Gestion axée sur le résultat

Débats sur le Congo, réflexions sur ce qui s'y passe, sur son avenir, la recherche de solutions.

Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Ven 19 Août, 11 4:09

Ce forum est le dernier ou l’on peut encore poser un texte complet, et suivre un débat construit. Hélas, le manque de modération a fini par l’assécher. J’espère que les gens ont appris à se modérer.

J’ai un sujet que j’aimerai faire partager au plus grand nombre. Vous comprendrez pourquoi. Il s’agit de la gestion axée sur le résultat, GAR pour les intimes. C’est le nouveau mot d’ordre d'organisation du Congo Brazzaville. Pas seulement du Congo en vérité, parce que c’est une impulsion qui vient de très loin : le FMI, la banque mondiale et les partenaires bilatéraux du développement n’entendent plus coopérer avec des pays qui ne sont pas structurés en mode GAR. Ne vous inquiétez pas, eux-mêmes s’y sont mis. Le Canada en premier, depuis le début des années 60, puis les USA et petit à petit cette méthode de gestion publique s’est imposée dans le monde. En France, c’est à partir de la LOLF (loi organique aux lois de finances) dans les années 2000 que la GAR est instituée. Le Bénin depuis 1989, le Kenya depuis 1997, l'Afrique du sud, le Maroc, le Burkina Faso, le Ghana sont tous des pays GAR. Le meilleur élève en Afrique étant bien entendu, le Rwanda de Kagame, en pilotage GAR depuis 1998.

Mais qu’est ce que la GAR ?
C’est beaucoup de choses à la fois, mais pardonnez ma définition sommaire et ramassée. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une méthode pour gérer l’administration en définissant et en mesurant dès le départ l’impact que l’on veut avoir sur les populations. Le temps qu’il faut pour le faire pour être efficace et efficient. L’argent et les moyens à dépenser pour se faire doivent eux aussi faire l’objet de mesures et de comparaison pour que le prix d’un kilomètre de route par exemple, soit rationnellement défini, et que seul ce prix dans la fourchette rationnel soit retenu comme efficient ( = rapport entre les moyens investis et le résultat obtenu) soit investi.

Mieux encore, la GAR c’est incorporer chaque projet au sein d’un programme plus vaste, programme lui-même au sein d’un axe, qui découle (cet axe) d’un plan sectoriel, national, continental voir mondial. Et ces plans ne peuvent être montés par un homme seul mais doivent faire l'objet d'une adhésion générale dans un processus bien défini. On tient en quelque sorte des conférences nationales sur chaque sujet, pour définir un plan sectoriel pour les 5 ans a venir. Y sont invités les experts, les opérateurs du secteurs, les bénéficiaires, les agents voisins ou complémentaires, les syndicats, les organismes de soutient (banques, ONG) pour dégager ce document de travail commun,, qui allie vision, diagnostic, projet, méthode de suivi. La GAR nous fait passer de l'administration de commandement, à l'administration d'adhésion, de mesure et de processus clairement maitrisés par tous.

J'ai lu quelque part sur ce site, un parti de congolais de France qui veulent changer le Congo sur internet, se plaindre de la cession de terres congolaise à des sud africains. ce genre de critique amusant va finir avec la GAR parce que le plan stratégique de l'agriculture est entrain de s'élaborer en ce moment. Les cadres administratifs du secteur, les propriétaires terriens, les agriculteurs, les opérateurs économiques du secteurs, les associations de consommateurs, les savant, les climatologues, les expertts en développement rural, la FAO, les invités étrangers pour leur réussites dans leurs pays (les marocains notamment sont invités, mais aussi les indonésiens et les brésiliens, leaders syndicaux agricole, exportateurs, économistes agricoles) etc... vont se donner la tâche de faire un plan de l'agriculture congolaise pour les 5 années à venir. Si ce groupuscule à des compétences c'est là qu'il faut aller brailler pour nous sortir ce plan parce qu'un seul doigt ne lave pas le visage. Poiur que que les compétences soient suffisament démontrées et de qualité pour obtenir une invitation à participer à l'élaboration de ce plan stratégique.

L'enseignement a déjà terminé le sien, du primaire jusqu'à l'université, il reste à être adopté en conseil des ministres. Je l'ai parcouru, chapeau! Et désormais, on plus le droit d'aller en dehors de ces clous Même un nouveau gouvernement ou régime, supposons que Sassou tombe, aura du mal à justifier que ce que 1000 participants ont fait tombe à l'eau et ne sert plus à rien, pour que le sidée d'un seul homme, fut-il ministre, ou président visionnaire fasse le nouveau projet. Puisque les cadres de l'enseignement qu'il trouvera ce sont les mêmes, ainsi que les experts, locaux et mondiaux, les syndicats (de parents d'élèves ou d'enseignant), qui auront participé au débat et lui rappeleront le bien fondé. On l'attend alors dans l'application, c'est à dire le plan opérationnel, seul susceptible d' etre modifié. Il lui faudra attendre les 5 ans du ^plan pour réunir les gens et en proposer un autre. Et là encore, il ne pourra y mettre que sa vision, et modifier le sens des priorités, mais le plan en lui même c'est toujours un débat général et libre qui va l'élaborer comme le précédent.

Que devient le fameux Chemin d'avenir là dedans?
Un voeux vague. très officiellement je dis. Pourquoi?
Parce que notre politique nationale, dans ces grand axes, est aujourd'hui définie par les Objectifs du millénaires pour le développement (OMD). Nous y avons tous adhérés en Afrique comme dans les pays non encore développés, et même dans les pays développés. Il définit les grands objectifs au niveau des nations unies pour libérer la croissance et réduire la pauvreté. Ensuite, au niveau national, on découle tout ça en Document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSCRP) en sigle. Le chemin d'avenir en réalité doit s'adapter en DSCRP. Ce qui est entrain d'être fait. Même si par vanité le président préfère donc baptiuser notre DSCRP, Chemin d'avenir pour donner une impression de cohérence. En vérité, il a beaucoup changé.

Le projet de société de Kabila s'appelle les 5 chantiers. En fait, c'est son DSCRP qui se décline en 5 axes.
*
Sarko avait mis en place en 2007 une équipe de réflexion (dirigée par Attali) pour la libération de la croissance française. C'était pour dégager son "DSCRP", même si la dite expression est plutôt réservée aux pays en développement. Mais le processus est le exactement le même. Le DSCRP décline les grands axes d'intervention publique dans les principaux secteurs. Ensuite, chaque secteur définit les axes qui le concerne dans le DSCRP en Plan stratégique, ce dernier va être défini en plans opérationnels, puis en programmes, sous-programmes et enfin projets.

Le projet c'est l'action concrète. Ce qu on doit faire. Il est bien spécifié et circonscrit dans sa durée, ses intrants (ce qui doit composer sa fabrication), les activités à mener dedans, par qui, avec quel moyens, les extrants attendus, c'est à dire les produits (et durant longtemps on s'arrêtait là), puis l'effet de ces produits et enfin, l'impact sur l'ensemble du sous-programme, du programme, de l'axe, du DSCRP et son important dans les OMD.

Voilà la nouvelle aventure dans laquelle le Congo est entrain de s’engager depuis deux ans. Et le 15 août dernier, c’était à mon sens, le point le plus important du discours de Sassou Nguesso. Mais faute de compréhension, il n’a pas été applaudi ni critiqué, car la plupart des gens n'y ont rien compris. Sassou vous donne le bâton avec lequel vous allez le battre et vous ne le voyez même pas?

Ca fait en fait deux ans qu'on y travaille et il vient enfion de l'annoncer publiquement. On en peut plus reculer. Dans un an, la GAR doit se décliner en loi. C'est difficile à bloquer si non on a aucun sous d'aucun bailleur, on se retrouve vite interdit bancaire mondial. Partout en Afrique le système est entrain de s'uniformiser en GAR, avec les mêmes institutions, les autorités de régulation des marchés publiques par exemples, 12 ont été mise en place rien qu'en 2010 sur le continent. Les cadres de dépenses à moyens termes (CDMT, en quelque sorte la présentation pluriannuelle des budgets des états) sont présentés exactement avec les mêmes outils. Comparé à ce que nous faison dans nos programmation budgétaires d'avant, on sort vraiment du moyen âge. J'avais le projet ivoirien sous mes yeux ce matin il est exactement comme le botsanais, le zaïrois ou encore le bolivien avec les mêmes impératifs, les mêmes mécanismes (même si les latino sont très forts en amélioration d'outils de contrôle de gestion publique).
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Ven 19 Août, 11 5:38

Attention, il n'est pas dit que dès l'année prochaine, tout est mis en place et tous les budgets africains sont clean. C'est un long processus qui dépend largement du changement des mentalités administratives générales. Le Bénin y est engagé depuis 1989 et pourquoi il n'a pas de miracle économique. Par contre, les observateurs s'accordent à dire que c'est grâce à la GAR que ce pays réussit son expérience démocratique depuis 20 ans parce qu'une certaine culture de la participation s'y est installée. Une logique de la preuve par la notation, du calcul des résultats atteint par rapport aux objectifs. Il est convenu là bas que le directeur de la statistique nationale doit etre l'homme le plus intègre parce qu'il est l'indicateur de gestion de la république. D'ailleurs il prête serment, déclare ses bien, encoure les peines les plus graves en cas de faute et est poursuivable sur ses biens, jusque après sa mort en cas de découverte tardives de malversation graves.

