par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:43
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:45
Dans le cadre de la 6ème édition de « Résous-Moi » son festival solidaire et éthique du 19 au 21 Juin 2015 sur Paris 19 & 20, Paris Par Rues Méconnues, avec ses complices l’association Village Pilote & Kouzenidjoa organisent une collecte à destination du Sénégal et du Burkina Faso.
Vous avez rangé les affaires dont vous ne voulez plus, trié les vêtements des enfants, sorti de la cave le linge de maison de belle-maman, consenti à vous délester de votre joli pull rose fushia que monsieur ne supporte plus, vous vous êtes résolu(e)s au fait que cette année le seul sport que vous pratiquerez sera de courir après votre bus, et d’ailleurs ce petit short moulant n’est plus vraiment à votre... taille … bref vous avez un gros sac plein de vêtements et vous ne savez qu’en faire !
Un coup de fil et tout part ! Dans le cadre de la 6ème édition de « Résous-Moi » son festival solidaire et éthique du 19 au 21 Juin 2015 sur Paris 19 & 20, Paris Par Rues Méconnues, avec ses complices l’association Village Pilote & Kouzenidjoa organisent une collecte de vêtements, chaussures, matériel médical de première nécessité, lunettes de vue, jouets. Le tout à destination du Sénégal et du Burkina Faso.
Les seules consignes qui sont données sont de donner des vêtements propres et placés dans des sacs plastiques fermés de moins de 100 litres (sinon ça ne rentre pas dans le conteneur) et de remettre les chaussures par paires.
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Solidairement
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:47
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:49
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:51
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:52
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:54
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:55
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 3:59
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:00
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:02
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:04
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:07
Habiter autrement : créer un village en ville
Détails
Catégorie parente: Villes et villages
Catégorie : Eco-lieu
Qu'est-ce qu'un Eco quartier participatif ?
Ce qu’on appelle éco quartier (ou éco village) n’est pas novateur en soi. Il s’agit d’une forme d’organisation sociale de base qui fut celle de l’humanité pendant des millénaires L’objectif principal de l’éco quartier est de créer « une microsociété dont le fonctionnement s’appuie sur des principes éthiques, spirituels et politiques qui font l’objet d’un contrat social explicité et accepté par toutes et tous» selon H. Jackson, 2003; Leafe Christian, 2003.
C’est avant tout un art de vivre, avec la volonté assumée de transformer la société en commençant par se transformer soi-même et redonner de la valeur à l'être plutôt qu'à l'avoir,
L'objectif est de créer, ensemble, un mode de vie convivial et juste, et de ne pas prendre à la terre plus que ce qu'on peut lui retourner.
Un éco quartier, (qui peut se trouver aussi bien en ville qu’à la campagne, dans des constructions neuves ou réhabilitées) est un lieu de vie créé par des personnes qui veulent incarner les valeurs de respect, de solidarité, d'interdépendance, de justice, de partage tant entre eux qu'avec l'ensemble de la planète et, en résumé, vivre une écologie de l'environnement, de la relation, de l'argent.
Mais vouloir vivre dans un «éco quartier participatif» demande, comme son nom l’indique, la participation des habitants et ce dès la conception. Ils s'organisent selon des principes démocratiques portés par les acteurs de l'économie sociale : une personne une voix. Mais les valeurs, et le rapport au collectif, ne sont pas les mêmes pour tous. Quelle est pour chacun sa « porte d’entrée » ? Quelles relations entre l’individu et le collectif veut-on construire ? Que veut-on mettre concrètement en partage ? Autant de questions qui déterminent le profil d’un habitat participatif et qui se cristallisent au moment de l’élaboration du projet.
