Très chère Yoka,
Je vois que tu es très ouverte à la discussion et que tu ne tournes pas autour du pot. Chapeau ! c'est exactement ce type de discussion qui m'interesse et une congolaise qui descend dans l'arène après avoir lu tout ce que nous avons écrit ici tout en gardant son sang froid, a toute mon estime.
Déjà tu m'as l'air de bien connaître le sujet. Pour ne pas dire que tu m'as l'air d'une femme mure.
Si tu connais les noms des femmes qui ont été cité ci-haut et leurs "petites histoires" alors forcément que tu es au dessus de la quarantaine. Donc tu es dans ma cible des 40-45 ans ou juste légèrement plus. Et vu la fluidité de ta plume tu dois avoir BAC+10.
Je le répète, tu es exactement le petit point noir que je ciblais.
Tu es exactement (et ça se voit) cette femme congolaise dont je dis a la clé du problème entre ses mains.
Tu es exactement cette femme congolaise en laquelle j'ai cru, aux cotés de laquelle je me suis battu, et qui m'a trahi en s'asseyant sur les principes pour lesquels nous avons lutté.
Par exemple quand tu écris ceci :
Si les hommes ont des maîtresses c'est parce que les femmes laissent faire? une permission n'est pas nécéssaire pour tromper sa femme ou mari. C'est une excuse minable. Et la morale des hommes dans tout ça? Penses-tu que les femmes n'ont pas envi d'avoir 10 hommes? le but du jeu devrai être de se retenir par amour pour l'autre ou par sens de la morale ce qui fait défaut à bon nombre de congolais. Il y en a un ici qui s'est vanté de fréquenter les congolaises justes pour les voir s'humilier devant lui! et il se croit mieux que nous.
Qu'est ce que l'on fait lorsque les hommes se comportent ainsi ?
Qu'est ce que t'as à faire avec les hommes qui ne pensent qu'à humilier la femme ?
A la fin de ton message précédent, tu donnes un début de réponse que j'apprécie.
Pour ma part je ne m'imagine pas passer mon temps à courtiser mon mari(je n'en ai pas d'ailleurs le temps), à le bichonner après qu'il se soit payé ma tranche à imaginer mille et un truc pour le séduire.Je suis la bête à une patte. Dommage pour moi.
C'est exactement ce qu'il faut faire. Mais tu n'es pas obligée de te marier avec un congolais. Allez voir ailleurs. Je l'ai dit, je le répète ma décision de ne jamais épouser une congolaise était prise à 18 ans quand j'ai bien découvert qui elles étaient. ça ne me correspondait pas. C'est pas ce que j'attendais d'une femme, d'une campagne. Je l'ai trouvé avec la française.
Pour moi, la femme française c'est la femme idéale. C'est celle qui me correspond. Dans la mentalité j'entends. Ce n'est pas une question de peau. Une congolaise qui aurait été élevée dans la culture française est pour moi "une française", j'en aurais rencontré une comme ça avant ma chère et tendre. J'aurais sauté dessus. Pardon j'aurais été tous les soirs en bas de sa fenêtre lui réciter des poèmes une fleur rose à la main.
Oui ma chère Yoka, pour tout t'avouer, je te dirais qu'avant de me laisser glisser la corde au cou (pardon, qu'est ce que je raconte). Avant de me laisser mettre l'alliance autour de l'annulaire, engagement sacré chez moi. J'ai, comme beaucoup, longuement réfléchi avant de m'engager.
Malgré que j'étais ivre d'amour pour ma destinée. On est resté 10 années en vie maritale (même studio) sans enfant avant de franchir le pas. Car comme tu dois le savoir un mariage mixte c'est pas si simple malgré ce que l'on dit. Et moi je me voyais pas vivre ailleurs qu'à TALAS.
"Je te suivrai jusqu'au bout du monde", "je dormirai sur des nattes s'il le faut", "j'irai me baigner sans problème à la Tsiémé", "j'irai sans problème dans vos toilettes où tu es accroupi et la tête dépasse les petites tôles qui font mur des toilettes".
Elle me disait tout ça ma femme et moi je lui disais chérie Talas c'est pas "out of Africa". ça c'est ce qu'on te montre à la télé, la réalité sur place c'est autre chose. Et moi yankee, ma maison ça sera à TALAS et nul part ailleurs. Je n'irai jamais vivre au centre ville parceque je ramène une "moundele madesu".
Ces discussions nous ont pris 10 ans. Malheureusement fauchés à l'époque, on a pas pu faire de séjour à TALAS pour qu'elle voit de ses propres yeux, où elle allait vivre avec ses enfants.
Pendant ce temps, (j'avoue honteusement) que je lorgnais du coté de la congolaise noire-noire ayant la culture française. C'est à dire qui paye son resto par exemple.
Je me disais que ça serait plus facile pour elle de se fondre dans la population locale de TALAS plutôt qu'une moundele madesu qui serait la risée des gamins de TALAS lorsqu'elle se mettrait à courrir derrière la petite Inga, elle même coursant un coq dans les rues du quartier. Ou encore lorsqu'elle prendrait le fula-fula ou le cent-cent pour se rendre à son travail ou au marché.
C'est nullement méchant pour ma femme ce que je dis ici, car cette discussion nous l'avions eu ensemble. Bien sûr, elle me disait qu'elle allait s'adapter. "Ce que pense les gens elle s'en fout". Pour elle, "il n'ya que moi qui compte". ô que c'était mignon à entendre. Mais ça c'est de la poésie. La réalité c'est autre chose.
Mon lorgnage chez les congolaises noire-noires supposées avoir la culture française m'a convaincu que j'avais un trésor à la maison. Elles sont pires que celles qui viennent droit du pays. Sous des bonnes manières se cachent des vampires. Tout dans le matériel. Ne font aucune attention dans les dépenses. Factures téléphoniques catastrophiques. Parfum de luxe, vêtements à griffes.
Qui paye ? le compte soit disant "commun", où elle fait semblant de mettre 500 francs tous les mois. Quand bien même elle dépense 5000 F dans le même mois. Voilà ce qui chnage avec la congolaise culture française. Elle a cette intelligence là. "le trompe oeil".
Juste pour te dire chere Yoka. Plutôt que de se battre à vouloir changer la mentalité des gens allons là où les mentalités nous conviennent. Que ceux qui trouvent la congolaise ou le congolais super (dans la mentalité que nous décrivons ici) les prennent. Les sado-masos ça existe.
Dernier point.
Et il faut arrêter avec ce discours ringard, exactement le même que tenais ma mère. "la pauvre femme qui ne travaille pas".
Vous en connaissez des femmes qui ne travaillent pas au Congo ?
Une femme trouve plus facilement du travail au Congo qu'un mec (le pouvoir de fesses ?)
Toute nana diplômée qui va au Congo, revient en disant qu'on lui a proposé du boulot là bas. Nous quand on y va, il n'y a jamais rien.
Le taux de chomage chez la congolaise au congo n'est pas plus élevée que chez les hommes. Toutes mes soeurs et cousines, je dis bien toutes travaillaient au Congo. Donc elles avaient les moyens de leur indépendante. Cessez de nous raconter n'importe quoi à ce sujet. Vous répétez à la péroquet le discours de nos mamans d'il ya 30 ans.
Mais c'est vrai il y a une constante qui revient et pas seulement au Congo et qui maintient les femmes dans un foyer-enfer :
"si je reste, c'est à cause des enfants"
c'est vrai que ça . ça te coupe la langue.
TITUS 74