A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Débats sur le Congo, réflexions sur ce qui s'y passe, sur son avenir, la recherche de solutions.

Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Jeu 30 Juil, 15 10:04

Voilà ce que l'université Marien Ngouabi ne pourra jamais avoir le luxe de se payer : un concours inter-universitaire congolais de qualité pour faire ressortir les meilleurs thèses de recherche :
https://www.youtube.com/watch?v=e0ZGbaahbK0

Et vlan !
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Jeu 30 Juil, 15 10:17

Un plumage qui attire les hommages :
http://www.acfas.ca/publications/decouvrir/2015/05/plumage-attire-hommages

noir bleuté ! une question de longueur d'ondes et sa captation !

Yes I !
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Ven 02 Oct, 15 6:44

Les extrêmes se battent entre eux ;
cent à deux cents personnes qui s'en veulent.

Les dragons, petits frères des black_panters :
https://youtu.be/1lzHdeZ5XeI
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A

Message par sycie l'impérative » Ven 02 Oct, 15 7:39

C'est les photos d'images de congolais qui a réveillé les noirs aux états-unis pour demander le respect de leurs personnes et de leurs droits... ça a pris presque 70 ans...

See :
[url] En 1899, Reuter diffusait l’interview de Frank Andrew ex-fonctionnaire de l’EIC, qui dénonçait l’état de guerre régnant au Congo. Celle-ci sera publiée dans certains journaux britanniques dont le Times. A l’étranger, plusieurs personnalités se sont particulièrement dressées contre le régime mis en place par le roi au Congo. Il s’agit de George W.Williams , Edmund Dene Morel et Roger Casement .

Le premier, américain, après un voyage de plusieurs mois au Congo écrivit notamment une lettre de 16 pages au roi en 1890. Celle-ci dénonçait, de même qu’un rapport adressé au président des Etats-Unis, le système et ses abus. De larges extraits parurent en Angleterre, aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne, en France et en Belgique.

ED Morel, anglais, ayant été au service de la compagnie maritime de Liverpool "Elder Dempster" qui détenait le monopole de transport de l’importation ainsi que de l’exportation de l’état du Congo, mena une campagne sans relâche à partir de 1901 contre le roi et l’EIC via la rédaction de livres, de discours et de divers articles.

Ses sources d’informations furent des fonctionnaires de l’état du Congo, des missionnaires ainsi que des documents. Il avait des alliés au Parlement britannique, au sein des organisations humanitaires comme l’Aborigines Protection Society. L’action menée par Morel et ses partisans politiciens allait conduire le Foreign Office à demander un rapport sur la situation dans l’EIC. Il fut réalisé par le consul britannique au Congo : R.Casement. Ce rapport parut début 1904, mais fut modifié par le Forein Office qui supprima tous les noms en laissant uniquement les initiales.

Peu de temps après, les deux fervents opposants au régime Léopoldien au Congo se rencontrèrent. Morel fonda la Congo Reform Association (CRA). Il allait faire pression sur les gouvernements belge, britannique et américain, notamment par l’intermédiaire de la presse dont le Times pour lequel il écrivait. Le but de Morel était que Léopold II abandonne le Congo.

En 1906 éclata aux États-Unis un scandale provoqué par la corruption du républicain Kowalsky par le roi Léopold II. Ce fait allait précipiter le vote d’une résolution demandant une enquête internationale sur le Congo. Quelques mois auparavant, le roi avait lui-même créé sa commission d’enquête en vue de démentir les propos des diverses attaques dont lui et son entreprise coloniale faisaient l’objet de toutes parts. Celle-ci était composée de 3 magistrats : un Suisse, un Italien et un Belge. [/url]
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Ven 02 Oct, 15 7:55

http://www.africultures.com/php/?nav=article&no=9554

UNE SOIF D'INDÉPENDANCE (1ÈRE PARTIE) De la traite négrière à la naissance d'une conscience africaine Dénètem Touam Bona
Nous sommes le 30 juin 1960, le roi Baudoin atterrit à Léopoldville - l'actuelle Kinshasa - afin de renoncer à sa souveraineté sur le Congo. C'est le jour de l'indépendance ! Pour rejoindre le Parlement où il doit annoncer le transfert de ses pouvoirs au futur gouvernement congolais, le roi des Belges monte dans une somptueuse décapotable américaine.


