière faite de requins, de plus en plus nombreux, sans plus une seule goutte d’eau. Mon requin s’était blessé en se dégageant de l’hameçon et l’odeur, ou la couleur, ou le fait qu’il se vide de son sang – tout ça a rendu les autres fous. Les bêtes se sont mises à s’entre-dévorer. Dans leur frénésie, elles se sont mangées elles-mêmes. On sentait dans l’air l’excitation du meurtre, comme un vent qui pique les yeux et des flots s’élevait la puanteur de la mort. Je n’ai jamais rien vu de pire… Jusqu’au petit pique-nique de ce soir. Et vous savez quoi ? Pas un seul requin, dans cette bande de cinglés, n’a survécu.

Orson Welles
La Dame de Shanghai. Traduction Dorothée Zumstein



Paris, hiver 2007. Je suis à la recherche d’une vieille dame de quatre-vingt-huit ans qui vient d’appeler au secours un collectif luttant contre les abus tutélaires.

Un certain Gilles B serait venu frapper à sa porte, se prétendant envoyé par la SPA. L’association est propriétaire du studio qu’elle occupe, rue Jean Goujon, dans le 8e arrondissement de Paris. Il aurait tenté de l’intimider, affirmant qu’il voulait absolument «récupérer le bien», qu’elle devait déguerpir. La voilà menacée d’expulsion, elle déjà si seule face à de grandes difficultés financières depuis la mort de son mari, Georges, qui était expert agronome, notamment pour le compte de l’Unesco.

Quelques jours plus tôt, elle s’est rendue au service social de la mairie afin qu’on l’aide à obtenir la pension de réversion de Georges et depuis, plus encore que la précarité, elle craint d’être mise sous tutelle. Cela semble en prendre le chemin. Deux femmes, sans doute des assistantes sociales, se sont déjà présentées à son domicile…

C’est, en général, ainsi que tout commence. Solitude, vieillesse, incurie aboutissent à un signalement sous la forme d’un rapport d’enquête des services sociaux. Il est adressé au parquet puis au juge des tutelles qui siège au Tribunal d’instance.

Sur la base de ce rapport et d’un certificat médical établissant que l’individu concerné n’a plus la faculté suffisante pour pourvoir seul à ses intérêts, le juge des tutelles peut prononcer une décision de protection juridique: une mesure d’urgence appelée mandat spécial, une tutelle, ou bien encore une curatelle. Puis il désigne un mandataire pour assister la personne ou la représenter.

Mme Novikoff a, dit-elle, reçu la visite d’un médecin, un neuropsychiatre, qui l’a rassurée d’une drôle de manière, en lui précisant que «la juge des tutelles se chargerait de la reloger ailleurs». Depuis, terrorisée, elle refuse de révéler son adresse, élude tout rendez-vous avec le collectif à qui elle ne donne plus de nouvelles.

Les années passent. Durant l’hiver 2011, je recherche toujours Mme Novikoff, me perdant en vaines déambulations, de portes closes en loges de concierges dans cette rue voisine du Grand Palais.

Jusqu’au jour où, sur le Net, je découvre un article de Libération du 23 octobre 2009 titré: «Immeuble en solde à la SPA de Paris». Y est relaté un trafic entre le service des legs de l’association et un marchand de biens. La première ayant cédé à bas prix des appartements au second qui les aurait revendus avec une forte plus-value.

Le journaliste cite le cas d’un studio de la rue Jean Goujon vendu en 2006 «au prix imbattable de 134.000 €» avant d’ajouter que «ce logement était certes loué, mais la décote n’aurait pas dû dépasser 30%». Le marchand de biens s’appelle Gilles B. Ainsi, celui qui s’est présenté au domicile de Mme Novikoff n’était autre que le nouveau propriétaire des lieux. La vieille dame s’est apparemment retrouvée au cœur d’un trafic immobilier.

Grâce à une indiscrétion d’une salariée de la SPA, j’obtiens le nom de jeune fille de Mme Novikoff et peux ainsi me procurer son acte de naissance. Elle se prénomme Jeanine. Le certificat ne mentionne pas d’inscription au répertoire civil (obligatoire en cas de mise sous protection juridique). À moins d’un oubli, elle n’est donc pas, ou plus, sous tutelle.

