Kitmien a écrit :Je viens de lire sur mwinda cet article qui date, et je n'ai pas trouvé ici un file où ce sujet a été débattu.
J'ai lu des réactions nombreuses sur cet article, et le lien avec l'association Louzolo-Amour des intervenants.
L'ouvrage du Pasteur Melo, « Jésus Christ l’Africain, le Vrai Grand Secret de Fatima » est semble t il un traité linguistique fouillé.
Je me demande si Niaou, Mayombe ou Mère Evé pour ne citer que ceux ci ont lu ce livre qui parait il est épuisé...
Quelqu'un peut il nous en parler ?
Merci d'avance.
Salut mon cher Kitmien,
Voici un autre
extrait du livre du pasteur Melo.
Bonne lecture.
Le peuple qui parle la Bible
Sachant que la tradition des Hébreux veut que leur langue soit la langue originelle car venue du ciel avant la confusion des langues à la Tour de Babel, les plus sages d’entre eux auraient dit : “ Examinons la langue de ce peuple. Etant donné que le peuple d'Israël est avant tout le peuple de la parole, le peuple du logos, la nation qui affirme avoir les 12 tribus en son sein devrait pouvoir le prouver rien que par l'analyse de sa langue ”.
Si tel avait été le cas, le doute aurait fondu comme neige au soleil.
Il y a d'abord la similarité existant entre le Ki-Kongo et le Chaldéo-Hébraïque (nous allons désormais désigner le Kikongo par l'abréviation "KKG" et la langue parlée en Israël aujourd'hui par "Chaldéo-Hébraïque" abrégée "CDH").
Par exemple "bana" en KKG signifie "les enfants"; c'est "bene" en CDH; "tonda" en KKG signifie "merci"; c'est "toda" en CDH; “ minu ” (minou) en KKG signifie "la foi"; c'est "emouna" en CDH ; “ sana ” en KKG signifie "louer, exalter, sanctifier", le radical est le même que le mot "hosana" en CDH, etc. etc.
Ensuite de par la symbiose unique en son genre, à la limite de la métaphysique relevée entre la Bible et le KKG, laquelle se dévoile sous nos yeux émerveillés au fur et à mesure qu'on analyse cette langue (…)
Dans ce contexte, Holman Bentley, savant linguiste anglais a frôlé la grande découverte. Envoyé à la fin du 19e siècle par la "Baptist Missionary Society" à San Salvador do (prononcer "dou") Kongo ou Mbanza Kongo, la capitale du Royaume, il s'est attelé, dès son arrivée, à l'immense tâche d'élaborer un dictionnaire et une grammaire du KKG. A la fin de ses travaux en 1887, cet érudit fait part de sa stupéfaction :
“ Au fur et à mesure de notre travail de nouvelles surprises nous attendaient compte tenu de la richesse, de la flexibilité, de l'exactitude, de la subtilité d’idée et de la beauté de l'expression qui se dégagent de cette langue (…) Nous avons alors découvert que le peuple kongo possède une langue si exacte et si fiable que les ambiguïtés, les faussetés et les perversions illogiques que l'on retrouve si fréquemment dans les langues européennes sont impossibles dans la dialectique kongo.
Les multiples arguties et les montagnes de faux raisonnements si souvent répétées dans des mots et expressions indéfinies, qui sont la cause principale de la zizanie ayant divisé l'Eglise chrétienne, ne pourraient point troubler les Kongo qui ont à leur disposition un outil oratoire si exact et précis ”.
Nous ne saurions trop exprimer notre gratitude envers ce distingué mandarin pour son honnêteté intellectuelle. En effet, l'aveu fait par Bendey est troublant car il place le KKG au-dessus de toutes langues européennes, à commencer par la sienne propre,
c’est-à-dire l'anglais. Von de Velde, un linguiste allemand, avait déjà fait le même constat en 1880, soit 7 ans avant Bendey, s'émerveillant de ce que
" le bantou lui paraissait être une charpente par laquelle les autres langues devraient se reconnaître."
