Congo 2 - ZAIRE 5

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Congo 2 - ZAIRE 5

Message par Blaise » Mar 10 Mai, 05 5:25

CONGO 2 – ZAIRE 5

« Tournons la page et regardons devant », telle est la devise du Congolais.

Mais comme je ne fais jamais rien comme les congolais, j’aime revenir sur les choses qui font mal. Non pas par masochisme, mais pour exorciser après avoir compris le comment du pourquoi.

Ce n’est que de cette façon là que j’estime qu’on peut avancer réellement. Enfouir tout ce qui est douloureux comme le font les congolais n’a jamais été ma solution. Voilà pourquoi j’ai décidé d’exhumer ici la débâcle du CONGO face au ZAÏRE (actuel RDC) en 1984, lors des éliminatoires de la Coupe du monde de football.

Cette raclée (2 à 5) prise par le Congo devant son public, restera à jamais une blessure profonde car plus jamais le Congo ne pourra se venger en allant battre le Zaïre (2 à 5) chez eux au Stade du 20 Mai à Kinshasa, comme eux sont venus nous humiliér au stade de la Révolution à Brazzaville. Le ZAIRE ayant changé de nom, le stade du 20 Mai aussi, les Léopards (nom de l’équipe nationale du Zaïre) aussi, il ne nous reste plus qu’une psychanalyse collective pour se sortir de ce traumatisme.

Même si le congolais l’enfouit bien (je parle du traumatisme bien sûr), son traumatisme est équivalent à celui qu’a connu le Cameroun tout entier pendant une décennie entière, après la gifle que le Congo (Brazzaville) leur avait infligé (défaite 0 – 1) en demi-finale lors de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulait chez eux au Cameroun (Lire mon thread « Marie-Jeanne mon amour », publié ici même).

http://www.congopage.com/phpBB/viewtopi ... 01&start=0

Il aura fallu plus de 10 ans, pour que le peuple Camerounais sorte de ce traumatisme et de cette dépression si profonde dans laquelle le Congo (Brazzaville) les avaient plongés. 10 ans avant que les OMAM BIYICK, KANA BIYICK, MILA et autres ETO’O retrouvent le sourire, et se permettent de danser le MAKOSSA sur un terrain de foot au MUNDIAL.


Quand est ce que le Congo (Brazzaville) retrouvera t’il le plaisir et la joie sur un terrain de foot ?

J’ai souvent dit et montré ici que le football congolais est rentré dans le coma à partir de l’année 1978, et ce après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 1972 au Cameroun, et la Coupe d’Afrique des Clubs champions (équivalent de la Champions’s league) en 1974 grâce à CARA entrainé par un certain MANULAKE (en 1972, l'équipe nationale était entraînée par un national congolais, l'emblématique ONDJOLET).

Les causes du naufrage du football congolais sont nombreuses. Certains évoquent même l’assassinat au Congo du Cardinal Emile BIAYENDA (en 1977) pour justifier les chroniques mauvais résultats qui collent depuis 1978, à la peau du football congolais. D’après que c’est la punition que DIEU nous a donnée, d’avoir tué le Cardinal.

Il y a ceux qui, comme moi, considèrent que ces mauvais résultats sont l’œuvre des fidèles continuateurs du Président Marien NGOUABI assassiné en 1977 également, peu avant le Cardinal Emile BIAYENDA. Le Congo ayant remporté ses 2 trophées continentaux, sous Marien NGOUABI justement.

Nul doute qu’en remettant à la tête de l’Etat congolais des dirigeants dignes de ce nom, le Congo pourra retrouver son rayonnement footbalistique, car il est plein de jeunes talents dans ce domaine.

Mais je considère aussi qu’il faudra que le footballeur congolais, ainsi que le peuple congolais tout entier, fasse un gros travail intérieur afin que nous puissions un jour être de nouveau capable de hisser le football congolais au sommet continental, comme ce fût le cas en 1972 et 1974, et pourquoi pas le porter au sommet mondial comme les Nigérians Jay-Jay OKOCHA, AMUNIKE, AMOKACHI, YEKINI, Peter RUFFAI, Sunday OLISEY, KANU, FINIDI, et j’en passe, ont fait avec le leur.

