Ola, Hombre caliente, oye me mui bien, caramba de cabron de "Mali_Conge,,
Mama La chatte, okomi koluka ngai mindondo, j'irais me plaindre auprès de mon bokilo, le wara. Tu me prends pour Ange Diawara ou quoi? Hombre caliente, caramba de cabrón Congo-Mali...Carajo, c'est du grand guévariste congolais (kongo-wara) dont tu parles plutôt que d'un Ossambé doux comme une peluche en laine de vigogne, agréable comme un maracuja sour et innocent comme un saint.
Dis-moi, aurais tu perdu la clef d'accès à ce royaume qui t'inspirait jadis un humour décapant? Parce que maintenant ma grande, j'ai l'impression d'un passage à vide. Ne t'en fais pas, on connait tous ces phases.
Plutôt que d'accomplir les 12 travaux d'Hercule, le mythomane passe son temps à chercher à accomplir son mythe de Sisyphe
Dis-moi, tu l'as modifié combien de fois ton texte? A 23h30 hier, j'en ai lu une version et j'ai voulu tout de suite répondre, mais le sommeil a eu raison de moi. 1heure après je suis réveillé par la chatte du voisin et quand je me connecte dur CP, je tombe sur un autre version, je me demande si c'est encore la même. Cela étant dit, je voudrais attirer ton attention, sans prendre la défense du "mythomane" (il me faudrait pour cela toute l'énergie de la terre) que le capital physique est soumis à un processus dépréciatif, que ce soit par usure ou par obsolescence. C'est pour cela qu'en technique comptable, il y a un compte appelé "Dotations aux amortissements" dans lequel on enregistre les charges liées à ce processus. Si rien n'est fait pour compenser cette dépréciation, eh ben tout s'arrette et le problème chez toi et moi c'est que le peu dont nous disposons est mal entretenu, peu renouvelé et je ne te parle pas de ce qui devrait accroître la taille et ou l'efficacité du capital. Pour l'anecdote, une fois en RDC, j'ai vu dans un amphitéatre, un néon tenant sur un fil électrique. Depuis que les belges l'ont fixé au plafond il n'y a jamais eu d'entretien. Alors, il s'était alors désolidarisé de son support et ne cessait de menacer les innocents étudiants, suspendu à leurs têtes, comme l'épée de Damoclès.
Les wc ressemblaient à ceux de Bayardelle à Brazzaville, c'est à dire sentant l'amoniaque et inutilisables (Gnoka ne la ramène pas avec L. Bakabadio). Je me suis vraiment demandé s'il n'y avait pas là un mal africain. Enfin, c'est juste une digression, j'en suis amateur comme tu le vois.
j'évoque la fin du despotisme éclairé, mais pas des moyens qui justifient sa fin
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Dans ta première mouture tu as dit que tu te préoccupais de la fin et pas des moyens. Rationnelle en valeur au sens wébérien, tu étais. Tu as changé, c'est de ton droit et je suis de cet avis.
Il y a une lecture que je voudrais partager avec toi. Bon ok, il faut que je publie moi aussi un de ces quatre, mais bon on ne peut pas tout faire non plus, alors je lis les autres. C'est "La démocratie et le marché" de Jean-Paul Fitoussi. Edité en livre de poche en 2007, il coûte 5euros pour 120 petites pages. L'intérêt est que ce type qui est prof à sciences Po Paris et un des économistes francais les plus en vue, passe au scaner les travaux les plus sérieux sur les rapports de la démocratie (versus dictature et la croissance) et le développement avant de donner sa propre vision. Ca vaut le détour.
Bien à toi