Cependant, pour rebondir sur Bendey, s'il s'était donné la peine d'analyser les vocables du KKG sous l'angle de la Bible, plus immense encore aurait été sa surprise. Il se serait alors aperçu que le peuple kongo parle la Bible, qu'il n'était pas possible que le Livre Sacré ne lui soit parvenu qu'à l'arrivée des missionnaires portugais à la fin du 15e siècle. En fin de compte, Bendey aurait découvert que ces Africains que les Européens considéraient comme de grands enfants étaient les vrais auteurs - à travers l'inspiration divine bien entendu - de ce livre qui a révolutionné et continue de révolutionner le monde. Vous en voulez des preuves ? Suivez-nous.
Le KI-KONGO et la Genèse : une parfaite communion
Avant toute chose, nous devons insister sur un fait : le récit de l’Unicité de Dieu, de la création de l'Univers en sept jours, de l’homme tiré de la poussière de la terre, de la femme tirée de la côte de l'homme, des grands luminaires créés le 4e jour, du 7e jour sacré, tous ces récits qui font aujourd'hui partie du patrimoine mondial, ne pouvaient effleurer l'esprit d'un être humain sans une inspiration divine. A l'exception du peuple hébreu, tous les autres peuples de la terre ont pris connaissance de cette histoire merveilleuse sur la Genèse soit par prosélytisme de la part du peuple élu, soit par lecture de la Bible. Or, trouver dans la langue d'un peuple, dans ses mots de tous les jours, ces vérités insérées avec une fabuleuse prescience ne peut signifier qu'une chose : que ceux qui parlent cette langue sont les vrais inspirés de Yahvé, le seul peuple au monde à célébrer Yahvé à Chaque instant, même en comptant de 1 à 10, le seul peuple qui n'ait jamais eu besoin du Livre, pour affirmer l'existence du seul vrai Dieu, celui de la Trinité chrétienne.
Le Ki-Kongo (KKG) est cette langue, le CDH - considéré comme la langue de la révélation - faisant pâle figure à côté de cet idiome de l'Afrique centrale.
Prenons pour commencer un mot parmi les plus précieux de quasiment toutes les langues européennes :
passion. Tous les dictionnaires étymologiques disent que ce mot vient du latin
" pasio " qui signifie souffrance, douleur. Quant à l'origine de ce mot latin, aucune explication n'est fournie. Cela est tout à fait naturel car le mot " pasio ", ou plus exactement " pasi ", le “ o ” n'étant qu'un pont reliant le radical au suffixe du génitif " pasi-o-nis', vient du KKG.
L’écriture Stellaire, que nous vous présentons a la fin de ce livre, qui reflète mieux que l'écriture alphabétique le génie du KKG en particulier et de tous les idiomes bantous en général est un merveilleux instrument à l'appui de nos démonstrations linguistiques.
Le Stellaire, fidèle en cela à la plupart des écritures antiques est consonantique, rendant ainsi au mot sa logique première. En effet, tous les linguistes savent, comme en témoigne le Dr Habig déja cité, que les consonnes représentent l'ossature du Mot dont elles portent le sens premier. Le Mot peut ainsi être comparé à un drapeau : la consonne en est le poteau, fixe, rigide et la voyelle l'étoffe qui, flottant au vent, change de forme, va à gauche ou à droite, d'après le mouvement que lui imprime la règle de l’euphonie, qui n'est autre que la beauté du son.
Voilà pourquoi nous avons adopté d'écrire toujours en lettres capitales la charpente du mot, c.à.d. les consonnes, les voyelles étant en minuscules.
L'écriture stellaire nous permet également de nous débarrasser des nasales " m" et " n" qui, conventions inhérentes à l'écriture alphabétiques, dénaturent les consonnes bantoues. Ainsi, au lieu d'écrire “ mbote, (bon, beau en KKG) la nasale est rendue en écriture stellaire par un point, sorte de grain de beauté à l'intérieur de la consonne, ou par une apostrophe en écriture alphabétique. “ Mbote ” s'écrira donc “ BoTe ” faisant immédiatement ressortir sa parenté avec les mots français beauté et bonté.
