par noah » Jeu 16 Nov, 06 2:00
par Djess dia moungouansi » Jeu 16 Nov, 06 7:41
La situation dramatique du Congo-Brazzaville, l'exemple parfait, dont les ressources naturelles ont été pillées par ses propres dirigeants, avec la bénédiction de la France et du groupe Elf, qui distribue "bonus" et "abonnements" aux amis du régime.
Résultat, un pays Congolais sur trois ne mange pas à sa faim et un sur deux n'effectue aucune scolarité.
Dans ce petit pays, une seule route est goudronnée qui mène de la capitale Brazzaville à la petite commune d'Oyo, d'où est orignaire le chefde l'Etat congolais, le très marxiste(!) Dénis Sassou Nguesso( qui descend à New York au Palce Hotel, 8500 dollars la nuit)
(...)
On comprend mieux le niveau de vie de Wilfried Nguesso, le neveu du Président et patron de la Socotram, résidant dans un 550 m2 à Courbevoie. Et les 9.2 millirads de dollars de dette publique, un boulet pour le petit Congo..
par Djess dia moungouansi » Jeu 16 Nov, 06 8:39
par platon » Jeu 16 Nov, 06 9:39
par Thierry Brigand » Ven 17 Nov, 06 7:51
platon a écrit :THIERRY BRIGAND où es -tu pour défendre les intérêts de ton gang préferé?
Viendra le temps ou il faudra rendre compte ! ce temps est proche !
<<Ba yakaka ke é é sakana na mbongo o ô mama yoyo ...>>
par platon » Ven 17 Nov, 06 9:21
par nzete ya mbila » Ven 17 Nov, 06 10:35
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 12:56
BNP Paribas visée par une plainte pour «complicité de génocide» au Rwanda
Trois associations mettent en cause la banque. Elles l’accusent d’avoir participé au financement d’un achat illégal d’armes au profit de Kigali en plein génocide à l’été 1994.
L'association Sherpa, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) et Ibuka France (association pour les rescapés du génocide rwandais) ont annoncé jeudi qu'elles déposaient une plainte avec constitution de partie civile visant BNP Paribas pour «complicité de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité», confirmant une information du Monde et de Radio France .
Ces associations accusent le groupe bancaire d'avoir permis le «financement de l'achat de 80 tonnes d'armes, ayant servi à la perpétration du génocide», alors «que la banque ne pouvait douter des intentions génocidaires des autorités du pays pour qui elle a autorisé le transfert» de fonds en juin 1994.
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 12:57
C’est une plainte inédite qu’a déposée, mercredi 28 juin à Paris, l’association Sherpa, qui se fixe pour objectif de défendre les victimes de crimes économiques. L’ONG s’est constituée partie civile avec l’association Ibuka et le Collectif des parties civiles pour le Rwanda : selon les informations recueillies par Le Monde et Radio France, elle accuse la banque BNP Paribas de « complicité de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre » pour avoir financé un achat d’armes au profit du gouvernement extrémiste hutu de Kigali, en juin 1994, alors que le génocide des Tutsi battait son plein, et en violation d’un embargo décrété par les Nations unies.
Le caractère inédit de cette plainte tient à ce que les faits – imprescriptibles pour cause de génocide – remontent à vingt-trois ans, mais aussi parce qu’ils visent, non pas des personnes physiques, acteurs politiques ou militaires comme cela a été le cas jusqu’à présent, mais une société privée internationale. En l’occurrence, une banque française. Ces faits, bien que lointains, ont été largement documentés lors d’audiences du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et dans des rapports de la commission d’enquête internationale de l’ONU sur le Rwanda ou d’ONG comme Human Rights Watch.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/art ... wH8oV5k.99
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:00
Etats-Unis/BNP-Paribas, une démarche absurde aux effets cataclysmiques
Weckel Philippe
Doctrine du Secrétaire d'Etat à la justice à l'égard des établissements de crédit - Fin de la mansuétude à l'égard des grandes banques - Egalité devant la loi - Absurdité de l'extention de l'égalité du traitement national aux activités étrangères de sociétés étrangères - La compétence monétaire inclut les instruments de la monnaie scripturale - Caractère extraterritorial de la compétence monétaire - Toute compétence extraterritoriale est limitée dans son objet - Les Etats-Unis détournent une compétence technique et spéciale à des fins politiques, la mise en oeuvre des sanctions unilatérales - Absence de lien juridictionnel pour faire appliquer les sanctions par les sociétés étrangères dans leurs activités à l'étranger - Les sanctions déraisonnables provoquent la révocation de la tolérance à l'égard de l'unilatéralisme - Une affaire d'Etat - Droits propres de l'Etat - Perspectives d'un différend interétatique - L'affaire BNP-Paribas, une menace systémique -
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:02
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:05
Malheur aux puissants
En mars dernier le Ministre de la Justice des Etats-Unis, M. Eric Holder, a défini la politique générale des poursuites relatives aux infractions économiques imputables aux entités financières :
"Not too big to jail" !