La notation des membres du gouvernement au Congo obéit à la même logique GAR. Commencé en 2010 il évalue les résultats atteints en 6 mois (ca va passer à trois mois bientôt) par chaque membre du gouvernement selon les objectifs assignés à cette période. Je sais que beaucoup préfèrent le sméthodes populistes de renvoi, mais cette notation va s'appliquer après à l'ensemble des agents publics peut importe le rangs, car ils doiuvent avoir des objectifs aussi, et être noté et progresser en fonction de cela. Sans tomber non plus dans les excès aveugles ou on ne voit pas pourquoi les agents piétinent. Pour le gouvernement, en dehors, de 5 ou 6 fainéants inexcusables la plupart des mauvaises notes est dû aux difficultés de décaissement de la nouvelle loi sur les marchés publics qui faitq ue nombreux ne consomment pas plus de 20% de leur budget. Sans moyens, impossible d'atteindre les objectifs assignés avec les mêmes moyens. Alors on redresse le tir. C'est aussi ça la GAR. Le but du contrôle n'étant pas de punir aveuglément, mais de mieux faire.

Je crois que le président lui même ne comprend que partiellement (et difficilement) la bombe lente et silencieuse qu'il est entrain d'enclencher. L'opposition c'est encore pire: flou total. D'où l'annonce est passée quasi inaperçue. Car c'est sur les exigences de la GAR qu'il attaquer maintenant. Nous nous sommes longtemps plaints que ce gouvernement n'ait pas de feuille de route et pilote à vue. Pas petits coups et petits projets, rêvés le soir par le grand maître puis ordonné à des parents sans pouvoir de réfraction qui surfacturent tout. Maintenant nous sommes en droit d'exiger à chaque ministre d'élaborer son plan stratégique dans les normes admise par la GAR, c'est à dire publiques, participatives, chiffré, projeté dans le temps et inséré dans le programme commun. Nous les suivrons enfin à la loupe.

Aujourd'hui seul un peu plus d'une centaine d'agents publics sont formés à la GAR. L'objetif c'est 100% d'ici cinq ans. Mais pas seulement les agents, mais aussi les syndicats, les collectivités locales, les associations, les partis politiques... car tous sont partenaires de l'Etat. Même l'opposition, car le fait qu'ils participent à l'élaboration de la politique nationale donne une meilleure compréhension et adhésion aux enjeux, et diminue le risque de remise en cause, car le développement (l'émergence, puisque c'est le mot à la mode) se construit durant 20 ou trente ans. Les ministres eux mêmes sont formés, Sassou Nguesso a déjà deux trainings sur le sujet si mes sources sont exactes. Au Rwanda, Kagame a totalisé 200 heures de formation et de travaux pratiques sur la GAR en une année, avant de se nommer un conseiller spécial GAR. En Namibie c'est un ministère. Au Kenya, un responsable GAR est obligatoire par la loi dans chaque ministère, chaque collectivité locale, et il est élu s'il vous plait. Au Mali, le secrétaire général du ministère a pour mission première la promotion et l'application de la GAR.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par Ekonda » Dim 21 Août, 11 3:29

J’ai un sujet que j’aimerai faire partager au plus grand nombre. Vous comprendrez pourquoi. Il s’agit de la gestion axée sur le résultat, GAR pour les intimes. C’est le nouveau mot d’ordre d'organisation du Congo Brazzaville.


Discours creux!

Vous pensez servir à quelque choses, alors qu'en réalité, vous êtes tous des trous de balle, vous qui travaillez pour le gouvernement Sassou.

Le nouveau mot d'ordre d'organisation du Congo, est le pillage systématique des deniers public et l'enrichissement illicite.

Avec une administration pourrie que celle du congo, ou le fonctionnaire se présente et quitte son poste de travail à l'heure qu'il veut, ou la corruption, la concussion, la gabégie règnent en maitre, vous nous parlez de la gestion du résultat?

Continuez à vous masturber l'esprit avec ce genre de fantasme digne des disciples des chantiers d'avenir, mais de grâce, foutez nous la paix avec ce genre de pantalonnade, qui ne font rire que ceux qui sont au lait et au miel.

Je ne sais pas si vos réunions se font à l'aide des bougies tard le soir, ou si vous réfléchissez à ce genre de conneries en un quart d'heure dans vos bureaux cossus de vos ministères respectifs dans la journée, avant la coupure de l'electricite et de l'eau mais je vous conseillerai de tabler sur ces deux derniers éléments vitaux pour le pays, avant de voir plus grand.

Votre charabia, me fait penser à ces banderoles ostensibles dans la ville de Brazzaville sur les quels on condamne la corruption alors qu'elle est institutionnalisée par le pouvoir en place.
C'est comme le discours de votre brigand de chef de l'état qui vante la bonne croissance que connait le Congo, des "indications économiques qui sont au vert", pendant que plus de la moitié des congolais est au chômage. a quoi donc lui sert cette bonne croissance?
On dit des choses qu'on ne maitrisent pas, c'est donc du bla bla bla !

J'ai lu quelque part sur ce site, un parti de congolais de France qui veulent changer le Congo sur internet, se plaindre de la cession de terres congolaise à des sud africains. ce genre de critique amusant va finir avec la GAR parce que le plan stratégique de l'agriculture est entrain de s'élaborer en ce moment.


Encore content qu'il y ai des congolais qui se plaignent et lorsqu'on sait la puissance du net dans les événements du maghreb et du monde arabe, tous les espoirs sont permis.

Après 50ans d'indépendance, c'est maintenant que vous avez un "flash" pour élaborer un plan stratégique de l'agriculture? Et vous voulez qu'on vous prenne au sérieux avec ça?


Le stoicisme du peuple congolais et l'optimisme béat des personnes comme vous est plus que condamnable, lorsqu'on sait que pendant ce temps, il y a mort de personnes en cascade dans ce foutu pays à cause de l'amateurisme des gouvernants avec la complicité de l'administration.

Il est certain que le ridicule ne tue pas, alors continuez à éructer vos théories vaseuses, qui ne font plaisir qu'à vous et vos semblable. La population, elle a besoin de travailler, manger, se vêtir, se soigner, avoir des projets maintenant!
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par K.N » Dim 21 Août, 11 9:39

Bien dit Ekonda ! A-t-on besoin d’une armada de fonctionnaires internationaux et d’experts en tout genre pour s’apercevoir qu’en matière de gouvernance, les objectifs doivent être fixés en fonction des besoins de la collectivité, du pays ou du continent, et que pour une gestion efficiente de la chose publique, l’autorité doit impérative s’enquérir sinon contrôler la bonne exécution les différentes réalisations, conformément aux objectifs de départ ! Cela découle du bon sens.
Objectifs du millénaire, documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté, initiative ppte etc. Tous ces kits de prêt à gouverner que les « partenaires au développement » nous vendent avec force propagande et que nous consommons sans modération n’ont pas permis d’améliorer les conditions de vie de nos populations, voilà que l’on nous promet le salut par la GAR, avec une classe politique dont le souci principal n’est certainement pas de soulager les souffrances de leurs compatriotes.

S’agissant aux congolais qui s’insurgent contre le bradage de terres congolaises aux boers, comme le dit si bien Ekonda, heureusement qu’ils en existent. Ce ne sont certainement pas les malais, indonésiens et autres pakis qui vont donner l’impulsion au secteur agricole congolais.
Quand ces paysans qui auront vu leur outil de travail être retiré, viendront grossir les rangs des indigents dans les villes, avec toutes les conséquences que l’on sait, que ferait –on ? Attendre que les partenaires nous concoctent un autre kit, pour les « gerer » ?


K.N.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Dim 21 Août, 11 10:52

Entendons-nous sur un point pour faire ce débat. La gestion axée sur le résultat, il ne s'agit pas d'y croire ou de ne pas y croire, d'aimer Sassou ou pas: nous sommes obligés de nous y mettre. Avec Sassou ou son successeur quelqu'il soit. Ce que je fais ici c'est de vulgariser cette méthode parce qu'elle ne peut fonctionner que si le plus grand nombre s'en approprie. J'en fais le relai, parce que j'en suis au coeur. Ce n'est pas Sassou qui l'a inventé, il est obligé de s'y soumettre. Mais si vous ne vous en accaparez, il tombera en désuétude. Vous voulez mesurez l'action de sa gestion ou pas? Il faut alors comprendre ces méthodes de fonctionnement, de mesure, de budgétisation, de suivi-évaluation, de planification (qui soit dit en passant plus de 70% des administrations françaises n'ont pas de plans stratégiques et sont d'inutiles gouffres à sous; c'est pâs parce que ton RSA est payé que tout va bien!).