Avantages
Pour l'environnement
Promouvoir un mode de vie écologique basé sur le développement durable
Valoriser une meilleure utilisation des ressources naturelles par la réduction, la récupération et la réutilisation
Maintenir la biodiversité
Utiliser de façon efficace l'énergie, l'eau et les matériaux écologiques
eco quart 1
Pour l'habitant
Fournir une meilleure qualité de vie basée sur la satisfaction des besoins fondamentaux
Améliorer la santé physique et mentale grâce à un mode de vie sain
Diminuer la charge de travail individuel
Réduire les dépenses, accordant à l'individu plus de temps pour ses loisirs et ses rapports sociaux
Créer un environnement propice à l'épanouissement intellectuel, affectif, et spirituel
Procurer un sentiment d'appartenance et de sécurité favorisant une participation active à l'effort collectif
Participer activement à la vie sociale et économique de la communauté la collectivité est également un atout : échange de connaissances, mutualisation des savoirs, partage d'outils et machines (véhicules ou électroménager par exemple)
eco quart 2
Pour la communauté
Une façon efficace de ramener les jeunes en région
Intégrer les personnes âgées au sein de la communauté
Promouvoir la mixité sociale
Stimuler l'économie rurale
Développer la vie culturelle dans nos campagnes
Donner plus d’importance à la coopération plutôt qu'à la compétition
Et … si la situation de crise que nous traversons incitait à l’innovation ?
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:47
L’HOMME A BESOIN D’UN ENVIRONNEMENT A SA TAILLE
Le propre de l’écologie est de vouloir saisir l’homme et son environnement dans leur globalité, dans leur unité. Pas question de diviser l’homme en mille dimensions, chacune dépendante d’un budget, d’un ministère ou d’un lobby. Pas question car cet émiettement du regard, que le politique porte sur l’homme, finit par faire de la personne humaine un rubicube, modelable au gré des politiques, des « progrès » sociaux ou des intérêts de groupes d’influence. L’écologie humaine veut tenir chacune de ces dimensions ensemble et c’est pourquoi elle s’intéresse au village. Le « village-en-ville » est un de ces lieux où les concepts pourraient laisser place à la réalité pratique de chacun de ceux avec qui l’on vit.
LE VILLAGE, SOCIÉTÉ POLITIQUE
Lorsqu’Aristote décrit la société politique, il la résume à trois sociétés emboîtées les unes dans les autres : la famille, le village et la cité. La société politique est l’environnement humain (et donc organisé) dans lequel nous naissons, grandissons et exerçons notre liberté après y avoir été éduqués. Si aujourd’hui nous voyons encore à peu près ce qu’est une famille, la notion politique de village a en revanche totalement disparu de notre paysage intellectuel et social. Il évoque tout au plus un ensemble restreint de maisons à la campagne ou un lieu de villégiature. Parfois à travers un film historique, un roman ou un tableau, nous est-il présenté comme une structure sociale archaïque ou ennuyeuse. Mme Bovary se languit dans son village et Rastignac ne rêve que de conquérir Paris.
Si nous laissons de côté les clichés qui ont réduit le village à un lieu où l’on s’épie, et où l’on serait étouffé par un moralisme envahissant, le village pourrait enfin nous apparaître pour ce qu’il est vraiment : le prolongement de la famille, « La communauté formée par plusieurs familles pour faire face à des besoins qui débordent la vie de chaque jour» (Aristote, La Politique). Ce qu’offre le village, l’Etat Providence ne pourra jamais nous l’offrir : gratuité, présence de nos semblables, entraide, soutien mutuel.
QU’EST-CE QU’UN VILLAGE EN VILLE ?
Avant de réfléchir sur les multiples avantages sociaux et culturels que peut procurer le Village-en-ville, nous voudrions en donner un aperçu.
Un Village-en-ville c’est d’abord des conditions matérielles à rassembler : vivre en voisins dans un immeuble ou un lotissement, avoir des espaces communs, créer petit à petit des espaces et des temps de rencontre, d’activités.
C’est aussi une intuition. L’intuition que de nombreux problèmes sociaux se résolvent simplement, sans nous ruiner et sans ruiner l’Etat, par une solidarité intergénérationnelle de proximité. Une question de subsidiarité en fin de compte.
C’est ensuite un esprit. Un esprit dont le fondement est le respect de la dignité de la personne humaine dans toutes ses dimensions (physique, sociale, spirituelle), dans tous ses âges (de la conception à la mort). Un esprit qui voit dans l’autre un potentiel, une chance et non un problème.