Par le passé il avait admis que certaines sociétés avaient atteint une telle dimension que les sanctions à leur égard causaient des préjudices à l'écomomie américaine. Pourtant la mansuétude envers les grandes sociétés a été fortement critiquée et la doctrine nouvelle du Département de la justice répond ainsi à une forte exigence de fermeté exprimée en février dernier par le Sénat. Désormais aucune banque ou autre organisme financier n'échappera à la pleine rigueur de la loi, quelles que soient les conséquences économiques. Cette position est bien entendu très populaire. Elle est juste dans son principe et profondément éthique. Elle prend une force particulière dans le contexte de la crise financière de 2008. Cette crise a eu des conséquences planétaires. Des millions de personnes aux Etats-Unis ont perdu leur patrimoine.
"La loi est la même pour tous, soit qu'elle punisse soit qu'elle protège".
La démarche vertueuse préconisée par le Ministère de la justice résonne agréablement en France.
Bien sûr M Eric Holder ne souhaite pas que les procureurs fassent abstraction de toutes les conséquences économiques pouvant résulter des sanctions pénales. Néanmoins on a tendance à sous-estimer la capacité de résilience des grandes banques et donc à priver les sanctions de leur effet dissuasif. On peut et donc on doit frapper fort. Tel est le message volontariste et éthique qu'adresse le Ministre de la justice.
http://www.sentinelle-droit-internation ... letin_haut
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:15
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:16
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:20
Darfur? It’s the Oil, Stupid…
China and USA in New Cold War over Africa’s oil riches
By F William Engdahl, May 20, 2007
To paraphrase the famous quip during the 1992 US Presidential debates, when an unknown William Jefferson Clinton told then-President George Herbert Walker Bush, “It’s the economy, stupid ,” the present concern of the current Washington Administration over Darfur in southern Sudan is not, if we were to look closely, genuine concern over genocide against the peoples in that poorest of poor part of a forsaken section of Africa.
No. “It’s the oil, stupid.”
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:21
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:27
Que cette guerre fut une guerre contre la révolution se voit au fait qu’Hitler commença par détruire la révolution la plus dangereuse : la révolution espagnole (vraie anarchie ou vrai communisme, cela revient au même). Ensuite, il détruisit le Front Populaire en France parce que c’était facile et que la clique à Pétain ne demandait que ça depuis 1934. Puis, Hitler s’attaqua enfin à l’URSS (faux communisme, fausse révolution, capitalisme d’État, mais tout de même détesté par le capitalisme privé) but final de toute son entreprise.
Que cette guerre fut une guerre contre la révolution se voit aussi au fait qu’après guerre, on laissa Franco au pouvoir en Espagne afin d’éviter un retour de l’anarchie, et qu’on laissa Hiro Hito au pouvoir afin d’éviter que le communisme ne prenne le japon.
Heureusement que le peuple d’italie avait pendu Mussolini par les pieds jusqu’à ce que mort s’en suive ; sinon, Mussolini aussi serait resté au pouvoir.
Et si Hitler ne s’était pas suicidé, gageons que les Américains l’auraient laissé au pouvoir en Allemagne !
Le fait que des quatre « ennemis » déclarés de la grrrande Amérique, Hitler, Mussolini, Franco et Hiro Hito, ceux d’entre eux qui ne moururent pas — par suicide (Hitler) ou par la vengeance de leur peuple (Mussolini) — furent laissés au pouvoir après guerre est une preuve que la « seconde guerre mondiale » était bel et bien une guerre contre la révolution.
Une autre preuve est que les Américains ne débarquèrent en Normandie qu’une fois Hitler définitivement vaincu par Staline. Il fallait « limiter les dégats » : empêcher la résistance (qui était essentiellement communiste) de prendre le pouvoir en France et empêcher le « communisme » de gagner toute l’Europe !
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:28
Les Africains du Panama (3) : ces barons des affaires qui prospèrent ...
www.lemonde.fr/.../les-africains-du-pan ... erent-of...
5 avr. 2016 - ... un ancien banquier de BNP Paribas, qui a alors pour adresse Ovlas Services ... des mines dans le Katanga par le président Laurent Désiré Kabila. ... bien connu pour ses activités de vente d'armes, de commerce du tabac, ...
