email

sept morts au nord-ouest du congo : suspicion d’ebola

POINTE-NOIRE (Congo), 5 nov (AFP) - 15h02

Sept personnes sont mortes depuis le 31 octobre dans le district de Mbomo (800 km au nord-ouest de Brazzaville) d’une une maladie qui présente les mêmes symptômes que la fièvre Ebola, ont indiqué mercredi à l’AFP des voyageurs en provenance de la région.
"Les victimes présentaient toutes les mêmes signes cliniques que ceux d’Ebola : diarrhées sanguinolentes accompagnées de fortes fièvres et de vomissements", ont raconté les témoins.

Cinq des victimes appartiennent à une même famille ; les deux autres sont une infirmière et son enfant, selon toujours les témoins.

Aucune confirmation officielle n’était disponible mercredi sur la cause des décès, les autorités sanitaires congolaises attendant le résultat d’examens en laboratoire.

Une équipe du ministère de la Santé se trouvait depuis octobre dans le département de la Cuvette Ouest pour une campagne de sensibilisation à l’hygiène, dont une mise en garde contre l’absorption de viande d’animaux trouvés morts en forêt

La fièvre hémmoragique Ebola se transmet notamment par la manipulation de carcasses de primates contaminés.

Le ministère de la Santé a demandé à l’OMS-Brazzaville l’envoi à Mbomo d’une équipe médicale chargée de prélever des échantillons qui seront analysés au laboratoire biologique de Franceville (Gabon).

Entre septembre et décembre 2002, une épidémie d’Ebola a fait plus de 100 victimes dans le département de la Cuvette Ouest. La plupart d’entre elles avaient absorbé de la viande de primates trouvés en forêt.

La maladie s’était rapidement propagée parmi les personnes ayant manipulé les corps des premières victimes.

L’épidémie de 2002 a décimé la population des gorilles dans le "sanctuaire" de Lossi, qui abritait jusqu’alors le plus grand nombre de gorilles de savane en Afrique.

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.