Ce travail intérieur concerne les footballeurs congolais qui doivent se professionnaliser. » Se professionnaliser » c’est avant tout un état d’esprit que le footballeur congolais n’a pas encore à l’exception de François M’PELE, l’ancien buteur de VALENCIENNES, AJACCIO et Paris Saint-Germain. Nous y reviendrons

Ce travail intérieur concerne enfin le peuple congolais tout entier, qu devra d’abord se soigner de toutes ses plaies intérieurs. C’est pour cela que je vous demande chers amis, de bien vouloir entamer avec moi ici, cette psychanalyse de groupe, qui nous permettra de nous guérir de ce traumatisme subi suite à la défaite 2 à 5 contre les Zaïrois au Stade de la Révolution.

Certes nous allons souffrir ensemble chers frères et sœurs, en évoquant ce douloureux souvenir. Certains d’entre nous vont certainement pleurer. Mais c’est le passage obligé si on veut qu’un jour le Congo retrouve sa place dans le concert des grandes nations de football.


KABONGO NGOY !

Ne commencez pas déjà à pleurer à la simple évocation du nom de cet attaquant Zaïrois, qui nous fit mal, très mal ce jour là. Avec MUTUBILE Santos, KONGOLO, LUFOMBO, KINGAMBO.

Nous y reviendrons.


Blaise
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Message par Blaise » Jeu 12 Mai, 05 5:55

Chers amis,

Certains diront encore « Hoooo, voilà, Blaise n’aime pas le pays ! ». Mais tant pis.

Vous ne me croirez certainement pas. Je m’étais énormément satisfait de cette débâcle à domicile de l’équipe nationale congolaise face aux Léopards du ZAÏRE. En secret, je priais DIEU afin que cela se réalise. DIEU m’avait écouté, KABONGO l’a fait !

Chers amis, je l’ai souvent dit ici : plus nombriliste qu’un congolais, TU MEURS !

Pardon, il y a les français.

C’est bien pour cela que je dis souvent que « les congolais sont les français d’Afrique ».

C’est Normal !

Pour ce pays qui a été la capitale de l’ancienne A.E.F (Afrique Equatoriale Française) où la France avait installé le cœur de toute son administration coloniale pour l’AEF.

De ce fait la France formait et recrutait la majorité des commis de son Administration coloniale parmi les congolais. Voilà donc ce qui justifie en très grande partie l’attachement des congolais pour le fonctionnariat et leur amour pour le travail de bureau. Le congolais est à l’image de son maître blanc le français, à qui il veut ressembler sur tous les plans. Ce qui est franchement dommage dans ce mimétisme, c’est que le congolais (de BRAZZA) a pris tous les pires défauts du français mais pas les meilleures qualités du français. Résultat il croit faire comme le blanc. Mais en réalité il fait pas comme le blanc.

C'est en observant minutieusement les congolais et les congolaises que j'ai compris l’expression qui dit : « singer le blanc ».

Nous y reviendrons.

Chers amis, rien ne me permets de certifier que le congolais tient son nombrilisme du français. Mais les similitudes sur ce point sont assez étonnantes.

Jusqu’avant la guerre civile de 1997, qui a jeté des colonnes de congolais sur le chemin de l’exil (et aujourd’hui on sait que c’est sans espoir de retour), le Congolais ne connaissait que 2 pays : le Congo et la France. Le reste du monde n’existait pas.

Le congolais ne vivait que selon l’axe Paris-Brazzaville

Grâce, pardon à cause de la guerre, des congolais découvrent aujourd’hui des coins de la planète où même un anthropologue encore novice hésiterait à y aller. Le congolais y va maintenant sans peur avec comme seule motivation "fuir le Congo". On trouve actuellement des congolais en PAPOUASIE et dans certains village à la Frontière avec le pôle Nord.