Au Rwanda, on a formé jusqu'aux chefs de villages (là bas on dit président du conseil de colline); en Centrafrique même les rebelles armés ont été formés (je vous expliquerai pourquoi); au Kenya il y'a eu des cession de formation pour l'opposition même non parlementaire. Le Mali a tenu des cessions de formation pour les associations maliennes de la diaspora. Vous ne pourrez plus rien dire de la politique de vos propres pays si vous en ignorez les plans stratégiques et opérationnels au moins.

Maintenant, on peut parler de choses sérieuses, concrètes, de ce qui se fait sur le terrain, les ratés, les avancés, le pourquoi du comment, le diagnostic et les moyens... ou comme un soupire de raté qui se croit omniscient, crier du genre:
"Discours creux!
vous êtes tous des trous de balle"
dixit Ekonda.
Se plaindre est donné à tout le monde, cher Ekonda. Construire des solutions c'est moins évident.

Analysons quand même tes jérémiades d'Ekonda au regard de la GAR.

Avec une administration pourrie que celle du congo, ou le fonctionnaire se présente et quitte son poste de travail à l'heure qu'il veut, ou la corruption, la concussion, la gabégie règnent en maitre, vous nous parlez de la gestion du résultat?

Donc toi tu ne veux pas de résultats parce que ça ne va pas! Tu veux une administration sans résultat, sans mesure possible des avancées et des ratés, basé sur ton constat personnel que tout est "pourri", puis fin du monde! Ou alors faut que ça marche d'abord bien (suite à un bon coup de gueule sur internet sans doute), puis on calcul le résultat. :lol:

Faut lire le diagnostic de la fonction publique, il existe. Le plus récent date d'Août 2009, avec des faiblesses mesurées, argumentées, scientifiques et juridiques, et même une évaluation des cadres dirigeants. Le cabinet français quii l'a mené est au dessu de tout soupçon et ses critiques bien plus profondes que les tiennes. Mais sa solution, c'est la mesure du résultat par administration et par individu. Je n'ai pas la version électronique pour vous la balancer, mais on en reparle si vous voulez. Il faut vraiment se départir de l'idée que tout le monde est *idiot au Congo. Je ne vous en tiens pas tant rigueur, je l'ai cru aussi avec cette suffisance que donne l'Europe aux pauvres africains qui y résident.

Continuez à vous masturber l'esprit avec ce genre de fantasme digne des disciples des chantiers d'avenir, mais de grâce, foutez nous la paix avec ce genre de pantalonnade, qui ne font rire que ceux qui sont au lait et au miel.

Ah mais tout le monde ne vit pas de tentatives de résolution de dilemmes de l'esprit, cher ami internaute. La GAR c'est du concret! Le budget nous le ficellons de cette manière depuis celui de 2011, l'organisation administrative, il vient d'être lancé un nouveau code des marchés publics, une agence de régulation des mêmes marchés publics et et une direction général du contrôle, qui d'ailleurs vient de lyncher le ministère de notre ami MOUNGALLA sans ménagement sur les erreurs de passation de ses marchés. Les ministres sont évalués, sans concession. 400 congolais ont été formés à la GAR entre 2010 et 2011, parmi eux des formateurs de GAR, et 10000 fonctionnaires en bénéficieront en 2012. Le parlement vient de voter la loi sur les statistiques, qui deviennent obligatoires comme élément de mesure et présenté à la méthode GAR. En ce moment au ministère du plan, une centaine d'agent sont entrain de créer des indicateurs de performance pour chaque ministère et à chaque étape.
Je ne sais pas si vos réunions se font à l'aide des bougies tard le soir, ou si vous réfléchissez à ce genre de conneries en un quart d'heure dans vos bureaux cossus de vos ministères respectifs dans la journée, avant la coupure de l'electricite et de l'eau mais je vous conseillerai de tabler sur ces deux derniers éléments vitaux pour le pays, avant de voir plus grand.

Vraiment enfantin.
Votre charabia, me fait penser à ces banderoles ostensibles dans la ville de Brazzaville sur les quels on condamne la corruption alors qu'elle est institutionnalisée par le pouvoir en place.
C'est comme le discours de votre brigand de chef de l'état qui vante la bonne croissance que connait le Congo, des "indications économiques qui sont au vert", pendant que plus de la moitié des congolais est au chômage. a quoi donc lui sert cette bonne croissance?
On dit des choses qu'on ne maitrisent pas, c'est donc du bla bla bla !

Dans le même discours du même bonhomme, il signale l'inégalité de cette croissance. IOl parle à la fin de la corruption, comme une plaie. Tu n'as apparemment pas le talents de détecter tes propres critiques que de reprendre ceux déjà connu et même pas nié. Car à ce stade on cherche les solutions. Soit tu ajoute des critiques, soit tu apportes des solutions, tu es ennuyeux à répéter ce qu'on sait sans solution. Oui tu me diras que la solution c'est que Sassou parte, ce dont honnêtement je me moque éperdument en qu'administrateur. Quelque soit le successeur, nous reparlerons de GAR.

Après 50ans d'indépendance, c'est maintenant que vous avez un "flash" pour élaborer un plan stratégique de l'agriculture? Et vous voulez qu'on vous prenne au sérieux avec ça?

Evidement, puisque toi tu avais déjà ce plan, pourquoi ne nous l'as tu pas donné?

Le stoicisme du peuple congolais et l'optimisme béat des personnes comme vous est plus que condamnable, lorsqu'on sait que pendant ce temps, il y a mort de personnes en cascade dans ce foutu pays à cause de l'amateurisme des gouvernants avec la complicité de l'administration.


On attend que vous les gouvernants non amateurs. Nous, pauvres commis, obéirons toujours....

Il est certain que le ridicule ne tue pas, alors continuez à éructer vos théories vaseuses, qui ne font plaisir qu'à vous et vos semblable. La population, elle a besoin de travailler, manger, se vêtir, se soigner, avoir des projets maintenant!

Et comment monte t-on un projet dans ton monde "y'a qu'à"?
:lol:
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Lun 22 Août, 11 1:23

K.N.,

Commençons par évacuer cette question du groupuscule qui ne veut pas que les terres soient données à des sud-africains qu'ils présupposent blancs. Polémique pour le plaisir de s'opposer, ça ne me tente pas.

J'ai dit en substance que diffuser des textes laconiques que l'on sait sans suite, ne sert à rien. Le plan stratégique de l'agriculture va s'élaborer. Quitte à eux d'y participer s'ils ont des idées sur la question. Mais pour y participer, il faut justifier d'une expertise, d'une expérience, d'une connaissance avérée de la question. On peut avoir son avis sur tout dans les nganda, mais quand il s'agit d'un Etat, de l'avenir de millions d'hommes que l'on veut assurer mieux que ceux qui s'en occupent au présent, on évite l'amateurisme et au minimum on se fait modeste on ne pensant pas que ceux qui s'en occupent depuis des années, sont des professionnels de la question, sont idiots.
Dites moi:
1. quels textes régissent l'occupation et l'exploitation des terres agricoles au Congo et quelles critiques apportez vous à ces textes, en comparaison avec ceux d'autres pays?
2. qu'est ce qui empêche un expatrié (sud-africain, zaïrois ou chinois) de s'installer au Congo et d'investir dans l'agriculture, de choisir sa production, et de la distribuer sur le marché local ou international, et dans quelle proportions? (Existe t-il des lois d'orientation ou de privilèges agricoles?)
3. Que contient alors, un accord particulier de concession de terres agricoles? y'a t-il une différence si l'entreprise est immatriculée en Afrique du sud ou au Congo, ou par rapport à ses animateurs? Que dit la loi foncière quand aux libertés des propriétaires fonciers d'accorder indépendamment de l'Etat, des terres?
4. Quelle différence entre cette concession et celle de la SARIS (ex SUCCO à Nkayi) ou Sangha palme?

Je ne vous prête pas K.N., pas plus que notre groupuscule, de n'avoir aucune idée sur toutes ces questions. Mais je les invite, s'ils sont sûrs de leur bon savoir et qu'ils ne cherchent pas à faire fantaisie, de s'engager réellement aux côtés de ceux qui construisent cet avenir agricole pour apporter leur expertise. Voilà la démarche GAR. Autrement c'est de la dictature au pire, et au moins du vent. Ca ne t'a pas coulé de source?
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R

Message par kamit » Lun 22 Août, 11 2:47

Second volet pour KN, et je serai moins tendre. Juste à la hauteur de son insolence.

K.N a écrit :Bien dit Ekonda ! A-t-on besoin d’une armada de fonctionnaires internationaux et d’experts en tout genre pour s’apercevoir qu’en matière de gouvernance, les objectifs doivent être fixés en fonction des besoins de la collectivité, du pays ou du continent, et que pour une gestion efficiente de la chose publique, l’autorité doit impérative s’enquérir sinon contrôler la bonne exécution les différentes réalisations, conformément aux objectifs de départ ! Cela découle du bon sens.


