Bonjour,
je cherche à traduire deux choses en munukutuba:
1. "Eglise Catholique Indépendante Internationale"
2. "Paroisse de X"
Merci d'avance si vous pouvez m'aider.
+Père Jean-Nicolas
par E.C.I.I. » Mer 04 Jan, 06 9:21
par Mbuta Muntu Zenga MAMBU » Jeu 05 Jan, 06 7:08
1. "Eglise Catholique Indépendante Internationale"
2. "Paroisse de X"
par Mère Evé de Paris » Jeu 05 Jan, 06 7:53
par Mbuta Muntu Zenga MAMBU » Jeu 05 Jan, 06 10:43
par Mère Evé de Paris » Jeu 05 Jan, 06 11:25
Barbara Kingsolver : un roman foisonnant
Des portraits de femmes. Des femmes courageuses, libres, superficielles, intelligentes, cruelles. Leur destin va, soudainement, épouser les soubresauts d’un pays. Dans les Yeux dans les arbres, la romancière américaine Barbara Kingsolver raconte une véritable histoire. Personnages cernés, descriptions réalistes, événements inattendus. Tout est à la fois vaste et précis, puissant et acéré. Le roman est entièrement composé de voix. Différentes voix qui narrent les mêmes événements. Et l’on entend, dans le crissement de ces monologues intérieurs, l’humour de l’indifférence et le sanglot de l’horreur.
Les Yeux dans les arbres, c’est l’histoire d’une trop longue perdition. En 1959, le pasteur baptiste américain Nathan Prico arrive en mission au Congo belge avec toute sa famille. Sa femme Orleanna Price et ses quatre filles. Dès les premiers pas posés sur cette terre inhospitalière, chacune des filles adopte un comportement qui lui est propre. Rachel, l’aînée, envisage de passer l’année au lit et ne cesse de dire " Horreur d’horreur !... " Ruth May, la cadette, court à la découverte de ce monde nouveau sans prendre garde à ses dangers. Entre les deux, il y a les jumelles. Adah, l’handicapée, s’exprime dans une langue inventée de toutes pièces. Leah, la déterminée, ressemble à son père dont elle possède la force. Et la figure de la mère est remarquable. Elle souffrira, dans sa chair, de la perte d’un de ses enfants. Qui, de son séjour dans l’au-delà, viendra la rassurer. " Écoute : être mort n’est pas pire qu’être vivant. "
À travers les monologues de ces cinq femmes se dessine la figure du père. Fanatique, intransigeant, arrogant. Enfermé dans son discours religieux comme dans une tour imprenable. Il est sourd à la réalité, à toute liberté. Dans ce Congo belge qui s’achemine vers l’indépendance, Nathan Price précipite sa famille sur le chemin de la pauvreté et de la souffrance. Les Yeux dans les arbres est un roman dur. Dureté de l’histoire (emprisonnements, injustices, corruptions), de la terre (épidémies, orages, famines), de l’homme (brutalités, insultes, vengeances). Et d’un destin qui emporte les uns et enlève les autres. Car tout le livre est tendu vers cette question : comment partir loin de ce qui vous brise ? Chacune des cinq femmes de la famille Price trouvera une solution. Se faire emmener, se faire épouser, se faire convoyer. Se faire enterrer.
Les Yeux dans les arbres raconte la mort des idéaux. De tout ce qui s’affirme comme seule et unique vérité. Car " les âmes pures et sans tache doivent être bien fades avec leur arrière-goût d’amertume. " Adah Price, petite fille muette et bancale qui apprendra à s’exprimer et à se redresser, est le personnage le plus attachant du livre. Elle découvre l’erreur dans l’histoire et l’imperfection dans l’homme. Et comprend que c’est justement pour cela que la vie est à vivre. Barbara Kingsolver a écrit un roman foisonnant et débordant. Il puise sa force dans la différence de tous ces êtres qui cherchent une place stable parmi les tourments de la vie. Mais " dans l’immobilité parfaite, en toute franchise, je n’ai jamais rencontré que le chagrin ". Car les Yeux dans les arbres raconte la perdition et l’acceptation : l’acceptation de la perdition.
Marie-Laure Delorme
par Beltschatsar » Ven 06 Jan, 06 11:46
E.C.I.I. a écrit :Bonjour,
je cherche à traduire deux choses en munukutuba:
1. "Eglise Catholique Indépendante Internationale"
2. "Paroisse de X"
Merci d'avance si vous pouvez m'aider.
+Père Jean-Nicolas