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:32
Droit international économique
BNP-Paribas, l'emprise démesurée de la justice de New York sur les activités bancaires en Europe
Auteur : Weckel Philippe
Résumé :
Compétence extraterritoriale ? - Infractions graves aux lois des Etats-Unis - Application rigoureuse de la loi aux établissements financiers - Prévisibilité des sanctions et sécurité juridique des activités financières en Europe - Destination du produit des amendes dissuasives
La presse internationale a largement fait écho aux ennuis judiciaires de la première banque française, BNP-Paribas, aux Etats-Unis où elle est sous la menace d’une sanction exemplaire de 10 milliards de dollars assortie éventuellement d’une interdiction d’exercer pour avoir violé les mesures restrictives adoptées par les Etats-Unis à l’encontre de plusieurs pays, dont le Soudan et l’Iran, ainsi que Cuba, dans la période de 2002 à 2009.
Evidemment la France évite de se mêler ouvertement à ce stade d’une affaire qui concerne la situation d’une société privée dans ses activités hors de France. Le Département d’Etat américain ne s’ingère pas dans une affaire qui relève du Département de la justice.
Compétence extraterritoriale ?
Les Etats-Unis ne contraignent pas les opérateurs à utiliser le dollar dans les transactions financières internationales. L’usage général du dollar est durablement installé tant que les acteurs économiques y trouvent un intérêt. Une personne qui n’a pas la nationalité des Etats-Unis échappe à l’effet des sanctions financières internationales établies par cet Etat, lorsqu’elle n’utilise pas sa monnaie. Or le pouvoir régalien sur la monnaie a une portée extraterritoriale et les Etats-Unis sont en droit d’imposer que la compensation bancaire de toute transaction sur des dollars soit effectuée sur leur territoire. Néanmoins l’attitude actuelle des Etats-Unis à l’égard des grandes banques européennes devrait fortement relancer les critiques générales en Europe portant sur la manière dont les Etats-Unis exercent leur contrôle sur les opérations financières à travers la compensation, c’est-à-dire dans un but qui est sans rapport avec la protection de leur monnaie.
Infractions graves aux lois des Etats-Unis
La BNP a admis dans ses documents publics que des irrégularités pouvant être qualifiées d’infractions aux lois des Etats-Unis ont été commises. Il semble que l’origine de certaines transactions ait été dissimulée lors de la compensation (suppression (gommage) du code d’origine de la transaction). De tels agissements constituent incontestablement des infractions graves. La banque a pris des sanctions effectives contre les agents de son établissement de Genève et à Paris.
par sycie l'impérative » Jeu 29 Juin, 17 1:36
Le gouverneur de la riche province minière du Katanga est à la tête d’une discrète société panaméenne créée fin 2006, dont Marianne Belgique révèle pour la première fois l’existence. Moïse Katumbi aurait-il abrité, dans ce véhicule occulte au nom évocateur, les 60 millions de dollars amassés en seulement 18 mois grâce à un deal minier pour le moins suspect?
«Un personnage complexe, un équilibriste même…» Après lui avoir consacré deux documentaires, le cinéaste Thierry Michel résume ainsi la personnalité de Moïse Katumbi, l’actuel gouverneur du Katanga en République démocratique du Congo. A 49 ans, ce métis né d’une mère congolaise et d’un père juif séfarade, règne sur cette riche et instable province minière depuis son élection – triomphale – en janvier 2007.
Quelques mois plus tôt, en juillet 2006, Katumbi était devenu le champion national des voix de préférence. Au scrutin législatif, cette fois, en tant que candidat du PPRD, le parti du président Joseph Kabila. Lors de ses campagnes «à l’américaine», financées sur fonds propres, Katumbi a toujours affiché un soutien indéfectible au président. Il est vrai qu’il lui doit son retour au pays, en juillet 2003, après son exil précipité par la chute de Mobutu en 1997 (lire «L’“étoile filante” du Katanga»). Mais Katumbi lui doit aussi, d’une certaine manière, une partie de sa fortune.
Exécutions extrajudiciaires
Car quand il rentre au Katanga, Moïse Katumbi se relance dans les affaires minières via sa société Mining Company Katanga (MCK). En novembre 2004, MCK signe un deal avec Anvil Mining, une société canadienne qui vient d’être mêlée à une sale histoire. Quelques semaines plus tôt, en octobre, l’armée congolaise (FARDC) a maté dans le sang une révolte à Kilwa, ville portuaire stratégique pour les opérations d’Anvil. «Après avoir bombardé la ville, les soldats congolais ont procédé à des exécutions extrajudiciaires, des détentions illégales, des viols, la torture, et le pillage. Ils ont tué plus de 70 personnes, selon les Nations Unies, raconte le Centre canadien pour la justice internationale (CCJI), un organisme financé par l’ONU qui travaille avec des victimes et cherche à traduire en justice les auteurs de crimes impunis. Anvil, dont la mine Dikulushi était située à 50 km de la contre-offensive, a admis avoir fourni un soutien logistique aux FARDC, sous la forme de véhicules et de transport aérien.»