Ce même hiver, je me rends au TI (Tribunal d'instance) qu’abrite la proprette mairie du 8e arrondissement de Paris. A priori, je n’apprendrai rien du statut tutélaire de Mme Novikoff. Les ordonnances de protection juridique sont traitées sous le sceau de la confidentialité,mais à l’énoncé de son nom, l’une des employées du greffe sursaute. Elle frappe son bureau de sa main, regarde son collègue d’un air inquiet et lâche: «C’est la tutelle !»

Je demande des explications. La panique gagne mes interlocuteurs qui appellent la greffière en chef à la rescousse. Elle me confirme que Mme Novikoff est sous protection juridique, m’oppose le secret judiciaire, ne consentant qu’à m’adresser les documents concernant son expulsion. Je ne sais donc toujours pas où se trouve Mme Novikoff…

Il existe un beau principe, celui de la protection des plus faibles. Il en existe un autre, moins reluisant: celui de l’abus tutélaire. Le tuteur a, en effet, des pouvoirs considérables sur la personne qui lui est confiée. Ils vont de la gestion de son patrimoine au contrôle de son budget, en passant par le choix de son lieu de vie. Une protection qui peut donc très vite se transformer en cauchemar et devenir aliénation.

Qu’est-ce qu’une tutelle abusive ? Une inversion du principe de protection, un abus de pouvoir, un déni de justice, une prédation. Cela va de la mise sous tutelle de personnes disposant de toutes leurs capacités à des personnes abusées, spoliées, violentées par leur tuteur.

Le tuteur agit souvent en bande organisée, protégé par toute une chaîne de complicités que j’entrevois déjà à l’été 2006, alors que je mène une enquête à Montpellier. Je suis guidée par Maurice, un lotisseur aux prises avec un réseau mafieux, pour parti issu de Cosa Nostra, infiltré dans le BTP et jouissant de certaines protections dans la magistrature.

Un jour, il me dit: «À propos de déni de justice et de mafia, vous ne connaissez pas les tutelles? Je vais vous présenter quelqu’un.» C’est alors que je rencontre mon premier témoin tutélaire, Jean-François Roussel, directeur retraité de la SCNF de Chambéry qui, en me contant l’histoire de sa tante Marie-Madeleine, va ouvrir la boîte de Pandore.

La comptabilité de cette riche veuve atteinte d’Alzheimer et placée sous la curatelle d’une association tutélaire renommée laissait apparaître un trou d’un million d’euros. Son dossier mettait en cause l’association tutélaire, mais aussi une banque, une compagnie d’assurance, un avocat, un notaire…

L’association, intouchable, jouissait de toute l’impunité et l’honorabilité dévolues aux auxiliaires de justice. Pourtant plusieurs documents pointaient des détournements d’argent. Et les pièces maîtresses du dossier de curatelle archivé au TI, classées top secret, étaient refusées aux héritiers.

Je m’aperçois vite que le système se défend avec rage. Que les abus sont relégués de «regrettables exceptions», imputés à la saturation des tribunaux. Comme si cela pouvait justifier l’étendue des spoliations, des maltraitances, ou expliquer leur récurrence systémique. Je me heurte au silence des pouvoirs publics, ministère de la Justice en tête. Je découvre un monde secret où soit on ne me répond pas, soit on me refuse des documents a priori anodins.

D’un côté l’omerta. De l’autre la souffrance. Depuis huit ans que je plonge dans les abysses des tutelles, j’entends la même histoire, pour chacun si singulière: «Je ne sais pas où sont mes meubles, le tuteur a épuisé mes économies, le juge m’a dit que c’était quelqu’un de très bien. Je ne l’ai vu que quelques minutes. Il m’a grondé. Je suis logé dans un foyer. Le médecin ne m’a pas cru. C’est moi qui suis fou. L’assistante sociale m’avait dit qu’elle allait m’aider… Du jour au lendemain, je n’avais plus de quoi m’acheter à manger, le tuteur ne me donnant aucun argent pour vivre… L’avocat m’a dit qu’il ne voulait pas attaquer le tuteur. C’est trop compliqué. Et puis ça ne sert à rien… On ne peut pas attaquer la justice…»

Autant de drames, et toujours le même scénario: une dépossession progressive et totale, depuis la volatilisation du mobilier, la vente du bien immobilier et l’expulsion du domicile, les humiliantes demandes d’un pécule de survie, et l’«incarcération» en maison de retraite… Avec aussi, la neutralisation de celui qui entend soutenir sa mère ou son ami contre la violence du système.