Ou as-tu vu l'armada de fonctionnaires internationaux, homme empli de fantasme! :) Qu'est ce qu'un fonctionnaire international aurait à voir là dedans, d'ailleurs? Ce sont les experts que tu appelles comme ça? Et si tu posais la question au lieu de partir d'un postulat bidon pour t'étaler sur des choses dont tu entends pour la première fois de ta vie?
Quand on aborde un sujet avec autant de suffisance on ne peut pas comprendre. Va demander aux français pourquoi la LOLF alors que toi ça te coulait de source depuis toujours. Tu crois que le ministère du plan vient d'être inventé au Congo? que faisait-il si non de la planification? Savais-tu qu'il y'a un corps d'économiste-planificateurs dans la fonction publique congolais depuis les années 70? Tu penses qu'il n'y a que toi qui connait la france, la télé internet et aucun d'entre nous au Congo, d'où tu te crois au dessus de nous? Tu ne savais même pas que la France est sur la GAR depuis 5 ou 6 ans (20 ans après le Bénin SVP) puisque tu continues à croire, avec tes prêt-à-penser qu'il s'agit de prêt-à-gouverner de Bretton Wood.

La GAR existe depuis 50 ans. La plupart des outils ont été créé et mis en place par Harvard et pour l'administration américaine. le Brésil est un pays qui a pris le relai et développé les outils GAR parmi les plus performants. Le FMI n'est passé à la GAR lui même il n'y a qu'une dizaine d'année et est loin d'avoir atteint le pourcentage de réussite d'un pays comme le Botswana, en GAR depuis 1993 ou le Rwanda depuis 1998. Les indicateurs sont là, ils ne trompent pas.

Quant au financement et à la formation GAR au Congo et son historique, il mériterait un fil entier.
Le premier séminaire de sensibilisation sur la GAR nous l'avons tenu à l'Hotel PROTEA au quartier Mantsimou (près OMS) à Brazzaville, sous l'égide du ministère de la fonction publique pour les agents dudit ministère, sur fonds propres du ministère. C'était en janvier 2010. Sont intervenus pour sensibiliser les agents, un économiste congolais diplômé de l'université de Washington Colombia aux Etats-Unis, ancien DG de l'Institut supérieur de gestion à Brazzaville, expert international en administration publique; et un autre, toujours congolais, enseignant à Marien Ngouabi, ancien du ministère du plan, actuellement représentant du PNUD en Guinée Bissau (ce qu'il n'était pas en ce temps là), et les cadres du ministère déjà sensibilisés sur ces questions ont aussi tenu propos.
Juillet 2011, a ensuite été mis en place le plan stratégique de la réforme de l'Etat selon les principes de la GAR. Meilleure façon de passer aux travaux pratiques d'une planification stratégiques réussie. 37 ministères présents (parfois 4 représentants pour un seul ministere en raison du nombre de directions générales), 12 syndicats, 8 experts étrangers (mali, algérie, maroc, burkina faso, RDC, norvege etc...) dont 3 seulement des organismes internationaux (Banque mondial 1, un sénégalais expert c'est à dire qui rend des taches pour la banque mondiale mais à d'autres occupations; PNUD 1, OFPA 1). Des syndicalistes, des organisations de la société civile... Chacun avait à dire sur les réformes à mener et la manière de les mener après qu'on leur ait expliqué les outils à chaque étape, ainsi que les schémas et qu'ils aient voté les leurs; pas à la volée comme ici avec des expression comme "administration pourrie" et on se croit génie), nous avons ensemble défini les mission de la réforme, décidé de la création de la commission nationale de la réforme de l'Etat, de son fonctionnement, recadré la vision des leaders politiques etc...

Entre parenthèse, c'est dans ce genre d'exercice que tu apprends l'humilité. Que tu découvre des talents, des connaisseurs du sujet comme tu ne le soupçonnais même pas. Des gens qui ont l'historique de leur maison, qui ont vu passé des tas de ministres, experts, rapports les plus pointus et qui à chacune de tes propositions t'explique pourquoi cette idée fut-elle abandonnée, ou comment dans a pratique elle a plus d'inconvénients que d'avantages.
C'est là ou tu apprends les limites de ton pouvoir, de ta vision, de ta capacité à impulser le changement. O oui, j'ai appris à l'école comment organiser une conférence et conduire la masse vers ton opinion; mais je ne suis pas le seul à l'avoir appris. Certain l'ont fait à Moscou, du temps de la guerre froide, et savent bloquer les débats comme les russes au conseil de sécurité et risquer la guerre atomique. Et oui, tu n'est pas seul avec tes grands projets. Et les autres ne sont pas des im-béciles. Il faut toujours composer. Vous avez des retraités qui n'ont rien d'autre à faire et qui vous reprochent d'arriver toujours en retard. Il faut rester poli. Dans le cas d'espèce, vous n'êtes pas là pour dire à tous les ministères "voila ce qu il faut reformer" mais "comment il faut désormais mener des reformes". Quand on est sur les fora, on s imagine a la fois législateur, exécutant, ministre de tout, sans pression aucune, sans contre voix ni contre poids. Y'a qu'a. La réalite est bien dure et elle mérite à être apprise. Fin de la parenthèse.

Le document est sorti, 100% sur fonds propres du ministère. Et là j'irai même plus loin: vous savez que nous sommes allés nous endetter personnellement pour avancer des sous à cause des retards recurrent du trésor à décaisser . Entretemps il faut louer les salles, payer les traiteurs pour la restauration des participants, payer leurs déplacements quotidien de près de 300 participants, hotel pour les étrangers, durant un mois et demi etc...). Et dans le même temps vous avez la pression politique des bruits et des journaux qui murmurent que vous êtes entrain de préparer une conférence nationale. Des amis de la séécurité d'Etat vous appelle pour vous dire de ne plus dormir à la maison, on risque de vous arrêter. Certains experts de certains ministères refusent de venir de peur d'être melé à un complot. Il faut faire avec.
Et ce fut un succès. Le plan a été livré, évalué et bien noté, il est à la table du conseil des ministres pour adoption définitive. Ici le doyen Bakabadio a apporté un coup de main, comme docteur Kinzounza Kitsoro ainsi que le doyen Oko, directeur de l'ENAM.

Septembre octobre 2010 formation des cadres stratégiques du ministère (DG, DC et Chefs de services), retirés durant plusieurs jours dans la grand périphérie de Brazzaville. Résidence Elonda. Le PNUD met 30% nous mettons 70%. plus de 50 cadres formés de manière plus approfondie. Puis la banque mondiale accepte de payer deux experts (un burundais et un malgache, et qui ne sont pas "fonctionnaires internationaux") pour assurer la formation des coachs des initiatives à résultats rapide (IRR) en fevrier et mars 2011. Entre temps, échange d'expérience avec le Rwanda, le benin, l'Afrique du sud, la Tanzanie, le Maroc et d'autres pays déjà avancés sur la GAR. Pas de France, trop en retard sur le sujet. L'inde nous est venu en aide, sur le papier, mais nous n'avons pas encore reçu un sou.

Et quand le gouvernement décide enfin d'adopter la GAR comme méthode unique d'organisation administrative et budgétaire au Congo et confie au ministère de la fonction publique en tant que meneur la tâche de l'élaborer en loi, les partenaires techniques et financiers constatent la volonté politique, et enfin, financent en juin 2011 la formation de 20 agents en planification stratégique par un cabinet canadien dont le siège africain est au Kenya. Ils sont rentrés. Un autre groupe va fin Aout pour la budgétisation stratégique au Canada et un autre ira en octobre pour le suivi-évaluation dans un contexte GAR en Afrique du sud. Mais ce financement nous place en position de non retour car désormais tous les crédits seront conditionnés au respects de ces principes.

Et tous ces gens envoyés, sont déjà inclus dans plusieurs projets pilotes axés sur le résultat qu'ils renforcent par ces formations. A la fin de l'année, expérience + formation sur le terrain + formation théorique et sur des terrains étrangers, nous aurons une soixantaine d'agents, capables à leur tour de former des équipes et d'initier des agents d'autres ministères à la GAR. Selon ce plan, il faudra 5 ans pour que l'ensemble de l'administration soit formé. Parce que pour composer un budget, il faut une formation GAR. Seul une dizaine de ministères ont bouclés leurs CDMT cette année. Il faut passer au double l'année prochaine. Il faut donc former ces gestionnaires de crédit et ces prévisionnistes à la nouvelle "chaine de résultat" (expression bizarre je sais). En même temps que les gestionnaires opérationnels.

C'est une révolution administrative. Si nous savons en faire notre, ca sera une arme redoutable contre tout genre d'excès, contre la toute puissante volonté politique sur l'administration.
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Message par Ekonda » Lun 22 Août, 11 3:48

Dans le même discours du même bonhomme, il signale l'inégalité de cette croissance. IOl parle à la fin de la corruption, comme une plaie. Tu n'as apparemment pas le talents de détecter tes propres critiques que de reprendre ceux déjà connu et même pas nié. Car à ce stade on cherche les solutions. Soit tu ajoute des critiques, soit tu apportes des solutions, tu es ennuyeux à répéter ce qu'on sait sans solution. Oui tu me diras que la solution c'est que Sassou parte, ce dont honnêtement je me moque éperdument en qu'administrateur. Quelque soit le successeur, nous reparlerons de GAR.



Monsieur Kamit, vous êtes tellement à côté de la plaque que vous ne vous rendez même pas compte des inépties que vous pondez.

Applaudissons papa Sassou qui fustige la corruption, non mais..., puis quoi encore?