Avec cette fuite massive du pays par les congolais, on assiste à ce que les naturalistes appellent le « réflexe de survie devant l’hostilité de la nature ». Les espèces fuient. Ils émigrent. Les congolais obéissent aujourd’hui à cette loi (je crois bien que c’est le gentleman ETOKA qui l’avait déjà expliqué sous une autre forme au forum débat).

Tout ceci chers amis, c’était pour vous dire qu’avant la guerre civile de 1997, le congolais ne bougeait pas (ou presque). Même à l’intérieur de leur pays, les congolais ne bougeaient pas.

Beaucoup de congolais ne connaissent que leur village et Brazzaville. POINT ! Ou disons plutôt le village ou ville du Congo où ils sont nés puis Brazzaville la Capitale. Sortis de là, ils ne connaissent rien d’autres de leurs pays. Ils n’y ont jamais été, bien que la superficie totale du Congo ne soit que de 342 000 Km2. Juste un peu plus que la moitié de la France.

Comme le congolais à l’art de maquiller ses faiblesses en les justifiant par des arguments de pseudo-intellectuel à vous faire dormir debout, certains vous diront que la cause du manque de mobilité des congolais à l’intérieur de leur pays est le manque de moyen de communications adéquats. Je ne le conteste pas complètement. Cependant KINSHASA est là pour nous démentir.

En effet, KINSHASA (capitale de la RDC) est à moins de 30 minutes de Brazzaville. Quand on est au bord du fleuve Congo coté Brazzaville, on distingue la tête du chauffeur de taxi qui roule sur l’autre rive coté RDC. J’exagère à peine. En tous cas, on aperçoit KINSHASA avec ces beaux buildings. Mais combien des 800 000 Brazzavillois recensés dans les années 80, avaient déjà mis les pieds à Kinshasa avant 1997 ? Je dirais moins de 10%. Pourquoi ?

Ha ! pardon, j’oubliais, il fallait un laisser-passer pour se rendre à KINSHASA (et inversement). Mais je tiens quand même à signaler qu’il n’ y avait cependant pas de dossier à fournir, ni de formulaires à remplir en 36 exemplaires (comme les français nous ont habitué) . Il y avait juste une pièce d’identité à présenter et une modeste somme à payer. Et pourtant les foules ne se présentaient pas pour aller visiter KINSHASA, ni pour faire du business. Seule une loi à l’époque déjà et permettant la libre circulation des personnes handicapées entre les deux rives (exonération douanière totale), encourageait certaines personnes handicapées du Congo-Brazzaville à se rendre régulièrement à KINSHASA dans le cadre de leurs petits commerces.

J’insiste donc là dessus. Bien avant les guerre de 1997, le congolais était quelqu’un qui bougeait très peu à l’intérieur de ses frontières déjà et allait encore moins voire presque pas hors de ses frontières.

Le congolais vivait donc dans sa bulle et malgré cela, il se prenait pour le meilleur du monde. En tout cas le meilleur d’Afrique : le plus beau, le plus intelligent, le plus élégant, le plus propre, le plus instruit, le meilleur en tout.

Tout le reste ne valait rien. Sauf le congolais et le français. Le congolais vouant un culte total pour le français. Malgré les apparences que certains donnent ici, le français reste un demi DIEU pour les congolais.

Le congolais sera le dernier en Afrique à se libérer du joug français, à cause de cette divinification du français. La France libérera le Congo par pitié, lorsqu’elle s’apercevra que c’est la seule et unique colonie qui lui reste au monde. Même les guadeloupéens auront pris leur indépendance avant que les congolais osent dire « NON ! » à la France. C’est vous dire !

Revenons au nombrilisme congolais (le plus beau, le plus intelligent, le plus élégant, le plus propre, le plus instruit, le meilleur en tout, juste derrière son maître le français).

Quelques titres et records continentaux le confortait dans ses convictions.