C’est toujours la même histoire perverse et sophistiquée où la victime, coupable d’être trop vulnérable, se retrouve maltraitée au lieu d’être protégée, déniée dans la reconnaissance de sa souffrance et dans ses droits par ceux-là même qui devraient les lui garantir et qui sont: le médecin pressé au diagnostic péremptoire et la justice méprisante.

Les victimes qui ont bien voulu me raconter leur calvaire sont majoritairement des femmes, âgées pour la plupart. Ce sont aussi des ingénieurs ou fonctionnaires à la retraite, des chômeurs de longue durée, des dépressifs, des alcooliques, des psychotiques, des paysans, des aristocrates, des commerçants, des rentiers, d’anciens résistants, des nostalgiques des colonies, des sales types, aussi, parfois.

Pour toutes ces victimes, même bien des années plus tard, la colère, le chagrin, l’odieux sentiment d’injustice demeurent intacts. On n’en sort jamais. AVC, cancers, allergies, et autres maladies surgissent, achevant le travail de sape tutélaire.

Alors, quand je fouille leurs malheurs, récolte leur témoignage, leur demande de me fournir des documents qu’ils préféraient oublier, je sais que je rouvre des plaies.

À part quelques personnes exceptionnellement fortes, au caractère doux et constant, le ton peut monter, devenir agressif. Nerfs à vif, sensation d’écrasement caractérisent la victime d’abus institutionnel en général et tutélaire en particulier.

Certes, chacune est différente, plus ou moins capable d’humanité et d’empathie. Il n’empêche qu’elles sont des victimes. Elles sont passées de l’autre côté. Comment traduire, transmettre, leur souffrance ? «Vous ne pouvez pas comprendre», me disent-elles. Je leur réponds que leur histoire, je l’ai déjà entendue, et que j’y reconnais le même crime.

Ce qui constitue le lot commun de ces histoires, ce qui en fait un système, c’est la permanence du type de maltraitances, la similitude des méthodes, des comportements, des complicités, en un mot les mécanismes. La dépossession dépasse largement le domaine matériel. Elle est totale, allant du carnet de chèque à l’âme.

Bien évidemment, le nombre de cas et le «chiffre d’affaires» des abus tutélaires sont bannis des statistiques. On a, soi-disant, environ 900.000 majeurs protégés. C’est tout ce que l’on sait.

Si des épicentres, tel que le Sud de la France, et des catégories sociales, les riches retraités, attirent plus volontiers les charognards de la tutelle, aucun lieu, aucun public ne leur échappent.

La société dans son ensemble, et pas seulement l’institution, ne se contente pas uniquement de couvrir le crime. Elle y participe activement, par la négation du crime et de la souffrance qu’il engendre, et par un cynisme généralisé. D’une certaine façon, l’abus tutélaire est le miroir de ce que nous sommes devenus. Déshumanisés.

Un soir d’automne 2011, je dîne chez un couple. Lui est un juriste spécialisé dans les conseils fiscaux. Sur un ton énigmatique, il me dit «bien connaître les magouilles tutélaires» et me raconte comment il a un jour assisté à un échange téléphonique entre un tuteur et un juge des tutelles qui venait s’enquérir de l’éventuelle disponibilité d’un appartement, propriété d’un majeur protégé. Il souhaitait y loger sa petite nièce qui venait suivre des études à Paris.

Mon hôte me met mal à l’aise. Non parce qu’il me révèle ce que je sais déjà du drame des tutelles mais parce qu’il en relativise la gravité au prétexte d’une «nature humaine intrinsèquement pervertie». Entre la poire et le fromage, il évoque aussi le cas d’un tuteur condamné pour abus de faiblesse et qu’il a aidé à se dépatouiller de ses problèmes fiscaux. Je cherche à savoir de qui il s’agit. Mon jeu de devinettes fait chou blanc. Aujourd’hui, j’ai découvert l’identité de ce tuteur. Dans cet ouvrage, j’évoquerai même son parcours.