Voilà pourquoi la diaspora est en grande colère : les images de la souffrance des congolais, et non leur propre souffrance... Kagamé et son grand ami El Sassoufi, grand amateurs d'ex_politics, ségrégationistes, tribalistes, haineux, ne doivent pas vous tromper ; ils essaient d'inverser le sens de l'histoire... Eux ils apprennent la haine, le séparatisme, la domination, pour l'amour du pouvoir....

La diaspora s'est toujours mobilisée pour leurs pays, leur pays, le Kongo, envoyant tout ; argent, habits, médicaments, etc... Ce n'est pas comptabilisé dans les comptes de l'état car ces gens pratiquent la traite jusqu’aujourd’hui ; nous sommes dans la balance des "invisibles" de l'état que ce soit en Europe ou dans les comptes d'échange, sans aucune définition, et ils masquent les valeurs car ce sont eux qui bouffent les cotisations des travailleurs. Quand nous consommons nous payons les taxes aussi... Les diasporas contribuent plus que les autres car on ne leur rétrocède rien.
Vos grands types eux jouissent de détaxe et ne paient jamais d'impôts.... mais bouffent tout le pognon de l'état.

Le pire est qu'ils se réjouissent du malheur des autres et passent leur temps à se moquer ; c'est parce qu'ils ont peur !
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Message par sycie l'impérative » Ven 02 Oct, 15 8:04

We shall overcome :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_c%C5%93ur_des_t%C3%A9n%C3%A8bres

Dans Les Origines du totalitarisme (1951), Hannah Arendt utilise Au cœur des ténèbres pour analyser un des facteurs explicatifs du totalitarisme ; ses vues sont loin d'être actuellement partagées par les historiens.

L'intrigue générale du texte présente certains points communs avec celle de la nouvelle intitulée L'Homme qui voulut être roi
de Rudyard Kipling, texte paru en 1888.
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Mar 06 Oct, 15 7:11

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Message par sycie l'impérative » Mar 06 Oct, 15 7:12

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Message par sycie l'impérative » Lun 19 Oct, 15 5:09

Intellectuels et étudiants africains à Paris à la veille des indépendances (1945-1960)
Philippe Dewitte


http://books.openedition.org/psorbonne/989?lang=fr
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Lun 19 Oct, 15 5:12

Paris, lieu de création et de légitimation internationales
Pascal Orya

http://books.openedition.org/psorbonne/993


falloir faire sécession du chaos, tous à la Sorbonne !
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Message par sycie l'impérative » Lun 19 Oct, 15 5:17

Paris capitale éditoriale des mondes étrangers
Jean-Yves Mollier ;