En effet, outre le fait d’avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations de Football en 1972 et la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1974 , le Congo a été dans les années 80 triple vainqueur de la Coupe d’Afrique de Handball sous la conduite de Solange KOULINKA et son acolyte en équipe nationale MAKOUALA.

Le Congo est également connu pour avoir le 2ème fleuve le plus puissant au monde par son débit (après l’AMAZONE) et sa longueur (après le NIL).

Le Congo était aussi mondialement connu pour être le pays le plus scolarisé d’Afrique Noire, et ce à la fin des années 70.

La capitale du Congo (Brazzaville) fût déclarée capitale de la France LIBRE pendant l’occupation Allemande.

Enfin le Congo détient un autre record continental qui est celui du « 1er pays Marxiste-Léniniste d’Afrique noire ». Titre que les dirigeants congolais de l’époque brandissait avec fierté.

Vous comprenez donc chers amis, quand vous avez un petit pays de 342 000 km2, et moins de 3 millions d’habitants (à l’époque) qui détient autant de records, bien évidemment ça monte à la tête des dirigeants, et la population a les chevilles qui enflent. D’où ce coté suffisant des congolais.

Ce qui est troublant, hallucinant, déroutant, c’est que malgré la descente aux enfers de ce pays, amorcés dès le milieu des années 80, le congolais n’est jamais descendu de son petit nuage, et même après l’atroce guerre de 1997 qui l’a dépouillé de tout, révélé sa stupidité, sa barbarie puis jeté nu sur la route de l’exil sans retour. Le congolais n’a pas appris la modestie. Il est toujours aussi hautain, aussi méprisant même à l’égard de ceux qui l’ont accueilli ou l’accueille.

Sur ses terres d’accueil, bien que parfois hébergé, nourri, blanchi par solidarité pour ne pas dire par pitié, le congolais se sent toujours « supérieur » à son hôte, qu’il n’hésitera pas de qualifier de sale, imbécile, paresseux, mal habillé, mal coiffé, sentant mauvais, complexé vis-à-vis du blanc, même pas d’entrée au déjeuner, même pas de yaourt au dessert, etc….

C’est ça le congolais. Quand vous avez compris ça, vous avez tout compris du congolais.

En 1984, donc bien longtemps avant les guerres, quand le CONGO reçoit l’équipe de football de son géant voisin le ZAÏRE (actuellement RDC), bien que l’équipe nationale congolaise de football (Les Diables rouges) n’aie plus rien gagné de probant depuis 1978, tous les congolais voient les DIABLES ROUGES ne faire qu’une bouchée des Zaïrois. Mais c’était sans compter avec KABONGO NGOY !

A suivre.

« La raclée »


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Message par Mère Evé de Paris » Ven 13 Mai, 05 8:50

Blaise, ton message entier comprend tellement de généralisations grossières que je ne ferai même pas le travail de les isoler, je suis au regret de t'informer de ton deuxième avertissement.
http://www.congopage.com/phpBB/viewtopi ... 5140#35140

Blaise a écrit :Chers amis,

Certains diront encore « Hoooo, voilà, Blaise n’aime pas le pays ! ». Mais tant pis.

Vous ne me croirez certainement pas. Je m’étais énormément satisfait de cette débâcle à domicile de l’équipe nationale congolaise face aux Léopards du ZAÏRE. En secret, je priais DIEU afin que cela se réalise. DIEU m’avait écouté, KABONGO l’a fait !

Chers amis, je l’ai souvent dit ici : plus nombriliste qu’un congolais, TU MEURS !

Pardon, il y a les français.

C’est bien pour cela que je dis souvent que « les congolais sont les français d’Afrique ».

C’est Normal !

Pour ce pays qui a été la capitale de l’ancienne A.E.F (Afrique Equatoriale Française) où la France avait installé le cœur de toute son administration coloniale pour l’AEF.