Pour l’heure, c’est la rencontre, parfois posthume, avec des victimes, avec leurs proches, ainsi que le refus du cynisme blasé qui ont nourri mon enquête. Parallèlement aux nombreux témoignages recueillis pendant des années aux quatre coins de France, une série d’affaires parisiennes s’est imposée à moi. Elle a constitué, presqu’à mon insu, une sorte de laboratoire où, à force de recherches, j’ai pu m’apercevoir non seulement de l’étendue du réseau qui règne sur la capitale mais également de sa permanence à travers le temps. Une expérience qui pourrait sans doute se vérifier ailleurs.

Tout commence donc avec la disparition d’une vieille dame…

© Editions du Moment, 2014.

Bio express

Journaliste indépendante, Valérie Labrousse a notamment réalisé avec Philippe Blanchard, un enquête documentaire sur "la Mafia du jade", réseau de vendeurs de fausses statuettes asiatiques qui mettait en cause Carlos Zeyen, alors procureur adjoint du Luxembourg chargé de la lutte anti-blanchiment et l'un des patrons français de la PJ financière.

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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 12:14

http://bibliobs.nouvelobs.com/documents ... elles.html

La vraie mafia institutionnalisée

Les gauchistes utilisent de telles techniques et tous les extrémistes mais surtout les voleurs
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Re: Zombie Nation

Message par sycie l'impérative » Sam 19 Déc, 15 12:36

VOILà que crime et argent font bon ménage.

Ne faire que de l'argent ?

Voici une contrainte très grave ;
dans les villes, nous devons nous approvisionner au magasin pour tout. On y trouve pas les aliments nécessaires à tout le soin du corps ; ou alors c'est trop cher alors que l'industrie alimentaire les jette ;
exemple ; les pattes de poulet, les abats, les fleurs de courge, les feuilles d'orties, les différents aliments qui soignent parce que l'industrie chimique les remplace par des molécules... et pire les médecins vous prescrivent des neuroleptiques en vous disant que c'est psychologique.... si vous souffrez de réactions dues à un lent empoisonnement du corps avec les produits de l'industrie !

La sécurité sociale et la défense sont aux mains de ces industries.... et les politiciens sont leurs employés, mais on vous dira que c'est l'état.
"Lanceur d'alerte
Le terme « lanceur d'alerte » a été inventé dans les années 1990 par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny. Il a ensuite été popularisé au début des années 2000 par le chercheur André Cicolella, lui-même un « lanceur d'alerte », en interaction avec des juristes, des journalistes et des militants associatifs. La création de cette notion visait explicitement à la séparer de celles de dénonciateur (sincère) et de délateur (intéressé). Contrairement à ce que de nombreux journalistes ont écrit, l'expression de lanceur d'alerte n'est pas une traduction de whistleblower (littéralement « celui qui donne un coup de sifflet »). Alors que le whistleblower, lié à la tradition juridique anglo-saxonne, désigne celui qui entend donner un coup d'arrêt à une action illégale ou irrégulière, le lanceur d'alerte a plutôt pour but de signaler un danger ou un risque, en interpelant les pouvoirs en place et en suscitant la prise de conscience de ses contemporains.

Autrement dit, le lanceur d'alerte désigne une personne ou un groupe qui estime avoir découvert des éléments qu'il considère comme menaçants pour l'homme, la société, l'économie ou l'environnement et qui de manière désintéressée décide de les porter à la connaissance d'instances officielles, d'associations ou de médias, parfois contre l'avis de sa hiérarchie.

Au Québec et au Canada francophone, le terme utilisé pour traduire whistleblower est celui de « dénonciateur » – bien que le terme « lanceur d'alerte » ait été reconnu en 2006 dans la fiche « dénonciation » (domaine comptabilité) du Grand Dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française1.

À la différence du délateur, le lanceur d'alerte est de bonne foi et animé de bonnes intentions : il n'est pas dans une logique d'accusation visant quelqu'un en particulier mais affirme divulguer un état de fait, une menace dommageable pour ce qu'il estime être le bien commun, l'intérêt public ou général. Le ou la lanceuse d'alerte prend des risques réels au nom de la cause qu'il entend défendre et diffuser : il met souvent en risque sa santé financière ou physique, la tranquillité de son couple ou de sa famille, sa sécurité personnelle, et son image (en cas de médiatisation, son nom et son visage sortent alors de l'anonymat – au sens de non-célébrité). Les lanceurs d'alertes sont régulièrement l'objet de poursuites-bâillons : des procédures judiciaires dont le but réel est de censurer et ruiner un détracteur2.