Vous vous moquez de la présence de Sassou à la tête de l'état, un homme sans ambition pour son pays, alors que l'administration congolaise dépend totalement du pouvoir politique!

Votre GAR ne servira à rien, vous pouvez le ranger dans le placard rejoindre votre ancien slogan, "autosuffisance alimentaire d'ici à l'an 2000"
Tiens, ça ne m'étonnerai pas que vous soyez le géniteur de cette fourberie!

En ce qui me concerne monsieur Kamit, sans proner le GAR, avec mes moyens du bord, à l'instar de Coluche avec les restos du coeur, j'investis au pays. A la hauteur de mes possibilités, je donne du travail aux congolais et donc, du pouvoir d'achat.

Heureusement que nous, congolais de la diaspora qui critiquons sur le net ce pouvoir et cette administration corrompus, aidons financièrement et materiellement ce pauvre peuple meurtri et huimilié que nous tenons sous perfusion par patriotisme et notre sens aigu d'humanisme.

Sassou, administration, GAR, à la poubelle!
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Message par kamit » Lun 22 Août, 11 6:44

Ekonda a écrit :Vous vous moquez de la présence de Sassou à la tête de l'état, un homme sans ambition pour son pays, alors que l'administration congolaise dépend totalement du pouvoir politique!


Tu as encore moins d'ambition que l'homme d'Oyo, et une compréhension de l'administration et de la politique qui frise l'autisme aggravé. Tu investis donc et crée de l'emploi dans un pays ou il n'y a pas d'administration? Soit tu es fou, soit tu ignores ce qu'est l'administration.

Votre GAR ne servira à rien,

Ce que tu fais n'est plus du commentaire mais du mépris à priori.
Eh ben c'est raté: La GAR sert déjà.

Il n'y a jamais eu de formation technique de masse depuis la création de la fonction publique congolaise par le président Youlou en 1961. Les frais de formation étaient régulièrement détournés au profit des missions bidons des chefs. Ils sont aujourd'hui des centaines en formation - et c'est déjà une victoire - des milliers l'année prochaine (ça sera un triomphe!). Au moment ou nous parlons, outre le ministère de la fonction publique, "maison mère" comme l'appellent à juste titre ses agents, les ministères de l'enseignement supérieur, du plan, du commerce et des finances sont en pleine formation GAR. Les agents apprennent à monter un délai de traitement des dossiers, à pratiquer au quotidien la statistique du sous-bureau auquel ils appartiennent, à monter des manuels de procédures, à monter des réseaux de simplification administrative, à mesurer le taux de satisfaction des administrés, à améliorer le taux de rondement du service, à affiner la programmation selon des outils qu'ils adaptent à leur spécificité etc...
L'heure officiel de fin du travail au Congo c'est 14 heures. Venez au ministère de la fonction publique à 17 heures. La moitié des agents sont encore au boulot. 18 à 20 heures pour les directeurs et au dessus. Samedi et dimanche les bureaux sont ouverts, parce qu'il y'a des objectifs à atteindre. Les gens se sentent valorisés. La revendication prioritaire n'est plus l'augmentation des salaires, mais la création des cantines. Au ministère des finances n'en parlons pas. Ayant les moyens de payer les heures sup, les veillées jusqu'à 6heures du matin sont devenues des classiques. C'est ça l'esprit GAR.

Il manque effectivement le plus important de la GAR c'est à dire la réussite de programmes et de projets basés sur le résultat. Pour l'instant il y'a quelques Initiatives à Résultat Rapide en cours (une IRR est un sous projet à réaliser au maximum en 100 jours); certaines ont abouti, mais il s'agit de projets pilotes pour que les gens aient la main. Quand il y'aura suffisamment de gens formés, mi 2012 à mon avis, les premiers projets verront le jour. Il faudra alors 3 à 5 pour récolter les fruits.

C'est trop long pour certains politiciens virtuels qui se prennent pour des spectateurs de westerns et attendent que Django soit capturé par le cavalier solitaire venu des montagnes du sud et qui par cette prise sera plébiscité nouveau shérif, mais bon, ici nous sommes dans le réel!
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par Ekonda » Lun 22 Août, 11 10:39

Tu investis donc et crée de l'emploi dans un pays ou il n'y a pas d'administration? Soit tu es fou, soit tu ignores ce qu'est l'administration.



Avant d'élaborer de soit disant plan stratégique pour l'agriculture, c'est de votre cerveau que vous devriez vous occuper.
Une administration corrompue, ne veut pas dire absence d'admnistration!

Heureusement que nous, congolais de la diaspora qui critiquons sur le net ce pouvoir et cette administration corrompus, aidons financièrement et materiellement ce pauvre peuple meurtri et huimilié que nous tenons sous perfusion par patriotisme et notre sens aigu d'humanisme.


Enfin que penser des inepties du genre;


L'heure officiel de fin du travail au Congo c'est 14 heures. Venez au ministère de la fonction publique à 17 heures. La moitié des agents sont encore au boulot. 18 à 20 heures pour les directeurs et au dessus. Samedi et dimanche les bureaux sont ouverts, parce qu'il y'a des objectifs à atteindre.


C'est assez symptomatique du fonctionnaire congolais ce genre de galimatias.
Il nous donne son heure de départ, mais pas celle à laquelle il doit arriver!

Evidemment, je comprends pourquoi je dois attendre 3 heures après l'ouverture des bureaux, un fonctionnaire devant me signer des documents, moyennant un bakchich.

D'ailleurs, ils ont des éclaireurs devant les administrations, qui vous accostent, pour vous aiguiller auprès du fonctionnaire le moins glouton (qualité- prix).

Veuillez vendre votre discours à celui qui ne connait pas le congo et son administration!
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Message par K.N » Mar 23 Août, 11 10:12

kamit a écrit :K.N.,

Commençons par évacuer cette question du groupuscule qui ne veut pas que les terres soient données à des sud-africains qu'ils présupposent blancs.


Que l’on présuppose blancs ? Savez-vous seulement de quoi vous parlez ? Du reste, A moins que vous n’ayez été contacté par ce "groupuscule" pour être associé à leur démarche, que cette façon de procéder ne vous convienne pas n’a aucun intérêt.

J'ai dit en substance que diffuser des textes laconiques que l'on sait sans suite


C’est vous qui le dites.

Le plan stratégique de l'agriculture va s'élaborer.


Le plan va certainement être élaboré après près de 30 d’exercice du pouvoir. Pour l’exécution et le suivi, on peut toujours attendre…Enfin, ne nous faisons pas cassandre, maintenant qu’on a « découvert » la GAR, tous les espoirs peuvent être permis.

1. quels textes régissent l'occupation et l'exploitation des terres agricoles au Congo et quelles critiques apportez vous à ces textes, en comparaison avec ceux d'autres pays?
2. qu'est ce qui empêche un expatrié (sud-africain, zaïrois ou chinois) de s'installer au Congo et d'investir dans l'agriculture, de choisir sa production, et de la distribuer sur le marché local ou international, et dans quelle proportions? (Existe t-il des lois d'orientation ou de privilèges agricoles?)
3. Que contient alors, un accord particulier de concession de terres agricoles? y'a t-il une différence si l'entreprise est immatriculée en Afrique du sud ou au Congo, ou par rapport à ses animateurs? Que dit la loi foncière quand aux libertés des propriétaires fonciers d'accorder indépendamment de l'Etat, des terres?
4. Quelle différence entre cette concession et celle de la SARIS (ex SUCCO à Nkayi) ou Sangha palme?


Qu’est-ce que vous en savez au juste ? Nous parlons d’une organisation panafricaine, en l’occurrence la Ligue panafricaine du Congo (nommons là), qui estime que céder autant d’hectares de terres cultivables à des fermiers spécialisés plutôt dans des cultures d’exportation, est une mauvais décision d’autant que le pays ne connait pas de souveraineté alimentaire. Elle le fait savoir par voie de presse ; ils en ont le droit ! Le but de la démarche n’est pas de vous rassurer quant à la maitrise par eux des questions foncière et agricole ou encore des mécanismes de privatisations des structures étatiques au Congo.

Si vous souhaitez tester leurs connaissances, contactez les et sollicitez un débat. Il ne faut tout de même pas tout mélanger.

Mais je les invite, s'ils sont sûrs de leur bon savoir et qu'ils ne cherchent pas à faire fantaisie, de s'engager réellement aux côtés de ceux qui construisent cet avenir agricole pour apporter leur expertise.


Êtes-vous en mission commanditée pour coopter les congolais expatriés ? (Rires). Nombreux avant vous s’y sont essayés. Et ceux parmi nous qui se sont laissés séduire par ce discours s’en mordent aujourd’hui les doigts, quand ils n’ont pas simplement intégré le système. Lorsque la médiocrité est érigée en règle de gouvernance, tous les talents du monde n’y peuvent pas grand-chose même pas avec la GAR.

Voilà la démarche GAR. Autrement c'est de la dictature au pire, et au moins du vent.