De ce fait la France formait et recrutait la majorité des commis de son Administration coloniale parmi les congolais. Voilà donc ce qui justifie en très grande partie l’attachement des congolais pour le fonctionnariat et leur amour pour le travail de bureau. Le congolais est à l’image de son maître blanc le français, à qui il veut ressembler sur tous les plans. Ce qui est franchement dommage dans ce mimétisme, c’est que le congolais (de BRAZZA) a pris tous les pires défauts du français mais pas les meilleures qualités du français. Résultat il croit faire comme le blanc. Mais en réalité il fait pas comme le blanc.

C'est en observant minutieusement les congolais et les congolaises que j'ai compris l’expression qui dit : « singer le blanc ».

Nous y reviendrons.

Chers amis, rien ne me permets de certifier que le congolais tient son nombrilisme du français. Mais les similitudes sur ce point sont assez étonnantes.

Jusqu’avant la guerre civile de 1997, qui a jeté des colonnes de congolais sur le chemin de l’exil (et aujourd’hui on sait que c’est sans espoir de retour), le Congolais ne connaissait que 2 pays : le Congo et la France. Le reste du monde n’existait pas.

Le congolais ne vivait que selon l’axe Paris-Brazzaville

Grâce, pardon à cause de la guerre, des congolais découvrent aujourd’hui des coins de la planète où même un anthropologue encore novice hésiterait à y aller. Le congolais y va maintenant sans peur avec comme seule motivation "fuir le Congo". On trouve actuellement des congolais en PAPOUASIE et dans certains village à la Frontière avec le pôle Nord.

Avec cette fuite massive du pays par les congolais, on assiste à ce que les naturalistes appellent le « réflexe de survie devant l’hostilité de la nature ». Les espèces fuient. Ils émigrent. Les congolais obéissent aujourd’hui à cette loi (je crois bien que c’est le gentleman ETOKA qui l’avait déjà expliqué sous une autre forme au forum débat).

Tout ceci chers amis, c’était pour vous dire qu’avant la guerre civile de 1997, le congolais ne bougeait pas (ou presque). Même à l’intérieur de leur pays, les congolais ne bougeaient pas.

Beaucoup de congolais ne connaissent que leur village et Brazzaville. POINT ! Ou disons plutôt le village ou ville du Congo où ils sont nés puis Brazzaville la Capitale. Sortis de là, ils ne connaissent rien d’autres de leurs pays. Ils n’y ont jamais été, bien que la superficie totale du Congo ne soit que de 342 000 Km2. Juste un peu plus que la moitié de la France.

Comme le congolais à l’art de maquiller ses faiblesses en les justifiant par des arguments de pseudo-intellectuel à vous faire dormir debout, certains vous diront que la cause du manque de mobilité des congolais à l’intérieur de leur pays est le manque de moyen de communications adéquats. Je ne le conteste pas complètement. Cependant KINSHASA est là pour nous démentir.

En effet, KINSHASA (capitale de la RDC) est à moins de 30 minutes de Brazzaville. Quand on est au bord du fleuve Congo coté Brazzaville, on distingue la tête du chauffeur de taxi qui roule sur l’autre rive coté RDC. J’exagère à peine. En tous cas, on aperçoit KINSHASA avec ces beaux buildings. Mais combien des 800 000 Brazzavillois recensés dans les années 80, avaient déjà mis les pieds à Kinshasa avant 1997 ? Je dirais moins de 10%. Pourquoi ?

Ha ! pardon, j’oubliais, il fallait un laisser-passer pour se rendre à KINSHASA (et inversement). Mais je tiens quand même à signaler qu’il n’ y avait cependant pas de dossier à fournir, ni de formulaires à remplir en 36 exemplaires (comme les français nous ont habitué) . Il y avait juste une pièce d’identité à présenter et une modeste somme à payer. Et pourtant les foules ne se présentaient pas pour aller visiter KINSHASA, ni pour faire du business. Seule une loi à l’époque déjà et permettant la libre circulation des personnes handicapées entre les deux rives (exonération douanière totale), encourageait certaines personnes handicapées du Congo-Brazzaville à se rendre régulièrement à KINSHASA dans le cadre de leurs petits commerces.