De ce qui précède, faisons un tremplin pour poursuivre notre démonstration. " Mpasi " s'écrira en écriture stellaire " ps " avec un point dans " p " pour la nasale.
Alors qu'en latin, ce mot reste suspendu dans le vide, sans étymologie propre, en KKG un lien direct est établi avec la Genèse biblique, dans le récit de la création d’Adam et Eve.
“ Alors, l'Eternel Dieu fît tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l’homme, et il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. ”
Dans toutes les langues que nous avons étudiées, même en CDH, ce passage de la Bible perd toute la saveur qu'elle a en KKG. En effet, le mot 'PaSi (ps) dérive en fait du mot 'PaTi (pt). 'PaTi désigne l'ensemble des 24 côtes que compte le corps humain. Le singulier de ce mot, soit une côte, est VaTi (vt). Donc en KKG : VaTi (vt) = une côte. PaTi (pt) = l’ensemble des côtes.
En visualisant la création de la femme d'après la Bible, nous assistons pour ainsi dire à la première opération chirurgicale jamais pratiquée dans l'histoire de l'humanité. Celle-ci est le fait du Créateur lui-même. Et comme pour toute chirurgie, une anesthésie est de rigueur pour éviter au patient toute souffrance pendant l'opération. En règle générale, l'opérant endort l'opéré...
Lorsque l'action du produit anesthésiant disparaît, la première sensation ressentie par le patient est... la douleur.
Voilà donc Muntu/Adam, notre ancêtre à tous, se réveillant du lourd sommeil dans lequel l'avait plongé Yahvé. Son système nerveux transmet alors à son cerveau une émotion qui lui était jusque là complètement inconnue, étrange et ô combien désagréable. L'homme originel n'a pas de mot pour décrire ce qu'il ressent. Par pur réflexe, sa main se porte à l'endroit de la douleur ressentie et un cri fuse de ses lèvres, un cri qui retentit encore aujourd'hui dans la plupart des langues majeures de l'humanité : 'PaTi ! ce qui signifie tout simplement : "Mes côtes !"
Et voilà comment le mot "côtes" en KKG a été adopté par deux langues aussi prestigieuses que le latin et le grec, en acte d'allégeance envers leur homologue africaine :
Latin : PaTi = souffrir, éprouver de la douleur
Grec : PaThos = souffrance, douleur
De 'PaTi dérive le verbe "pâtir" en français (souffrir) et le mot "pathologie" (la science de la douleur). La liste est loin d'être exhaustive.
Tandis que le mot "souffrance" en CDH reste confiné dans le cadre étroit de cette langue, la question qui se pose est de savoir pourquoi les fins linguistes européens sont allés chercher un mot africain pour parler des souffrances endurées par le Christ lors de cette célèbre Pâque juive de l'an 33 de notre ère. Ainsi, le titre "passion de Jésus-Christ" est-il devenu celui qui résume de la manière la plus éloquente les terribles épreuves subies par le Seigneur, à partir de son arrestation dans le jardin de Gethsémane jusqu'à son dernier soupir sur la croix du calvaire.
Jean-Sébastien Bach (1685-1750), l'un des plus grands musiciens classiques de tous les temps, savait-il en composant sa monumentale œuvre " La Passion selon Saint Matthieu", que c'est en Afrique qu'il devait retrouver la racine du mot qui avait été la source de son inspiration ?
Ainsi, c'est au mot 'PaSi en KKG, que le français et l'anglais doivent le mot "passion", l'espagnol "pasion", etc. etc. Cet acte d'allégeance de l'Europe envers l'Afrique est tout à fait révélateur.
Mais notre démonstration ne s'arrête pas là.
Prenons maintenant le singulier de 'PaTi (pt) qui est, vous vous en souviendrez, VaTi (vt).