Donc, hors de la GAR point de salut. GAR for everyone. Mais dites moi, que valent toutes ces décisions que vous avez prises avant la fabuleuse découverte de la GAR. La réforme des modalités d'entrée dans la fonction publique? l'instauration du fameux concours dont vous seriez l'artisan? J'espère au moins qu'en dépit de "l’absence" de la GAR, vous avez pensé à faire de suivi de l'exécution de ces directives.

Ca ne t'a pas coulé de source?


Non. Je me demande toujours si vous savez de quoi vous parlez.

K.N.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par K.N » Mar 23 Août, 11 8:55

kamit a écrit :Second volet pour KN, et je serai moins tendre.


Surtout ne pas se priver. Je n’en attends pas moins de vous.

Qu'est ce qu'un fonctionnaire international aurait à voir là dedans, d'ailleurs? Ce sont les experts que tu appelles comme ça?


Non l'ami, je distingue bien les premiers des seconds.

Ou as-tu vu l'armada de fonctionnaires internationaux, homme empli de fantasme!


Vous avez bien été formés, non? Ne me dites quand même pas que cette idée du GAR vous est venue ex nihilo?
Voyons voir plus bas si je fantasme.

Tu crois que le ministère du plan vient d'être inventé au Congo?


Alors ça non!!! Il suffit de considérer le nombre de fois où Pierre Moussa a occupé ce portefeuille pour s'en convaincre.

que faisait-il si non de la planification?


Certainement, que l'on planifie au ministère du plan ne fait pas de doute. Seulement, toute planification n'a réellement d'impact que si les phases d'exécution et de suivi des réalisations sont bien exécutées. Sans oublier de sanctionner quand les projets ne sont pas menés convenablement. Cela ne semble pas préoccuper le régime de Brazzaville. L'échec des plans quinquennaux est là pour nous édifier.

Savais-tu qu'il y'a un corps d'économiste-planificateurs dans la fonction publique congolais depuis les années 70? Tu penses qu'il n'y a que toi qui connait la france, la télé internet et aucun d'entre nous au Congo, d'où tu te crois au dessus de nous?


Que cela soit bien clair!! Je ne prétends pas et n'ai jamais prétendu être au "dessus" de mes compatriotes vivant au Congo parce que expatriée. Je ne pense pas et n'ai jamais pensé que tous les cadres congolais étaient incompétents ou stupides. Je n’éprouve pas de sentiment de supériorité vis à vis de quiconque. Il y a des talents dans l'administration congolaise seulement, le système ne permet pas à ces talents de s'exprimer pleinement. Jusqu'ici j'ai passé les 3/4 de ma vie au Congo.

Attention, ne prêtez pas vos propres vos tares aux autres. Ce n'est pas parce que vous aviez roulé les mécaniques dans les fora quand vous étiez diasporan, méprisant vos compatriotes à longueur de posts, et qu'une fois fonctionnaire dans un ministère au Congo, vous vous êtes aperçu que tous vos collègues n'étaient pas aussi incultes que vous l'imaginiez, ce faisant, vous avez décidé de faire pénitence en venant battre votre coulpe sur congopage que tout le monde doive s'inscrire dans la même démarche.

Et puis, entre nous, connaitre le France, internet et la télé n'a rien d'exceptionnel!

Tu ne savais même pas que la France est sur la GAR depuis 5 ou 6 ans (20 ans après le Bénin SVP) puisque tu continues à croire, avec tes prêt-à-penser qu'il s'agit de prêt-à-gouverner de Bretton Wood.


Quoi de plus normal. Ces outils ont été fourgués en premier aux pays dit en voie de développement avant d'être utilisés par les pays "développés" à la faveur notamment de la crise que connait le monde occidental.

Le premier séminaire de sensibilisation sur la GAR nous l'avons tenu à l'Hotel PROTEA au quartier Mantsimou (près OMS) à Brazzaville


Aucun intérêt, vous auriez bien pu tout aussi le tenir hôtel Pama sis avenue Loutassi, Brazzaville.

Sont intervenus pour sensibiliser les agents, un économiste congolais diplômé de l'université de Washington Colombia aux Etats-Unis, ancien DG de l'Institut supérieur de gestion à Brazzaville, expert international en administration publique; et un autre, toujours congolais, enseignant à Marien Ngouabi, ancien du ministère du plan, actuellement représentant du PNUD en Guinée Bissau (ce qu'il n'était pas en ce temps là)


37 ministères présents (parfois 4 représentants pour un seul ministere en raison du nombre de directions générales), 12 syndicats, 8 experts étrangers (mali, algérie, maroc, burkina faso, RDC, norvege etc...)


Donc il y avait bien des experts....

dont 3 seulement des organismes internationaux (Banque mondial 1, un sénégalais expert c'est à dire qui rend des taches pour la banque mondiale mais à d'autres occupations; PNUD 1, OFPA 1)


et des fonctionnaires internationaux. Que disiez vous déjà? je fantasmais, c'est ça?

Et dans le même temps vous avez la pression politique des bruits et des journaux qui murmurent que vous êtes entrain de préparer une conférence nationale. Des amis de la séécurité d'Etat vous appelle pour vous dire de ne plus dormir à la maison, on risque de vous arrêter.


:lol: :lol:

En peu plus sérieusement: vous auriez dû intitulé ce thread "un trimestre dans la vie professionnelle de Kamit" cela aurait eu plus de sens. La GAR n'est au fond qu'un prétexte pour nous convaincre que vous ne vous tournez pas les pouces au sein de votre ministère tout en égratignant les congolais expatriés au passage.


K.N.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par Matsolo kwende » Mer 24 Août, 11 10:02

Bonjour à tous,

afin de réhausser le niveau des débats autour de ce sujet, je demanderai aux interessés d'ôter cette composante polémique dans nos échanges.

Ce serait alors d'un intérêt crucial pour tous les participants de remettre les pendules à zéro afin de bien comprendre l'intérêt que poursuit le compatriote Kamit dans son soucis de vulgariser la thématique autour de la gestion des états selon le principe de GAR.

Si j'ai quelque chose à lui reprocher, c'est d'avoir lancé le sujet sans avoir au préalable donné la chance à ses interlocuteurs de s'impregner de cette thématique. La source de cette information devrait à mon avis être neutre, et ceci lui aurait évité le parrainage de cette idée de gouvernance des états selon le principe de la GAR. Il n'est pas trop tard, je mets alors un lien sur la toile qui débouche sur un document qui peut servir à certains d'entre nous à mieux cerner les enjeux de la problématique.

Dès que nombreux d'entre nous seront assez informés, les débats pourront continuer ...

Voici le lien: http://www.afdb.org/fileadmin/uploads/a ... 8-2012.PDF

J'y reviendrai ...

Matsolo kwende
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par K.N » Mer 24 Août, 11 10:34

Mais cher ami, la composante polémique que nous regrettons tous a été introduite par l'initiateur de ce sujet. C'est à lui que vous devriez vous adresser. C'est à se demander si son intention réel, en ouvrant ce fil de discussion, était bien de débattre de la GAR.


K.N.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Jeu 25 Août, 11 12:19

K.N.

Je n’ai plus ni le temps ni l’âge de la polémique. Ca ne m’intéresse pas les débats ou on prend l’information pour un affront personnel à sa grandeur.
Pour ta Ligue panafricaine, bonne chance à eux. Et si tu crois qu’ils sont enviables (comme tous ceux de la diaspora, mot synonyme de compétence et de génie, à t’entendre), et que le Congo déploie des stratégies pour les avoir avec eux, heureux pour toi. Ce n’est pas mon constat.

Maintenant, désolé que moi je ne parle que de ce que je connais, qui existe sur un terrain réel, testé comparé et approuvé, en l'occurrence ici, la GAR. Tu ne crois pas si bien dire quand tu lances que "GAR for every one". Au Rwanda ils avaient imprimé des t-shirt de vulgarisation de la GAR, et tapissé murs, panneaux géants et autobus de slogans qui disaient à peu près cela, et plus encore : "tout ce qui n’est pas GAR est dictature, la GAR c’est enfin la gestion ; Citoyens, exigez le protocole GAR" etc… Et ca a marché, nous connaissons tous les résultats.

Dans les principes de la GAR, vous devez savoir ce que nous faisons, la vulgarisation des activités est un point essentiel de la GAR. Alors souffre.

Je ne crois pas que la GAR va à elle seule développer le Congo comme Wally, ce robot laissé sur une terre polluée et désolée pour la nettoyer pendant que les terriens se la coulent douce sur une autre planète. Mais la GAR permet de structurer la manière de fonctionner des institutions dans l’efficacité, la participation de tous, la mesure du résultat. Et même si elle n’y arrive pas, elle permettra incontestablement de changer les mentalités dans l’administration et auprès des usagers.

Je sais que vous auriez préféré vous conforter dans vos idées reçues (et franchement bébêtes) que les gens seraient dans une espèce de mangeoire, paresseux, aspirés par je ne sais quel système, qu'ils ne font rien, qu'ils sont dans la désillusion, dans le dépit... ayant perdu la pureté du saint-homme de la diaspora, son génie etc… eh ben non, désolé, ce sont des fantasmes. En tout cas j’adore ce que je fais, c’est passionnant. Y’en a d’autres encore qui font des choses formidables, nous marquons des points aujourd’hui mesurables.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Jeu 25 Août, 11 12:41

Matsolo kwende a écrit :Bonjour à tous,

afin de réhausser le niveau des débats autour de ce sujet, je demanderai aux interessés d'ôter cette composante polémique dans nos échanges.