C’est enfin un désir : celui de vivre une certaine solidarité avec ses voisins, de transformer notre rapport de méfiance ou de distance en rapport de confiance, de vivre au quotidien les joies (et les peines) d’une vie villageoise, familiale. C’est le désir de créer un cadre où pourra s’épancher jusqu’au bout notre désir de don de nous-même (je dis jusqu’au bout pour souligner que le premier lieu de ce don reste à mes yeux la famille) et notre besoin tout à la fois de soutien. Le désir de s’appartenir réciproquement. Non comme des époux bien sûr, mais simplement parce que nous partageons tous la même humanité et la même nature sociable. C’est le désir de donner naissance à une culture de la vie et de la joie simple et saine dans une société où apparaissent les germes d’une culture artificielle et mortifère.
Fort de ces bases, les Villages-en-ville pourraient porter de nombreux fruits et jouer un rôle important dans l’humanisation de nos métropoles tout comme dans le retour de notre vie politique et sociale vers plus de bon sens.
LE VILLAGE PROLONGEMENT DE LA FAMILLE
Le village, prolongement de la famille est d’abord le lieu qui accueille et soutient la famille. Il la soutient en tant que telle et à travers chacun de ses membres. Le village est un lieu qui aide la famille à accueillir la vie : la vie nouvelle comme celle qui est sur le point de s’éteindre. Là se tissent naturellement (et pour peu que l’on y mette un peu de bonne volonté), et grâce à la proximité spatiale, des solidarités qui permettent aux différentes générations et aux différentes familles de se soutenir dans la tâche de mener à l’âge adulte une nouvelle génération. Là se trouve actualisée cette potentialité trop souvent oubliée qu’est la solidarité intergénérationnelle. Là, l’ancien peut trouver sa place de transmission du savoir et des coutumes aux plus jeunes. Là, le jeune peut découvrir la joie de servir en rendant service à celui qui est trop vieux pour aller faire une course. Là, le parent submergé par les milles tâches de l’éducation pourra se reposer sur la grand-mère qui a du temps ou les voisins qui ont des enfants du même âge. Là, la personne âgée pourra vivre tout à la fois l’autonomie que donne le fait d’avoir son propre logement et la proximité rassurante de familiers et de voisins qu’elle connaît et en qui elle a confiance.
Le nombre de familles monoparentales croît sans cesse. La vie d’un foyer monoparental est compliquée. Elle est une cause reconnue de paupérisation de la population. Les Villages-en-ville seront pour eux un lieu d’accueil et de soutien non négligeable à la fois pour la vie quotidienne et pour l’éducation des enfants. Une sorte de famille élargie.
Face au coût des maisons de retraite et au manque d’humanité qui les caractérise parfois, la vie en village pourrait représenter une alternative tout à fait intéressante. La personne âgée pourrait avoir sa maison ou son appartement à proximité de sa famille ou de ses amis et ainsi conserver une certaine indépendance tout en ayant la sécurité de la proximité de familiers ou d’amis. Déjà des entreprises se penchent sur cette formule en proposant des appartements dont une chambre serait « détachable » pour permettre à un enfant devenu étudiant ou à un parent âgé de bénéficier d’une autonomie tout en restant proche.
LE VILLAGE, LIEU D’ÉCOLOGIE HUMAINE
Économiquement, le village peut apporter de nombreux bienfaits : par l’entraide, par le partage de certaines tâches, par la confiance qu’il engendre, par la sécurité qui en découle. Il est à mon sens, à terme, une des réponses de bon sens aux problèmes du déficit de la caisse des retraites. Par mille biais il peut être source d’économies (achats en gros, covoiturage, crèche commune, baby-sitting partagé ou alterné chez les uns ou les autres). L’intensité des relations et la connaissance mutuelle dans un tel cadre de vie ne peut qu’être propice à la création d’entreprises, à l’embauche de gens de confiance ou à la moralisation de l’économie.
Dans l’éducation d’un enfant, le village est un écosystème magnifique qui lui permet de sortir de sa famille, sans pour autant être jeté dans le vaste monde. Là, il peut se développer en ayant en permanence différentes figures d’adultes : ses parents, ses voisins. Là, il grandit en bénéficiant d’une ouverture que la famille ne peut lui donner à elle seule, en bénéficiant d’amis, de cousins qui viendront enrichir dès son jeune âge son sens de l’autre et du réel en général. Le tout dans un cadre protecteur. Là il a un terrain, celui du village où il est en sécurité, où il peut jouer, faire ses expériences, sans jamais être loin d’un adulte. Dans les expériences actuelles de villages-en-ville (je pense aux nombreux cohabitats au Danemark, au Royaume-Uni, mais aussi à ceux en région parisienne comme Le lavoir du Buisson Saint Louis à Paris ou La Maison du Val à Meudon), les habitants éprouvent un sentiment de sécurité propre au fait de bien s’entendre avec leurs voisins et de pouvoir laisser leurs enfants jouer dans les espaces communs en toute confiance. Les Villages-en-ville sont aussi appelés, je pense, à devenir des alternatives au système éducatif actuel. Il est assez simple d’organiser une école hors contrat avec ses voisins. .