extraits :
Les littératures maghrébine et négro-africaine
24 Voir Paris et le phénomène des capitales littéraires, op. cit.. T. I. Charles Bonn. « Paris et la (...)
25 Voir Histoire littéraire de la France, dir. Pierre Abraham et Roland Desné, Livre Club Diderot. Pa (...)
26 Idem.
27 Ahmed Khatibi. Le Roman maghrébin. Maspero. Paris. 1968.
13Pour Charles Bonn, le concept même de roman algérien s’est forgé à Paris dans les années 50 alors qu’il était inconnu au Maghreb24. Cette littérature est née entre 1945 et 1962, au moment où Emmanuel Roblès ouvre aux éditions du Seuil la collection « Méditerranée ». Certes Forge, à Alger, avait fait connaître les premiers poèmes de Mohammed Dib et de Kateb Yacine mais c’est à Paris que Mouloud Feraoun publie en 1950 le Fils du pauvre avant d’entrer au Seuil. Mouloud Mammeri écrit la Colline oubliée en 1952, Mohammed Dib la Grande Maison la même année et l’Incendie en 1954. Albert Memmi a publié en 1953 la Statue de sel chez Buchet-Chastel, puis Portrait du colonisé en 1957. Le Marocain Driss Chraïbi confie le Passé simple à Denoël en 1954 avant de passer au Seuil où Yacine publie Nedjma en 195625 Paradoxe des intellectuels teintés de nationalisme, il fallait être reconnu à Paris pour espérer faire entendre sa voix en Algérie, au Maroc, en Tunisie et, plus largement, dans le monde arabo-musulman. La capitale française exerce une influence prépondérante sur cette génération et, contrairement à ce qu’avait prédit Albert Memmi, à savoir « le tarissement naturel de la littérature colonisée » après l’indépendance26, ce mouvement ne s’est pas estompé après 1956 ou 1962. Toutes les maisons d’édition mirent leur point d’honneur à posséder « leur Arabe de service » selon le mot cruel d’Ahmed Khatibi27 et la vogue actuelle de Tahar Ben Jclloun doit beaucoup au travail effectué pendant ces années de fondation. Ni Alger, ni Rabat, ni Tunis, ni Tripoli, ni Le Caire, Damas ou Bagdad, voire Beyrouth, ne sont parvenues à remplacer Paris et la création de l’Institut du monde arabe, décidée en 1974, n’a fait qu’entériner cette suprématie incontestable. Sur ce point, une conclusion s’impose : dans l’espace de ses anciennes dépendances nord-africaines, la France a conservé le leadership intellectuel malgré une guerre longue et détestable. L’action de ses penseurs opposés à l’utilisation de la torture a contribué au rayonnement ancien de la métropole et fait pardonner aux colonisés les crimes de ses militaires et les palinodies de ses hommes politiques.

28 Jacques Chevrier, « Autour de la revue Préseme africaine », in Paris et le phénomène des capitales (...)
29 Journal officiel du 19 septembre 1946.
14En Afrique noire, un phénomène identique priva Dakar, Abidjan, Brazzaville ou Kinshasa de toute possibilité de peser sur la naissance d’une littérature. Il est vrai qu’ici l’édition locale n’existait pratiquement pas, à la différence d’Alger. Dès le milieu des années 30, la Société africaine de culture s’était installée à Paris et sa revue, Présence africaine, aidait à faire connaître les réalités du continent noir. Jeune Afrique, Notre Librairie, Recherche pédagogique et culture s’ajouteront à Présence africaine après la guerre. Dirigée par Alioune Diop, patronnée par Sartre, Gide, Camus et Leiris, la revue, très franco-centriste, adopte avant 1955 un parti-pris d’exaltation des anciennes civilisations noires. Elle fait aussi découvrir les récits des Africains, tel Un nègre à Paris de Bernard Dadié en 1959, après le Docker noir de Sembène Ousmane en 1956 et l’Etudiant noir d’Aké Loba en 1960, publiés, eux, dans de petites maisons comme Debresse28. Avec l’Unesco et l’Agence de Coopération culturelle et technique (AGECOP), ces périodiques seront les foyers d’où irradiera la culture africaine. Léopold Sédar Senghor s’était écrié à la tribune de l’Assemblée nationale constituante, le 19 septembre 1946 : « C’est ainsi qu’ensemble nous créerons une nouvelle civilisation dont le centre sera Paris, un humanisme nouveau qui sera à la mesure de l’univers de l’homme »29. Les morts de Madagascar, un an plus tard, ne stériliseront pas ses espérances et, en 1948, il publiera l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française préfacée par Jean-Paul Sartre. Avec ses amis, les Sénégalais Lamine Diakhaté et David Diop, il cherchait à réunir, autour du concept de négritude, les Antillais qu’il fréquentait. Aimé Césaire, son compagnon, Jacques Roumain et bien d’autres qu’avaient séduit ses Chants d’ombre en 1945.

