La Magie Noire
https://www.youtube.com/watch?v=Rk-WZK3lMJw
par sycie l'impérative » Mer 28 Juin, 17 5:46
par sycie l'impérative » Mer 28 Juin, 17 5:47
par sycie l'impérative » Mer 28 Juin, 17 5:55
par sycie l'impérative » Mer 28 Juin, 17 5:56
par sycie l'impérative » Mer 28 Juin, 17 6:09
Alors qu'il va vous annoncer qu'il va se présenter en candidat du parti créé par le Président Marien NGOUABI, Sassou Nguesso a fait interner à l'hôpital Psychiatrique de Sainte Anne, justement le mal aimé des fils NGOUABI : NGOUABI YOKA Ghislain Césaré.
par sycie l'impérative » Mer 05 Juil, 17 12:42
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:11
Malgré les bouleversements qui ont caractérisé la vie politique de nombreux états africains depuis leur indépendance, certains acteurs n'ont pas cessé, durant plus de trois décennies, de tenir un rôle important. Rémy Bazenguissa s'appuie sur le cas congolais pour comprendre les significations d'une telle longévité politique. L'enquête s'ouvre en 1946 (année des premières élections législatives) et s'achève en 1991 par une analyse des luttes qui se déroulèrent durant la Conférence nationale. Cette sociologie historique restitue un demi-siècle de luttes entre des acteurs qui firent valoir des atouts différents selon leurs positions et leur trajectoires
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:14
Les historiens semblent corriger leur faible implication dans l’analyse des conflits et de la violence, diagnostiquée dans le numéro sur « Histoire et politique » de Politique africaine publié il y a presque dix ans (Copans 1992). Rémy Bazenguissa-Ganga (1997) a ouvert la voie d’une étude historique de ces phénomènes à partir d’un essai très réussi de sociologie historique sur le politique au Congo. Ce dernier a tenté d’apprécier la naissance et la persistance des formes d’expression violentes des conflits politiques. Il restitue cette dynamique de l’État postcolonial en retraçant la militarisation progressive du champ politique. Pierre Boilley (1999) ouvre également des perspectives intéressantes dans son travail, déjà cité, sur les Touaregs du Nord-Mali.
14S’est également développée, en lien avec l’autocritique anthropologique, une histoire des représentations coloniales (Sibeud 2002) 6. Ancrée dans les textes coloniaux et leurs systèmes de production plus que dans le terrain africain, cette histoire des discours a amélioré l’analyse de l’entreprise impériale et propose des pistes pour l’analyse des identités en postcolonie, mais, ce faisant, elle a largement supprimé l’acteur africain.
La remise en cause de la centralité des institutions publiques dans les études sur le politique africain n’est donc pas nouvelle, mais, malgré le projet du « politique par le bas », elle n’a pas forcément suscité une description poussée de la complexité des logiques politiques au sein de différentes sphères sociales.
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:19
À partir de ses terrains en Afrique (Mozambique, Angola) et ailleurs (Sri Lanka), Carolyn Nordstrom poursuit l’entreprise de relecture des conflits armés engagée avec A Different Kind of War Story et Fieldwork Under Fire. Dans les deux premières parties de l’ouvrage, elle souligne combien la mission est difficile, « parce qu’au plan militaire, la guerre violente les sensibilités ; parce qu’au plan logistique, les lignes de front sont difficiles à décrire de façon neutre ; parce qu’au plan économique, des fortunes s’y font et s’y défont par des méthodes peu éthiques ; parce qu’au plan politique, le pouvoir efface ses traces » (p. 9). Il faut donc comprendre les expériences locales de la guerre et les relier à des « systèmes de profit » internationaux — une conversation de bar dans une ville en guerre illustre la complexité des liens, le caractère multi-site, transfrontalier et informel de la guerre et les identités multiples des personnages qui y opèrent (pp. 19-23). Dans la guerre, les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent : alors que les versions officielles insistent sur le rôle des jeunes hommes, et plus particulièrement des combattants, les violences mobilisent aussi les civils, les femmes, les vieux. Mais d’autres individus résistent à la violence, tentent de protéger leurs communautés. Sous le conflit politique « officiel » se déploie une variété de micro-conflits. Cela, personne ne veut l’« entendre », et pour chasser l’inconfort moral et cognitif, on recourt souvent à des mythes. « Qu’est-ce que nous sommes censés ignorer ? » (p. 32). Que les victimes des conflits sont avant tout civiles, que les militaires sont des brutes, que les élites profitent. L’État moderne, qui dépend de la guerre, a tout intérêt à masquer cette dépendance en insistant sur le besoin anthropologique de violence. C. Nordstrom procède ensuite à une critique de la vision clausewitzienne de la guerre. D’abord, la guerre touche, bien au-delà des champs de bataille, les sociétés dans leur ensemble, leur infligeant des traumatismes culturels et politiques. Ensuite, les combattants ont une marge d’action, des identités multiples et n’obéissent pas forcément aux stratèges, qui préfèrent souvent assumer les actes autonomes de leurs hommes plutôt que d’avouer la faiblesse de leur contrôle. Enfin, les lignes de front s’étendent jusqu’au cœur de l’Occident, par d’invisibles toiles planétaires — par exemple celle du marché illégal des armes, qui atteindrait 500 milliards de dollars par an.