Ce serait alors d'un intérêt crucial pour tous les participants de remettre les pendules à zéro afin de bien comprendre l'intérêt que poursuit le compatriote Kamit dans son soucis de vulgariser la thématique autour de la gestion des états selon le principe de GAR.

Si j'ai quelque chose à lui reprocher, c'est d'avoir lancé le sujet sans avoir au préalable donné la chance à ses interlocuteurs de s'impregner de cette thématique. La source de cette information devrait à mon avis être neutre, et ceci lui aurait évité le parrainage de cette idée de gouvernance des états selon le principe de la GAR. Il n'est pas trop tard, je mets alors un lien sur la toile qui débouche sur un document qui peut servir à certains d'entre nous à mieux cerner les enjeux de la problématique.

Dès que nombreux d'entre nous seront assez informés, les débats pourront continuer ...

Voici le lien: http://www.afdb.org/fileadmin/uploads/a ... 8-2012.PDF

J'y reviendrai ...

Matsolo kwende


Merci Matsolo.
Je suis effectivement conscient du fait que j'aurai du commencer par présenter des exposés neutres pour la compréhension générale. Mais je ne le pouvais pas. Mon débit de connexion est vraiment bas, pour compiler pour vous des liens essentiels. Pis je savais bien que les gens de bonne foi feront cette démarche, les autres resteront épidermiques et polémiques. "Ca va rien changer" (alors qu'il n'y connait rien!); "Vous obéissez aux IFI" (idées reçues de gens qui n'ont jamais vu un representant IFI de leurs yeux). Laisse tomber Matsolo: on peut faire un débat à deux. Ceux qui sont ouvert à la connaissance se reconnaitront.

Toutefois ce lien que tu nous fournis, c'est de la GAR appliquée. Il ne définit pas les notions essentielles de base, mais explique le déroulement de l'implantation d'une gouvernance GAR et le rôle de la BAD dans la mise en place de ces politiques. J'ignore si en partant de rien, un tel rapport peut apporter de la lumière.

Je soulève quand même des points importants de ce lien pour mieux me faire comprendre.

Sur le point II, en page 9, "OPPORTUNITÉS ET DÉFIS EN MATIÈRE DE GOUVERNANCE" on peut lire: "Les principaux enjeux de gouvernance en Afrique sont : (1) un leadership visionnaire, (2) des institutions efficaces et (3) le développement des capacités internes."

L'action d'implantation de la GAR au Congo, telle que nous la menons, se situe sur le deuxième et troisième volet combiné que nous appelons "axe du renforcement des capacités interne" et que nous divisons en trois:
1. renforcement des capacités humaines (formations qualifiantes et continues à la fois sur la GAR et sur les métiers spécifiques),
2. renforcement des capacités institutionnelles (réforme de l'Etat en résumé, j'y reviens) et
3. renforcement des capacités techniques (matériel adapté).

J'ai dis "nous appelons", pas de façon informelle mais c'est ainsi qu'il est nommé dans le DSCRP (document de stratégie pour la croissance et la réduction de la pauvreté) du Congo et qu'il est confié à l'administration publique de le dérouler en orientations stratégiques et opérationnelles.

1. Renforcement des capacités humaines: sur la GAR c'est fait (en tout cas en cours et en très bonne voie). Renforcement sur les métiers, c'est plus compliqué parce qu'il faut les définir ces métiers de l'Etat. Eh oui, cela n'a jamais été fait. Pour calmer ceux qui attendent la brèche pour parler de "qu'est ce qu'on a fait en 50 ans?" (comme si c'est ma faute), le répertoire des métiers de l'etat en France date de 2006! Il a été monté toujours dans le même esprit de rationalisation intégré par la GAR.
Ainsi, nous profitons de la formation sur la GAR, pour qu'en exercice pratique, les initiés se mettent à élaborer les fiches de métiers qui les concernent. Une fois rassemblée, une commission pourra dépouiller et arbitrer pour sortir le répertoire des métiers de l'Etat. Le Mali a sorti le sien l'an dernier (aidé par le Maroc, le leader mondial dans le domaine), je vous assure que je les envie parce qu'il est vachement beau.

2. Renforcement des capacités institutionnelles: un grand pas a été fait avec le plan national de la réforme de l'Etat qui dit comment doit on désormais faire pour réformer une institution, modifier une loi ou créer une fonction. Le rôle de la mise en place du squelette GAR n'est pas de dire que le président doit perdre tel pouvoir qui va aller à telle structure, ou que le directeur général du trésor doit désormais être voté ou qu'il faut créer un conseil d'Etat. Comme je le disais tantôt, lorsqu'on est devant son clavier on se permet d'endosser toutes les fonctions. En même temps. Faut que Sassou tombe, faut que l'agriculture se dirige comme ça, faut que le Congo vote comme cela à l'assemblée générale des nations unies... La réalité est vraiment différente. Je comprends ceux qui me disent que "oui mais il faut d'abord que Sassou tombe"; oui mais on ne peut pas être soldat pour préparer un putsch réussi, et administrateur en même temps pour qu'en attendant le congolais ait son manioc, puis député en même temps pour modifier toutes les lois qui ne me plaisent pas (même député on est dans une commission et pas dans toutes!).
Ekonda a dit que l'administration dépend totalement de Sassou. C'est archifaux et anti-GAR parce que cette critique se limite au macro (nomination des DG par exemple) mais l'inspecteur de l'enseignement primaire à Kakamouéka, Sassou Nguesso n'est même pas au courant de 99% des décisions qu'il prend, et il a un impact réel sur la vie des enseignants, des élèves, des parents d'élèves, du village même puisqu'on a vu des écoles prendre du retard d'ouverture parce qu'un rapport d'inspection n'a pas été envoyé à temps. La GAR c'est la responsabilisation à tous les niveaux et le partage en commun de l'objectif final, car il dépend des efforts de chacun, de haut en bas. Voilà pourquoi tout le monde doit participer pour qu'ils adhèrent.

Revenons au renforcement de nos capacités institutionnelles, pour dire que l'armature est faite, il faut maintenant que chaque institution propose ses réformes structurelles entre techniciens qualifiés et expérimentées, renforcés par les usagers du secteurs (eux mês unis en association), des experts, et une vision des secteurs partenaires.
Et nous sommes entrain de le faire. Aujourd'hui même les simples programme d'enseignement d'un établissement de l'université Marien Ngouabi s'élaborent en large commission. J'ai participé entre autre à celui de l'IDR (ou on forme les agronomes), il y'avait les entrepreneur du secteurs, les coopératives agricoles, les laboratoires du secteurs, les commerçants, les industriels, les collectivités territoriales etc... Tout le mond ene vient pas dire qu'il faut mettre la phytopatologie au 3ème trimestre plutôt qu'au 4è, mais en tant qu'employeurs, usagers, administratifs, on a un constat à partager que les experts sauront traduire dans la production de leurs ingénieurs.

Ici se logent aussi le renforcement des capacités juridiques de l'Etat car trop de lois manquent encore, et trop de lois votées n'ont pas de textes d'application. Il faut parachever le dispositif juridique du paysn et c'est une tâche monstre!

3. Renforcement des capacités techniques: fait allusion à l'équipement administratif moderne et performant dont l'administration doit se doter. C'est sur ce dernier point que le désordre est le plus grand. Il y'a des ministères à la pointe de la technologie dans leur métier ou sur certains points, et d'autres qui sont réellement au moyen age. Vous avez un ministère comme celui de la Santé qui reçoit des aides du monde entier et en abondance comme des véhicules, ordinateurs, matériel médical (j'étais au CHU hier pour réévaluer mon degré de dégradation visuelle, l'équipement qu'ils viennent de recevoir en ophtalmologie, le cabinet ou je suis habitué dans le XVè à Paris n'en a pas. Certains grands hopitaux n'en qu'une seule de ses tables dans un bureau commun ou se retrouvent les ophtalmo pour des examens poussés, alors qu'au CHU y'en a un par ophtalmo, soit plus de 6). Je crois que c'est un don suisse. Alors qu'au ministère de la justice l'ordinateur est un luxe. Il faut trouver le moyen de réussir à coordonner le progrès dans le renforcement des capacités techniques.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Jeu 25 Août, 11 2:25

La question du leadership visionnaire (point 1° du rapport de la BAD) est très importante.
Oui, ça signifie que Sassou qui est vieux et à tout exprimé, et doit donc laisser la place à d'autres avec de nouvelles propositions. Ok. Mais ça ne tient pas que pour Sassou. Le leadership, c'est l'ensemble de la classe dirigeante, prise individuellement et en groupe. Ca se décline à tous les stades: le chef des institutions, les ministres, les secrétaires généraux, les DG, les préfets, les ambassadeurs... mais aussi les animateurs des partis politiques d'opposition comme du pouvoir, les syndicalistes, la préparation d'une élite de relève etc... Il ne s'agit pas de s'autodéclarer meilleur que Sassou, mais d'avoir le background nécessaire (et il faut le définir ce bagage) tant en terme de formation de base, d'expérience professionnelle réussie, de formation continue cumulée, de capacité de commandement, de communication etc...
Nous devons définir à quoi doit ressembler un leader (un grand chef donc) congolais.
Ca a l'air très subjectif, mais dans la GAR tout doit être normé, mesuré. TOUT. Y a pas de place au hasard. La GAR va nous conduire tous (ceux qui s'y engagent) à faire valider les ministres un à un devant le parlement. Et les députés qui valideront devront avoir un grille de critère, autant qu'un regard extérieur peut faire appel s'il y'a vice de forme.