30 Voir Jacques Rancourt in Histoire littéraire de la France, op. cit., T. 12, VI, ch. 3. « la littér (...)
15La sortie de Peau noire, masques blancs, au Seuil, en 1951, constitua un événement parce que l’auteur s’affirmait comme un futur leader tiers-mondiste. Son succès ne doit pas cacher l’existence d’une littérature négro-africaine moins politisée, plus proche de sa voisine du Maghreb. Dans le domaine du roman, les œuvres les plus marquantes ont été celles du Congolais Jean Malonga, Légende de M’Pfoumou Ma Mazono en 1954. du Guinéen Camara Laye, l’Enfant noir en 1953, du Camerounais Mongo Béti, Ville cruelle en 1954 ou du Sénégalais Sembène Ousmane. O pays mon beau peuple en 195730. On l’aura compris, aucune de ces œuvres n’a connu ni les tirages ni le retentissement des précédentes et c’est aux Antilles que la littérature négro-africaine la plus dynamique est née. Césaire en avait été le héraut avec son Cahier d’un retour au pays natal en 1939 mais le Haïtien Jacques Roumain, trop oublié aujourd’hui, fut salué par la critique unanime lorsque les Editeurs français réunis publièrent Gouverneurs de la rosée en 1946, un an après sa mort. La Montagne ensorcelée avait été lancée en 1931 et Griefs de l’homme noir en 1939. Ses poèmes dont Sales nègres, un des plus beaux et des plus forts, exprimaient la révolte d’un homme qui fut l’un des fondateurs de la Revue indigène avant de créer le Parti communiste haïtien. Edité et traduit dans le monde entier, notamment dans les deux langues utilisées en Amérique, l’espagnol et l’anglais, il contribuait encore, après 1945, et bien que décédé, à enrichir la littérature négro-africaine d’expression française. Ses compatriotes René Depestre et Philippe Toby Marcelin, les Martiniquais Lionel Atuly et Georges Desportes ont préparé au même moment la France à écouter plus attentivement les écrivains francophones qu’ils soient africains ou antillais. Comme pour la génération précédente, le voyage de Paris demeurait une nécessité et c’est par le canal de l’édition française qu’ils espéraient être éventuellement diffusés dans le monde entier.



http://books.openedition.org/psorbonne/995
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Lun 19 Oct, 15 5:38

http://www.cndp.fr/crdp-reims/cinquieme/page10.htm

Message du président Coty au Parlement le 29 mai 1958

INA
Le retour de De Gaulle

Mendès France vote contre l'investiture du général de Gaulle


Sortant du silence qu’il observait depuis plusieurs années, le général de Gaulle avait déclaré dès le 15 mai qu’il était prêt à « assumer les pouvoirs de la République ».
Le 27 mai, après avoir rencontré le président du Conseil Pierre Pflimlin, il avait annoncé dans un communiqué qu’il avait « entamé le processus régulier nécessaire à l’établissement d’un gouvernement républicain ».
Le 29 mai, le président de la République, René Coty adresse un message au Parlement dans lequel il annonce qu'il démissionnera si l’Assemblée refuse d’investir le général de Gaulle à la tête d’un gouvernement ayant pour mission d’assurer « le salut de la Patrie et de la République » :

« Dans le péril de la Patrie et de la République, je me suis tourné vers le plus illustre des Français, vers celui qui, aux années les plus sombres de notre histoire, fut notre Chef pour la reconquête de la liberté et qui, ayant ainsi réalisé autour de lui l’unanimité nationale, refusa la dictature pour rétablir la République »


Si des enfants le savent, pourquoi les adultes l'ignorent ???
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Re: A PROPOS DES NOIRS (cherche éditeur)

Message par sycie l'impérative » Lun 19 Oct, 15 11:02

Depuis 2008, les caciques du Pct eux jouent des représentations, un peu comme les rôles après la fin de l'esclavage :
"Black-face" :
[url] https://youtu.be/Onta4Hig0c4 [/url

Aaaah, la dale en fin de règne...
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