La Bible nous dit que le premier homme s'exclama en contemplant sa compagne :
“ On l'appellera femme parce qu'elle a été prise de l'homme. ”
Le monde entier a adopté le nom d'Eve ou plus exactement Eva pour désigner notre mère à tous. Cependant, Eva n'est que le diminutif ou l'altération de VaTi. Pour preuve : le fait qu'il a suffi d'un déplacement de voyelles, le "a" prenant la place du "i" pour que le latin forge un mot, véritable joyau du lexique européen, à savoir : ViTa (vt) = la vie. Et voilà comment en un seul mot, l’essentiel est dit. VaTi ou ViTa, appelez-le comme bon vous semble, est la Génitrice, symbole de VIE ! Et il faut une langue bantoue pour que la jonction soit faite entre le mot “ vita ” et la Bible !... (…)
'PaTu = Jardin“
O Yave wa Nzambi okunini 'patu muna este muna Edene."
Traduction française de ce passage de la genèse en KKG : "Puis
.l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l'orient" (Genèse 2 :
.
Une fois de plus se vérifie sans conteste qu'en vérité, le KKG est LA langue de la Bible. En effet, on peut constater une équation presque parfaite entre les mots 'PaTi (côtes, homme, père), VaTi (côte, femme, mère), 'PaSi (douleur), 'PuTa (plaie) et 'PaTu (jardin). En 5 mots, la Genèse est contée, autrement dit : "II y eut un homme qui est le père de tous (pater); Dieu préleva une (VaTi) de ses côtes ('PaTi), pour en faire celle qui allait donner la vie (ViTa). PaTi en ressentit de la douleur (PaSi) à cause de la plaie (PuTa) ainsi causée. Cet homme vivait dans un jardin (PaTu).
Ainsi, pour remettre les pendules à l'heure, le vrai nom du berceau de l'homme n'est pas "Eden" mais "PaTu' (prononcer m'patou) ce qui se vérifie facilement lorsque l’on sait que c’est ce mot qui a donné "patrie" en français, "patria" en latin, espagnol, portugais, etc. En d'autres termes, PaTu, le Jardin Primordial, est notre PaTrie à tous.
Relevons pour terminer deux autres mots qui dérivent directement de 'PaTu : "pâtis" et "pâturage ” qui ont à peu près la même signification (terre où on fait paître le troupeau).
Comme vous pouvez le constater, un seul mot du KKG éclaire la Bible d'une autre lueur, plus intense, plus profonde, tel un mystérieux rayon capable de traverser les âges pour nous mener jusqu’au commencement de toutes choses.
‘KenTo = la femme
Par le mot 'VaTi que nous venons d'analyser, il existe en KKG un autre mot pour désigner la côte : c'est "'Ke’To' . Cependant, ce mot porte une nuance. Ce n'est plus un terme technique, comme sorti d'une planche anatomique mais un vocable plus général, qui désigne en même temps la côte et le côté. Aussi, lorsqu'un Kongo désigne sa femme en disant " 'Ke’To ame " (ma femme), cette expression prise dans son sens littéral signifie " ma côte, mon côté." '
En outre, la même ossature, à savoir "K’T", se retrouve dans le mot "KaTi", qui signifie "moitié". D'où, point de polémique possible en KKG quant à une supériorité supposée de l’homme envers sa compagne. La langue détermine d'emblée la place de la femme dans la société. Elle est la "moitié" de l'homme, donc son égale. L'expression française bien connue " ma moitié " qui désigne la femme, l'épouse se trouve insérée dans le mot "femme" (kt) en ki-Kongo.