En France, depuis les années 1990, plusieurs personnes ayant lancé de telles alertes ont été menacées ou poursuivies par leur employeur ou d'autres acteurs, ce qui a incité des mouvements associatifs ou politiques à demander la mise en place d'une législation afin de protéger les lanceurs d'alerte, en s'inspirant du droit existant dans différents pays, dont les États-Unis, sur cette problématique. Le Grenelle de l'environnement, en 2007, a proposé une protection juridique des lanceurs d'alerte. Le gouvernement fédéral du Canada s'est doté d'une loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles qui a été modifiée en 2007.

Les lanceurs d'alerte entrent en interaction, en amont et en aval, avec toutes sortes d'« acteurs vigilants », appelés aussi des sentinelles de veille."


Cela continue jusqu'aujourd'hui...

pourtant, créer un marché d'échange qui utilise ce qui est jeté à la poubelle pour nourrir les populations et les aider à mieux vire n'est pas un crime ! Rien n'a jamais empêché ceux qui ont des fortunes colossales à investir aussi dans le développement durable ; il ne faut pas résister ! Pourquoi tant de haine ?

"S'inspirant des travaux sociologiques sur les sciences et les risques menés par Chateauraynaud et Torny, la Fondation Sciences Citoyennes4 définit ainsi le lanceur d'alerte :

« Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine public ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques. »
Est un lanceur d’alerte, selon le Conseil de l’Europe, «toute personne […] qui révèle des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, dans le secteur public ou privé»

En France, l'émergence d'un droit de critique par les salariés prend place dans la seconde moitié des années 19907.

En langue française, la notion de lanceur d'alerte a en partie été popularisée par André Cicolella, chercheur en santé environnementale à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS).

1994. Le Grand Dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française propose dénonciateur comme traduction du terme anglais whistleblower.
1996. La notion de lanceur d'alerte est créée par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny, dans le cadre de leurs travaux sur les risques. Après un rapport remis au CNRS en 1997, intitulé Alertes et Prophéties, ils publient « Les Sombres précurseurs : Une Sociologie pragmatique de l’alerte et du risque »8,9. Pour ancrer leurs concepts, les auteurs analysent les processus d’alerte à partir de trois exemples de risques technologiques : l’amiante, le nucléaire (risque radioactif) et la « vache folle ».
1999. Avec la publication de leur livre, « Les Sombres précurseurs : Une Sociologie pragmatique de l’alerte et du risque », la notion de lanceur d'alerte commence à se répandre.
2000. La Cour de cassation rétablit André Cicolella (cf. infra pour les détails juridiques de l'affaire) dans ses droits en reconnaissant le caractère abusif de son licenciement et reconnaît pour la première fois dans son arrêt la nécessité de « l’indépendance due aux chercheurs », l’employeur devant « exercer son pouvoir hiérarchique dans le respect des responsabilités » qui leur sont confiées10.
2003. Les premières utilisations publiques de la notion remontent aux colloques scientifiques « La protection du lanceur d’alerte sanitaire » organisé par la Fondation « Sciences citoyennes » à Paris V - Faculté de Jussieu (29 mars 2003) et la « Conférence sur la clause de conscience » organisée par l'APSAB (Association for the promotion of scientific accountable behaviour)11 à Genève (Suisse) le 25 septembre 200312.
2005. Le livre « Alertes Santé »13 permet à André Cicolella et Dorothée Benoit-Browaeys de faire connaître la notion au grand public : « Le caractère cancérigène de l’amiante a été prouvé dès 1950. Pourtant, l’amiante n’a été interdit en France qu’en 1997 ! Ce scandale ne doit pas se reproduire. Il est donc essentiel d’être à l’écoute des lanceurs d’alerte. »
2007. À l'occasion du Grenelle de l'environnement, plusieurs associations proposent d'accorder un statut juridique aux lanceurs d'alerte. Le principe d'une loi sur cette question y est acté14.
2008. La mission Corinne Lepage, chargée de la traduction juridique des orientations prévues par le Grenelle de l’environnement en matière de gouvernance écologique, intègre la question de la protection juridique des lanceurs d'alerte dans son rapport publié en février 200815.
En langue anglaise"
Suite :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanceur_d%27alerte
sycie l'impérative
Veterran
 
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