La GAR nous oblige à imaginer des critères très sélectifs pour occuper des fonctions de chef de bureau, chef de service ou directeur central (ce qui existe ailleurs sans GAR et parfois de manière juste coutumière donc non écrite) nous devrons le graver dans la loi), si non plus loin, passer un concours pour occuper ces fonctions. Si les concours s'arrêtent au rang de directeur central, justifier d'au moins 5 ans à ce grade de DC pour postuler à un rang de DG. La encore, il faudra sans doute mettre en place une commission de validation des hauts cadres, ou les candidatures seront présentées et défendues, pour n'en retenir que trois à soumettre au conseil des ministres qui les nommes. Ce n'est que dans l'affinement des critères de compétence que nous pourrions avoir un leadership visionnaire.

Ce n'est pas de dire que "je suis de la diaspora, c'est facile de construire un métro j'ai vu faire le prolongement de ma ligne jusqu'à ma lointaine banlieue, donc je peux bâtir le Congo que je doterai de tramways et de TGVs, ce que Sassou n'a pas fait, d'où, je suis mieux que lui, je suis un visionnaire susceptible d'être un leader, ainsi je mérite de diriger le CFCO puisqu'en plus j'ai fait gestion à Grenoble ou j'ai fini en 1985, même si j'ai travaillé 12 ans en informatique après". Non c'est pas sérieux.
On se lève le matin, on a à dire sur les droits de l'homme au Congo, on sait critiquer le CHU, on dénonce l'accord avec Israel sur les armes, et on va créer un parti politique pour se prétendre capable de tout faire.
Avoir un leadership visionnaire, c'est avant tout structurer suffisamment les choses pour que ceux qui vont nous gouverner, aux niveaux conceptuels et décisionnels soit passés par des filtres apparents ou sousentendus, mais mesurables. Sans nuire à la démocratie bien sûr dans certaines fonctions.

Ce volet va être piloté par la présidence de la république. Son secrétaire général particulièrement. Là encore, une planification participative aura lieu, et le document final désignera les postes considérés comme faisant parti du leadership, en proposant également les critères de sélections.
Ne vous inquiétez pas, dans ce genre de projets, les freins ne viendront pas d'en haut (je n'imagine pas de critères qui écarteront un officier qui a gouverné un pays durant 30 ans), mais ils viendront de vous et moi parce que chacun d'entre nous voudra s'y retrouver. Quand on décidera d'écarter ceux qui n'ont aucune expérience locale, les "diaspo" vont lever les boucliers (même si on s'en fout ils n'ont aucun impact); quand on exigera au moins une expérience internationale ou dans un autre pays, le cadre congolais de base passé par l'ENAM "puis plus rien", se sentira blessé. C'est difficile, mais il faut les définir très objectivement, et si on ne trouve personne qui correspond, ouvrir des brèches de formation ou de rattrapage pour ceux qui s'en rapprochent.

En tout cas, le travail est en cours.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par K.N » Jeu 25 Août, 11 1:13

kamit a écrit :K.N.

Je n’ai plus ni le temps ni l’âge de la polémique.


Vous revenez à la raison; c'est bien. C'est par là qu'il fallait commencer. La prochaine fois qu'il vous prendra de parlez de la GAR ou d'un autre machin du genre, contentez vous d'ouvrir votre thread et de débiter tranquillement votre speech, plutôt que de faire de la provocation puérile. Ceux qui le voudront viendront débattre avec vous.

Pour ta Ligue panafricaine, bonne chance à eux. Et si tu crois qu’ils sont enviables

Je suis sure que la Ligue Panafricaine du Congo-Umoja saura apprécier ce vœu à sa juste valeur, et je suis aussi sure qu'elle ne souhaite pas être enviée, ni par vous ni par qui que ce soit d'autre.


Sur ce :noel


K.N.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par kamit » Jeu 25 Août, 11 4:13

La GAR est compréhensible avec des éléments concret comme ça:
Les fonctionnaires disent à quelle heure ils partent et pas à quelle heure ils viennent, nous a appris Ekonda.
Bien.
Quel est l'impact souhaité que les gens arrivent à 7h et finissent à 14 heures (horaire légal)? Qu'est ce que l'on veut mesurer ici, pour quel effet? Car une présence au poste à ces heures là, ne justifie pas forcément un rendement. La GAR préférera assigner des objectifs par agent, par service. On détermine ce qui est faisable en 7 heures, et on vous note dans l'exécution réussie de vos missions en 360 heures, c'est à dire un trimestre. Dans certains emploi, il reste de rigueur de remplir ces heures, et ça se comprend. Les enseignants, les guichetiers et autres personnels de santé par exemple. Mais cela ne se justifie pas dans le reste de l'administration où l'habitude est plutôt de 9h-16h.
Cet horaire de 7-14 avait été mis en place, rappelons-le, parce que lorsque les agents quittaient le service à midi, ils ne revenaient plus à 14 heures pour faire leur deuxième tranche. Mais en permettant aux cadres cette flexibilité du temps de travail, il n'est pas rare que l'agent reviennent bosser samedi, voir dimanche pour rattraper du travail en retard. Car de sa notation, dépendra sa promotion.

K.N. monoko ya pamba vraiment. Nous sommes entrain de travailler à la réponse du parti suite au congrès du PCT et la quasi disparition du RMP, nous avons des sénatoriales dans 2 mois, les législatives ensuite, une moyenne de 10 potentiels candidats MCDDI dans 75 circonscriptions; tu crois vraiment que j'ai le temps de jouer dans la cour des groupuscules électroniques? Ah K.N.! Tu ne peux pas me battre au jeu de la polémique.Je l'ai inventé, tu l'as dit. Mais moi en plus d'être un polémiste, j'avais de la ressource. Laisse tomber. Tu as voulu faire le donneur de leçon sur un sujet que tu ne connais pas, ça n'a pas marché, tu arrêtes. Au lieu de m'expliquer comment je dois écrire.

J'ai toujours souhaité un forum ou les sujet sont modérés par celui qui les ouvre. Si c'était le cas, je t'aurai banni de ce débat dès le deuxième jour.
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Re: Gestion axée sur le résultat

Message par P. Gnoka » Ven 26 Août, 11 10:43

Salut Kamit & à tous,
Je suis juste passé pour te faire un petit coucou et surtout pour te dire de prendre soin de toi ;) .
Quant à ce débat sur la GAR (Gestion axée sur les Résultats) ou RBM (Results-Based Management), je le trouve assez maladroitement lancé. Mais bon, on peut tjours recadrer un sujet pour mieux l’orienter. En tout cas, je ne m’attarde plus dans ce coin pourri volontairement par Richard & Gus. J’y reviendrai certainement car je tiens à ce site dont je reste un membre éminent… Toi aussi ! lol
Pour l’instant, mon pavillon est planté là-bas chez Ya Mwindos où le Big G. tente de raisonner les petits intégristes en herbe.
Cela dit, le RBM n’est pas une nouvelle invention magique pour sauver les nations de la misère. Les exemples de réussite de politiques économiques et sociales foisonnent dans le monde entier. Toi qui a longuement vécu en occident es sans oublier que les pays du nord d’Europe sont des vrais exemples de réussite de politiques économiques et sociales. En Suède, comme tu le sais, les ministres font la queue, déjeunent et dinent dans des brasseries ; ils n’ont pas de chauffeurs. De nombreux ministres ont tout juste le niveau bac. Il n’y a pas de Sénat. La morale, la probité et le respect des droits humains sont des valeurs qui forcent l’admiration. Le Danemark, la Norvège, la Suède ou la Finlande… sont moins riches (en termes de PIB ou PNB) que l’Espagne et l’Italie ; mais, bien plus riches en termes d’équilibres sociaux et bonheur des citoyens.
Au Congo, l’urgence est dans la reconquête des valeurs humaines (la morale, le travail, la probité,…). Très franchement, je n’y crois pas. Kamit, n’oublie jamais d’où tu viens. Mon petit gars, tu me fais peur. Pendant un moment, j’ai douté… mais à la fin, j’ai la certitude qu’il s’agit bel et bien de TOI :o .
Pour faire bref, et ne pas m’enliser dans un discours fleuve (à la Mwana Mbocka ou toi-même :lol: ), je tenais à te rappeler que le Congo ne souffre pas du manque d’un modèle de développement. Si je ne me retenais pas, je te dirais une grossièreté… du genre : allez-y mettre votre GAR dans le… Poûah !
Fraternellement,
GNOKA.
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