Si les explorateurs, missionnaires et autres colons européens n'avaient pas été aveuglés par l'orgueil, et, corollaire de ce sentiment, le mépris absolu dans lequel ils tenaient les Africains, comment pouvaient-ils, ayant étudié le KKG, ne pas remarquer l'évidence ? Comment ces indigènes - qu'ils considèrent comme des primitifs - pouvaient-ils établir le lien entre deux concepts aussi éloignés que "côte" et "femme" s'ils ne connaissaient la Bible avant l'arrivée des Européens ? Plus fort encore : la conclusion à laquelle nous aboutissons forcément à la lumière de ce qui précède, est que non seulement les Kongo connaissaient la Bible, mais qu'ils la vivent tous les jours, à chaque instant, à travers leur idiome.
Mais poursuivons notre démonstration :
TuKa (la genèse, le commencement) - 'TeKe (terre, argile) - ToKo (l'homme premier, le mâle) - KoTo (le principe féminin, la femelle), ToKo (la beauté).
Relevons d'emblée que la charpente de ces cinq mots, c'est-à-dire leurs consonnes, représentent une parfaite équation : "tk, tk, kt, tk".
Reprenons la Genèse : "Mais une vapeur s'éleva de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint une âme vivante." (Genèse 2 : 6-7)
En KKG, le parallèle est fait entre la genèse, le commencement (TuKa, tk), la terre, l'argile ('TeKe, tk), l'homme originel (ToKo, tk),le principe féminin, la femme (KoTo, kt) et la beauté (ToKo, tk). Ceux qui pratiquent cette langue ne peuvent ignorer, c'est serti dans leur idiome telles des pierres précieuses :
a) que Dieu, au commencement (TuKa)
b) avait pris de la terre; II en avait fait de l'argile (TeKe) ;
c) que de cette glaise, II avait formé 1’homme (ToKo) ;
Chouraqui appelle d'ailleurs Adam, le Glébeux, ce qui traduit en KKG donnerait le titre le “ TeKe ”
(…)
Compter en Kl-KONGO équivaut à réciter les dix « FIAT » créateurs.
De Un à Six, les Six Jours durant lesquels tout fut créé
Dans toutes les langues du monde, compter relève d'un exercice qui ne prête pas à conséquence. Sauf, dans la langue de la Genèse biblique, la langue originelle.
MoSi (ms), ZoLe (zl), TaTu (tt), Ya, TaNu (tn), SamBaNu
SamBwaDi (sbd), NaNa (nn), Vua, KuMi (km i =
un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept. huit. neuf, dix.
Et après ? allez-vous à juste titre nous retourner. Un peu de patience, vous allez voir.
UN/MoSi
La charpente (les consonnes) du mot exprimant l'unité l’unité est "ms". Le premier verbe que l'on trouve dans la Bible est tout naturellement "créer". "Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1 : 1).
En KKG, une parfaite symbiose existe entre le chiffre "un", le verbe "créer" et le substantif "Créateur", soit MoSi, SeMa et 'SeMi, soit : "ms = sm = sm". L'équation entre "un" (ms) et "créateur" (sm) apporte d'emblée la preuve - ce qu'heureusement aucun missionnaire honnête n'a nié -, que le monothéisme existait chez les Kongo bien avant l’arrivée des Européens. Mieux encore : le fait que cette vérité, qui constitue la base des trois religions majeures de l'humanité (judaïsme, christianisme et islam) — se retrouve ainsi incrustée dans le parler le plus banal (un > ms = créateur > sm) démontre que le monothéisme a été "formaté" dès le départ dans cette culture.
L'absence d'une telle concordance en CDH (Chaldéo-hébraïque) où "un" se dit "ehad" et créer se dit "bara", soit 'hd = br, à notre avis, plus que révélateur.
En considérant le polythéisme qui caractérisait les nations européennes ; avant leur conversion au christianisme, l'on peut manquer de secouer la tête devant ce qui a été dit et écrit à propos du soi-disant polythéisme africain. Alors que le christianisme a mis plus de trois siècles à trouver droit de cité en Europe, jusqu'à la conversion de l'Empereur Constantin en 313 et l'avènement de Théodose - qui interdit par décret les cultes païens - en 391, le roi de Kongo 'Zinga accueille les missionnaires à bras ouverts en 1485, et son fils Don Affonso 1er fait construire en 1509, simultanément, douze églises dans sa capitale, représentant les douze tribus originelles (…)
"(Kie) Mosi, (wa) SeMa 'SeMi 'SeMo" = "le premier jour
ms), le Créateur (sm) créa (sm) la lumière (sm). Soit "ms = sm =
sm = sm". Quelle stupéfiante symbiose ! .