La liste n’est pas exhaustive et vise simplement à donner un aperçu de l’intérêt qu’il y aurait à reconstruire de telles structures de vie.
Notons aussi que le village, comme la famille, ne se suffit pas à lui-même : il est préparation à la vie dans la cité de l’adulte et base arrière pour tous les âges de la vie. Il ouvre la famille à plus vaste qu’elle et s’ouvre lui-même sur plus vaste.
LE DÉFI DES VILLAGES-EN-VILLE
A l’heure où nous écrivons, l’occident connaît de nombreuses initiatives de village sous des noms divers : cohabitat, cohousing, habitat participatif, habitat groupé, communauté intentionnelle. Les grandes familles aux multiples cousins se retrouvant régulièrement en sont un autre exemple. Des soifs de voisinages plus solidaires s’expriment à travers des initiatives telles que La fête des voisins. Saurons-nous donner à ces initiatives une assise théorique et un élan qui leur permettront d’imprégner notre société ?
Après les désillusions du communisme et des utopies décevantes du 19ème siècle, les villages-en-ville proposent un modèle social simple et éprouvé qui respecte la cellule familiale, la liberté de la personne, la vie en société démocratique et qui offre un milieu humain où la personne peut épanouir son désir de sociabilité tout en gardant l’autonomie propre à notre culture. Les villages-en-ville ne sont en rien des kibboutz ou des kolkhozes. Il ne s’agit pas de mettre tout en commun ou de se plier à une discipline de fer. Il s’agit simplement de choisir résolument et ensemble de vivre entre voisins selon un nouveau modèle, de s’entraider, d’organiser des activités et des occasions pour se connaître et se rendre service. Il s’agit de redécouvrir à quel point cette proximité spatiale et intentionnelle est source de joie, créatrice d’une culture de vie, ferment de vie politique saine.
Recréer par touches successives ces villages et y vivre est un vrai défi. D’autant que la vie dans une proximité plus grande avec ses voisins représente un lieu de dépassement de soi, de don et d’ouverture du cœur. Ne nous faisons pas d’illusion sur l’exigence que représentera la vie en village, mais sachons accepter quelques renoncements pour les biens sociaux et psychologiques nécessaires et profonds qu’une telle vie nous apportera, à nous et à tous ceux que nous saurons convaincre de partager l’aventure d’une écologie humaine intégrale et vécue.
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:48
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 4:57
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 5:03
La Terre crue
Ce matériau de construction et décoration, ancestrale et contemporain à la fois, prend une grande place dans nos formations. Nous sommes heureux de savoir travailler avec elle et encore plus heureux de savoir partager ce savoir-faire; de vous apprendre a réaliser des belles œuvres avec elle tels que : des enduits, peintures, sols, cloisons, meubles, poêles de masse, fours à pain-pizza et sculptures. Il y a quelque chose de magique dans l'acte de prendre la terre sous vos pieds et de créer avec elle.
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 5:05
par sycie l'impérative » Lun 21 Déc, 15 5:33
Centre de formation
- Nous proposons des formations de construction en paille (remplissage des ossatures et des murs porteurs) y compris la terre et la chaux, ossature bois et, bientôt, des poêles de masse.
- Nous avons formé, depuis 2001, plus de 450 particuliers et professionnels à la construction en paille, la terre, la chaux et, depuis 2011, le bois.
- Nos formations ont permis à de nombreux particuliers, de réaliser leur rêve : construire leur maison en paille et/ou de changer leur orientation professionnelle.
- Les professionnels ayant participé à nos formations ont pu améliorer leur savoir-faire et ajouter des flèches à leur arc.
- De nombreux participants à nos formations sont devenus des acteurs et actrices apportant à l'évolution de la filière de construction en paille.