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:23
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:29
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:46
On ne touche pas à la Françafrique ! Aujourd'hui encore, alors que nos intérêts en Afrique sont de plus en plus menacés par la Chine, il ne fait pas bon critiquer les liens traditionnels qui unissent la France aux dirigeants de ses anciennes colonies. Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Coopération, l'a appris à ses dépens : ayant osé mettre en cause la Françafrique, il a été remercié par Nicolas Sarkozy.
Il en fut de même en 1981 lorsque Jean-Pierre Cot voulut profiter de l'élection de François Mitterrand pour établir des rapports moins ambigus avec les États francophones d'Afrique...
Depuis l'indépendance de ces pays, Paris n'a jamais cessé d'imposer sa tutelle pour préserver ses intérêts économiques et politiques (uranium nigérien, pétrole gabonais, cacao ivoirien...). Pour réaliser cette ambition, les gouvernements français successifs ont employé les moyens les plus retors : putschs, envois de mercenaires, accords secrets autorisant Paris à s'immiscer dans les affaires intérieures, constitutions de réseaux barbouzards, pressions économiques...
Ces intrusions ont parfois donné lieu à des épisodes sanglants et à des massacres dans lesquels la responsabilité de la France est engagée.Qui est Monsieur X ? Personne ne le sait. Mais depuis plus de dix ans, semaine après semaine, il livre ses secrets sur France Inter. Une véritable moisson de révélations et surtout une lecture inédite et toujours surprenante des événements contemporains les plus brûlants.Cette collection rassemble pour la première fois en volumes thématiques ses meilleures enquêtes, constituant ainsi une véritable encyclopédie de notre histoire secrète.Écrivain, journaliste et homme de radio, Patrick Pesnot anime sur France Inter depuis 1997 Rendez-vous avec X.Extrait du livre :Madagascar : le piège et l'horreur, Cent mille morts ! Cent mille personnes tuées sur ce qui était encore le sol français et par des soldats français ! Mais ce massacre est tout juste évoqué dans les livres d'histoire. Quelques lignes à peine. Passé sous silence. Relégué dans les coulisses de l'Histoire. Oubliés tous ces morts qui ne peuvent que déranger au pays des droits de l'homme. Et pourtant c'était hier en 1947. Mais loin, très loin de la métropole. Dans une colonie où l'on pouvait tuer impunément, sous les ordres de généraux français et sans même encourir la moindre réprimande d'un gouvernement qui regroupait alors des démocrates-chrétiens, des socialistes et des communistes.
C'était donc à Madagascar, la Grande Ile ou encore l'Ile Rouge, comme on l'appelle. Paris y a envoyé des troupes coloniales pour mater une insurrection indépendantiste qui a commencé par des tueries d'Européens. Pendant de longs mois, les rebelles subissent une répression très dure, impitoyable. Pourchassés, affamés, les insurgés finissent par se rendre les uns après les autres. Plusieurs d'entre eux sont jugés et condamnés à mort. Mais bien d'autres sont sommairement exécutés. Et les rares témoins font état de nombreuses exactions : tortures, villages détruits, etc.
De nouveaux Oradour !
En 1948, l'affaire est entendue : les «événements de Madagascar», comme on dit pudiquement en métropole, ont vécu. C'est le haut-commissaire lui-même qui donne le chiffre de cent mille morts. Un Malgache sur quarante a donc été tué. Tandis que du côté des militaires et des colons, on recense cinq cent cinquante morts.Aucun soldat, aucun policier, aucun fonctionnaire ne sera sanctionné, alors que le gouvernement était parfaitement informé de la situation sur le terrain.