Plus remarquable encore : le KKG est la seule langue jusqu’à preuve du contraire qui fait une différence entre cette lumière "primordiale", originelle, surgie du sein du Créateur (d'où 'SeMi = 'SeMo), et la lumière résultant des grands luminaires (le soleil et la lune notamment) qui, elle, n'est apparue qu'au... quatrième jour (Genèse 1 : 14-19).
La lumière du premier jour est appelée " 'SeMo", celle du quatrième jour, 'TeMo. Remarquons au passage que 'TeMo, lumière provenant essentiellement du soleil, source de chaleur, se retrouve dans le mot grec "TherMos", la chaleur...
(…)
TÂTu (TATOU)
Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse (...). Dieu appela le sec terre (...) et ce fut le troisième jour." (Genèse 1 : 9-13).
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L’écorce terrestre a été modifiée. Une masse colossale d'eau a été déplacée afin de faire paraître la terre : le liquide qui recouvrait le globe concède une place au solide.
Le chiffre "trois" se dit "TaTu" (tatou). Terre se dit “ Toto ”. La charpente de ces deux mots est exactement le même soit "tt" = "tt", autre parfaite équation. Coïncidence ?
Poursuivons notre démonstration.
Ce fut le troisième jour également que Dieu créa "de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit (...) (Genèse 1 : 11).
Désormais la terre est recouverte d'une moquette de verdure. Des arbres fruitiers poussent en abondance. La terre se remplit rapidement d'une végétation foisonnante et luxuriante. Que de choses belles et colorées: des plantes sucrées, amères ou épicées.
Pour ce troisième jour de la Création, l'homophonie joue de nouveau avec maestro sa partition symphonique en KKG. Verdure se dit "TiTi", diminutif de '"Ti", arbre. Nous avons ainsi la charpente "tt" qui fait écho à "TaTu" (tt), le chiffre trois.
L'occasion nous est également donnée de redonner leur caractère sacré à deux mots de la langue anglaise. La similarité entre les deux vocables "Tree" (arbre) et "Three" (trois) saute aux yeux. II faut cependant passer par le KKG pour comprendre si une seule lettre sépare "tree" de "three", c'est parce qu'ils sont unis par la même tradition kongo d'abord, biblique ensuite, celle que nous venons d'analyser. Qui aurait pu l'imaginer ?
Une démonstration supplémentaire corroborant le statut de langue originelle que doit forcément avoir le KKG nous est donnée par le fait que Yahvé, à la Création, n'avait donné qu’un genre de nourriture à l'homme qu'il venait de créer :
"Voici je vous donne toute herbe portant de la semence qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui le fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture (Genèse 1 : 29).
En KKG, le groupe auquel appartient un verbe se détermine par sa conjugaison au présent de l'indicatif. Exemple :SeMa = SeMeNe (verbe créer, 3e groupe). Manger se dit Dia ou plus exactement DiYa (nous y reviendrons) dont la conjugaison donne le radical "DiDi". En écriture stellaire, TiTi et DiDi s'écrivent exactement de la même manière afin de refléter cet ordre venu de Yahvé "tu auras pour nourriture toute herbe portant de la semence ”, soit "tt = dd".
Qu'un verbe aussi banal que manger fournisse, en KKG, un hypertexte créant un lien avec la Bible est révélateur de l'origine divinement inspirée de cette langue.
©
Jésus Christ L’Africain, le Vrai Grand Secret de Fatima
Pasteur Melo Nzeyitu Josias
Editions Papyrus Presse, 2002.