Mboté zéhno (bien de choses à vous) !
Mù yika kwa mwana tîma mu mâmbu mâ / mu nsamu wuh (juste pour apporter ma modeste contribution sur ce sujet)
Ngolo za zjingi tu fwéni vutu sà mu zaba tsonéka mazu méhto (mééto) (il nous faut encore beaucoup d’efforts pour savoir écrire nos langues)
NB : Tous les mots d’une langue, n’importe laquelle, n’ont pas forcément leur équivalent dans d’autres langues.
Ou =
Peleko (correct pour les trois formes : affirmative, négative et interrogative)
Ou =
hôti semble n’être usité que pour la forme interrogative.
Mais =
Kah (ou kaa)
Car =
(mu) bungu ti <-- dans certains cas on peut le traduire par ngaati qui veut littéralement dire : pour que (ou Peut-être que).
Car traduit une justification ;
bungu traduit la manière. Ce qui semble s’accorder.
Or =
ntio (ou kaa)
Donc traduit une induction, son équivalent est à chercher chez le grand-père. Il y a dans nos villages des gens qui parlent nos langues sans pidgin. En classe de 4ème, j’avais un prof de Français (Bitsoki F? alias Fracas) qui nous disait qu’il pouvait parler Lari sans emprunter un seul mot au Français. S’il nous lit, c’est le moment de nous publier un dictionnaire Lari-Français-Lari. Je suis prêt à financer ce genre d‘initiatives, quelle que soit la langue.
Beto a écrit :Pour le ou je propose tala kani.
ô ti est exact. C'est même le plus approprié dans la forme interrogative. Quant à peleko ça ressemble à sans quoi.
Ni je dirai na kani. Ni pris dans le sens de que ce soit donne apparemment toujours ni en lari:
ni yandi ni meno ka tu lendia tua kota mo ko.
Ni lui ni moi ne pouvons y entrer. Mais ce ni n'est certainement pas tiré du français.
Je pense que
kani - à ne pas confondre avec
kâni (ou kaani) =
non - semble le mot le plus approprié pour traduire le
ni français. Le
Ni lâri de Beto n’est que la contraction de Kani. Cependant la traduction du Ni français n’est pas systématique en Lâri
ni yandi ni meno ka tu lendia tua kota moo ko.kani yandi kani meno ka tu lendia tua kota moh ko. =
yandi na meno ka tu lendia tua kota moo ko.Beto a écrit :Le lari est une langue extrêmement complexe qui me surprendra chaque jour. Reprenons la phrase: ni yandi ni meno ka tu lendia tua kota mo ko.
Dans la forme positive, ça donnera:
yandi na meno tu lendi mua kota. = Lui et moi pouvons y entrer.
Remarquez le complement d'objet (qui ici également complément circonstanciel de lieu, le "y" en français) "mua" qui change. C'était "mo" dans la négative. Et dans la forme interrogative ça devient "mue":
Mue tu lendi lombo kota yandi na meno?
Où ne pouvons-nous pas entrer lui et moi?
Réponse : Mu nzo = Dans la maison.
Nous avons une 4è forme (mu, mo, mua, mue). Il y'a forcément un règle, il faut la trouver!
En Lari c’est le complément qui conditionne la préposition.
Exemple :
1- Où vas-tu ? =
KWE (ou akwe) tâ kwenda ?
Pourquoi le Kwe ? Parce que le verbe Kwenda sous-entend le lieu (Kûma)
2- Où vas-tu ? =
MWE (ou akwe) tâ kwenda ?
Pourquoi le Mwe ? Parce que la question sous-entend le chemin (Nzila) et aurait pu se formuler : Mu ntia nzila tâ kwenda ?
3- Où entres-tu ? =
MWE tâ kota ?
Pourquoi le Mwe ? Parce que le verbe Kota sous-entend l‘entrée (Mwéhlo)