Mais le drame s'est déroulé dans la plus parfaite indifférence de la métropole. Le sort des Malgaches n'a guère ému une population mal informée et bien plus concernée par les restrictions de l'après-guerre et les nombreuses grèves suscitées par le parti communiste.
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:46
On ne touche pas à la Françafrique ! Aujourd'hui encore, alors que nos intérêts en Afrique sont de plus en plus menacés par la Chine, il ne fait pas bon critiquer les liens traditionnels qui unissent la France aux dirigeants de ses anciennes colonies. Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Coopération, l'a appris à ses dépens : ayant osé mettre en cause la Françafrique, il a été remercié par Nicolas Sarkozy.
Il en fut de même en 1981 lorsque Jean-Pierre Cot voulut profiter de l'élection de François Mitterrand pour établir des rapports moins ambigus avec les États francophones d'Afrique...
Depuis l'indépendance de ces pays, Paris n'a jamais cessé d'imposer sa tutelle pour préserver ses intérêts économiques et politiques (uranium nigérien, pétrole gabonais, cacao ivoirien...). Pour réaliser cette ambition, les gouvernements français successifs ont employé les moyens les plus retors : putschs, envois de mercenaires, accords secrets autorisant Paris à s'immiscer dans les affaires intérieures, constitutions de réseaux barbouzards, pressions économiques...
Ces intrusions ont parfois donné lieu à des épisodes sanglants et à des massacres dans lesquels la responsabilité de la France est engagée.Qui est Monsieur X ? Personne ne le sait. Mais depuis plus de dix ans, semaine après semaine, il livre ses secrets sur France Inter. Une véritable moisson de révélations et surtout une lecture inédite et toujours surprenante des événements contemporains les plus brûlants.Cette collection rassemble pour la première fois en volumes thématiques ses meilleures enquêtes, constituant ainsi une véritable encyclopédie de notre histoire secrète.Écrivain, journaliste et homme de radio, Patrick Pesnot anime sur France Inter depuis 1997 Rendez-vous avec X.Extrait du livre :Madagascar : le piège et l'horreur, Cent mille morts ! Cent mille personnes tuées sur ce qui était encore le sol français et par des soldats français ! Mais ce massacre est tout juste évoqué dans les livres d'histoire. Quelques lignes à peine. Passé sous silence. Relégué dans les coulisses de l'Histoire. Oubliés tous ces morts qui ne peuvent que déranger au pays des droits de l'homme. Et pourtant c'était hier en 1947. Mais loin, très loin de la métropole. Dans une colonie où l'on pouvait tuer impunément, sous les ordres de généraux français et sans même encourir la moindre réprimande d'un gouvernement qui regroupait alors des démocrates-chrétiens, des socialistes et des communistes.
C'était donc à Madagascar, la Grande Ile ou encore l'Ile Rouge, comme on l'appelle. Paris y a envoyé des troupes coloniales pour mater une insurrection indépendantiste qui a commencé par des tueries d'Européens. Pendant de longs mois, les rebelles subissent une répression très dure, impitoyable. Pourchassés, affamés, les insurgés finissent par se rendre les uns après les autres. Plusieurs d'entre eux sont jugés et condamnés à mort. Mais bien d'autres sont sommairement exécutés. Et les rares témoins font état de nombreuses exactions : tortures, villages détruits, etc.
De nouveaux Oradour !
En 1948, l'affaire est entendue : les «événements de Madagascar», comme on dit pudiquement en métropole, ont vécu. C'est le haut-commissaire lui-même qui donne le chiffre de cent mille morts. Un Malgache sur quarante a donc été tué. Tandis que du côté des militaires et des colons, on recense cinq cent cinquante morts.Aucun soldat, aucun policier, aucun fonctionnaire ne sera sanctionné, alors que le gouvernement était parfaitement informé de la situation sur le terrain.
Mais le drame s'est déroulé dans la plus parfaite indifférence de la métropole. Le sort des Malgaches n'a guère ému une population mal informée et bien plus concernée par les restrictions de l'après-guerre et les nombreuses grèves suscitées par le parti communiste.
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 3:47
par sycie l'impérative » Sam 29 Juil, 17 4:22
par sycie l'impérative » Mar 26 Déc, 17 7:38
« Faiblesses dans la gouvernance »
Le FMI souhaite continuer de travailler avec Brazzaville sur « le rétablissement de la viabilité de la dette » et « le renforcement de la gouvernance ». « Une fois ce travail achevé, un arrangement financier visant à soutenir le programme économique du Congo sera discuté au niveau du personnel du FMI avant d’être proposé à l’examen du conseil d’administration », selon le communiqué final de la mission.