Le discours personnel de Mgr Kombo n’influe nullement sur les très bonnes relations qui existent entre l’Eglise catholique et la République du Congo. Comme toujours, notre Eglise catholique veut être au service, disponible, et au travail pour le bien être de tous, sans avoir soif de pouvoir.
Puisque Mgr Kombo a parlé publiquement, mais je n’ai pas vu, encore, un mot d’excuse, je le fais, car j’aime cette Eglise et ce pays. Il n’y a pas besoin de courage pour demander pardon, quand on s’est trompé. Je présente les excuses les plus profondes au chef de l’Etat et à Madame Antoinette Sassou Nguesso, en les encourageant à faire le mieux possible pour les concitoyens ; au gouvernement, aux autorités civiles et militaires, aux personnalités invitées et aux hôtes qui nous ont privilégié de leur présence et de leur prière ; aux évêques, aux prêtres, religieux et religieuses congolais en leur remerciant pour leur précieux travail au service de tous ; au peuple de Dieu qui est toujours davantage assoiffé de bien connaître l’Evangile et qui a le droit d’avoir, comme pasteurs et guides, des vrais hommes de Dieu.
A tous je présente des excuses.
Mgr Mario Roberto CASSARI
Archevêque titulaire de Trente
Nonce Apostolique au Congo