Nous les avions données pour décisives, mais les législatives qui se sont tenues au pays, se sont révélées d’une irritante conformité aux traditions congolaises de toujours. Même inorganisation,même cafouillage, mêmes tricheries, violences et même guerre : le Congo a fait comme toujours.
Parler de décisive d'une élection législative pour une assemblée que tout le monde [même le pouvoir] reconnait sans pouvoir, c'est à la fois user de mots que l'on ne comprend pas pour expliquer des faits dont on a aucune maitrise.
Et quand monsieur évoque [je cite:] <i>l'irritante conformité aux traditions electorales congolaises</i> l'homme averti serait tout de suite tenté de demander à ce nouvelle expert de l'histoire politique congolaise (sic) de nous rappeler (il n'y a que 46 ans d'histoire électorale, ça devrait être facile) les périodes et élections similaires à celles-ci d'où il aurait conclu à une tradition.
Car Monsieur dit n'importe quoi. En monopartisme (28ans!), le vote était obligatoire et les législatives en liste unique. Pas possible donc de voir frauder un candidat, pas possible d'avoir moins de 99,99% d'électeurs. En multipartisme, on a jamais assisté à une élection où certains leaders sont exclus du pays, pire sans aucun motif avouable.
Donc la situation actuelle est bien unique et ne fait appel à aucune coutume, à aucune normalité congolaise sur quelque point que ce soit. Il ne s'agit là que d un délire émanant d'un profane en la matière, handicapé dans le jeu de l'analyse et ignorant complètement le principes du sujet. Et ce n'est pas lui qui me contredira il sait qu'il ne peut pas parler de politique avec moi.
Je passe sur les mots collés bêtement et que je ne comprends pas, pour vs faire lire ceci:
Mais chacune de ces « avancées » est une face de la médaille car, comme toutes les médailles, on n’a rien vu tant qu’on n’a pas découvert le revers. Quelle que soit la qualité du second tour, elle n’effacera pas les à-peu-près du premier. La CONEL a écarté des candidats parfois de poids pour des motifs parfois valables, mais elle n’a pas réussi à désarmer le soupçon que ces mesures avaient des visées partisanes
Ici il s'agit d'une question de style qui prouve bien que cet homme est veilleur de nuit et il n'a jamais fini sa classe de 4è (pour apprendre les dissertations).
La 1ère phrase est en totale contradiction avec le reste du texte. Et l'expression "<i>revers de la médaille</i>" est utilisée à tort et à travers.
Pour le fond, c'est encore plus incongru. Qu'est ce qui justifie le poids des candidats dont-il parle? leurs noms à voyelle? la parenté avec le président-dictateur? Qui parmi ces candidat soit disant de poids avait gagné ou s'était même présenté durant les consultations démocratiques, libres et reconnues telles par tous, l'élection de 1992?
Il poursuit le crime littéraire. Lisez plutôt:
Quant à la pléthore des candidats, signe de vitalité dans une démocratie qui veut s’exprimer, elle est aussi, hélas, la marque d’une avidité à peine cachée. Les violences, montrent que l’appât du gain a fait sortir des couteaux de leurs fourreaux. Peu sérieux, les électeurs qui croiront qu’on s’est battu pour eux !
Mama na ngay!
Primo, le nombre de candidat n'a jamais signifié vitalité. C'est idiot, c'est absurde c'est un non sens. En 1993 apres la dissolution qd Lissouba voulu organiser à la va-vite des elections, il suffit que le MCDDI annonca qu'il ne voulait pas être candidat à la mascarade, que des centaines d'individus se déclaraient prêts, espérant ramasser ce que le géant ne voulait pas prendre.
Secondo, qualifier le Congo d'une démocratie est d'un ridicule que même Ibovi ne se permet pas, préférant parler de l'effort pour arriver à une démocratie. C'est un lachage abusif de mot, une usurpation de concepts pour exprimer les échos d'un esprits complètement vide, complètement analphabète et totalement perverti. Cela n'a aucun sens ni au point de vue du des théorèmes de la sience politique ou sociologique, ni au point de vue littéraire. C'est une abération, une insulte à l'intelligence.
Tertio, la convoitise d'une fonction politique est présentée par le Parti de Sassou comme un crime, une honte. Car selon eux, il faut attendre sagement que Sassou vous nomme. IL N'EN EST RIEN!!!. Chers compatriotes soyez ambitieux.
Ouvriers, rêvez de racheter l'usine de votre patron et oeuvrez sans relache dans ce sens.
Mal administrés, et illettrés fûtes-vous, préparez-vous à prendre les fauteuils de ces incapables qui prétendent vous gouverner. Cultivez-vous, formez-vous battez-vous, formez-vous et briguez à toutes les fonctions qui vous serons ouvertes. C'est faux il n''y a aucune avidité, aucune honte, aucune gene a vouloir gouverner. Le pays n'appartient pas à Sassou comme l'air appartiendrait à Dieu.
Et pour finir, la dernière phrase suffirait à elle seule à faire interner en psychiatrie ce piètre homme. Il regrette que des candidats ne se soient pas battus pour les électeurs, alors que le candidat ne peut pas se batre pour l'électeur avant d'6etre élu. Quand on ne sait même pas à quoi sert une élection, à quoi doit-on s'entendre d'un candidat etc, quel courage d'oser aborder ces sujets là.
Au total donc, nous avons une élection conforme à une triste tradition. Face à la soif d’une démocratie vraie qu’exprime notre peuple par tous les signes, on ne nous donne à voir que de pitoyables répétitions saupoudrées d’un vernis de pluralisme par conformité aux dogmes de l’heure.
La soif d'une démocratie est donc exprimée, selon le politologue Benda Bika par le nombre des candidats. Le trop faible taut de particpation avoué par le régime (20%; sans oublier que selon toute vraissemblance et toute étude de terrain -car j'y étais- elle ne dépasse pas les 8%) est donc tout à fait négligeable. Le pays vibre sous l'ère démocratique. N'est-ce pas de la folie?
Même l’opposition, qui devait jouer un rôle clef de levier pour une alternance authentique, ne s’y est pas pris autrement. On l’a peu entendu sur les progammes, peu vu en débats face au camp en face. Comme si tous nos futurs députés, quelle que soit leur étiquette politique, voulaient se battre dans une mentalité de partie unique.
Bref, l'opposition vient de manquer une chance incroyable! Un levier pour une altenance authentique. Donc si l'opposition gagnait, on aurait changé de régime et de gouvernants. L'alternance n'est ce pas!? A t-il seulement la constitution d'où découle cette mascarade.? Peut-il la comprendre s'il la lisait. C'est vrai qeue c'est une constitution qui n est pas faite pour être comprise, mais quand même!
J'ai rarement vu antant d'ignorance et qui se marie avec autant d'audace à exposer sa méconnaissance.
Que dire des débats avec le camps d'en face. Quand on sait que le Congo est le dernier pays en Afrique ou l'audio-visuel est toujours interdite au privé. Voici un journaliste qui l'ignorait. Il se plaint de ne pas avoir pris connaissance des programmmes de l'oppositions programmes. Sur les mill et quelque candidats dont les 2/3 sont des independant, monsieur attend un programme. Sais-tu seulement ce qui a poussé la réaction violente contre Vieux Nick (Fila de St-eudes pour les médias)? Arrête de raconter n'importe quoi, pauvre détraqué, analphabète!
C.A