J’insiste donc là dessus. Bien avant les guerre de 1997, le congolais était quelqu’un qui bougeait très peu à l’intérieur de ses frontières déjà et allait encore moins voire presque pas hors de ses frontières.

Le congolais vivait donc dans sa bulle et malgré cela, il se prenait pour le meilleur du monde. En tout cas le meilleur d’Afrique : le plus beau, le plus intelligent, le plus élégant, le plus propre, le plus instruit, le meilleur en tout.

Tout le reste ne valait rien. Sauf le congolais et le français. Le congolais vouant un culte total pour le français. Malgré les apparences que certains donnent ici, le français reste un demi DIEU pour les congolais.

Le congolais sera le dernier en Afrique à se libérer du joug français, à cause de cette divinification du français. La France libérera le Congo par pitié, lorsqu’elle s’apercevra que c’est la seule et unique colonie qui lui reste au monde. Même les guadeloupéens auront pris leur indépendance avant que les congolais osent dire « NON ! » à la France. C’est vous dire !

Revenons au nombrilisme congolais (le plus beau, le plus intelligent, le plus élégant, le plus propre, le plus instruit, le meilleur en tout, juste derrière son maître le français).

Quelques titres et records continentaux le confortait dans ses convictions.

En effet, outre le fait d’avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations de Football en 1972 et la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1974 , le Congo a été dans les années 80 triple vainqueur de la Coupe d’Afrique de Handball sous la conduite de Solange KOULINKA et son acolyte en équipe nationale MAKOUALA.

Le Congo est également connu pour avoir le 2ème fleuve le plus puissant au monde par son débit (après l’AMAZONE) et sa longueur (après le NIL).

Le Congo était aussi mondialement connu pour être le pays le plus scolarisé d’Afrique Noire, et ce à la fin des années 70.

La capitale du Congo (Brazzaville) fût déclarée capitale de la France LIBRE pendant l’occupation Allemande.

Enfin le Congo détient un autre record continental qui est celui du « 1er pays Marxiste-Léniniste d’Afrique noire ». Titre que les dirigeants congolais de l’époque brandissait avec fierté.

Vous comprenez donc chers amis, quand vous avez un petit pays de 342 000 km2, et moins de 3 millions d’habitants (à l’époque) qui détient autant de records, bien évidemment ça monte à la tête des dirigeants, et la population a les chevilles qui enflent. D’où ce coté suffisant des congolais.

Ce qui est troublant, hallucinant, déroutant, c’est que malgré la descente aux enfers de ce pays, amorcés dès le milieu des années 80, le congolais n’est jamais descendu de son petit nuage, et même après l’atroce guerre de 1997 qui l’a dépouillé de tout, révélé sa stupidité, sa barbarie puis jeté nu sur la route de l’exil sans retour. Le congolais n’a pas appris la modestie. Il est toujours aussi hautain, aussi méprisant même à l’égard de ceux qui l’ont accueilli ou l’accueille.

Sur ses terres d’accueil, bien que parfois hébergé, nourri, blanchi par solidarité pour ne pas dire par pitié, le congolais se sent toujours « supérieur » à son hôte, qu’il n’hésitera pas de qualifier de sale, imbécile, paresseux, mal habillé, mal coiffé, sentant mauvais, complexé vis-à-vis du blanc, même pas d’entrée au déjeuner, même pas de yaourt au dessert, etc….

C’est ça le congolais. Quand vous avez compris ça, vous avez tout compris du congolais.

En 1984, donc bien longtemps avant les guerres, quand le CONGO reçoit l’équipe de football de son géant voisin le ZAÏRE (actuellement RDC), bien que l’équipe nationale congolaise de football (Les Diables rouges) n’aie plus rien gagné de probant depuis 1978, tous les congolais voient les DIABLES ROUGES ne faire qu’une bouchée des Zaïrois. Mais c’était sans compter avec KABONGO NGOY !

A suivre.

« La raclée »


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