L’opposition exige l’annulation du référendum sur la nouvelle constitution

L’opposition estime que le vote référendaire a été entaché d’irrégularités qui mettent en cause la validité des résultats.

Il s’agit notamment du "vote massif des étrangers résidants au Congo, du vote de mineurs dont les âges ont été exagérément majorés, de celui de personnes non inscrites sur les listes électorales et non détentrices de cartes d’électeurs (...), de l’absence dans la plupart des bureaux de vote de bulletins portant le +non+", selon le document émanant de l’opposition.

Le texte dénonce également la "présence d’un corps électeur ambulant aux fins de gonfler le taux de participation, l’implication du gouvernement, des administrations publiques et des médias d’Etat dans la campagne électorale durant le vote (...), et la falsification éhontée des résultats du vote par les autorités administratives ainsi que l’absence d’observateurs étrangers".

Le groupe de partis —signataires d’un mémorandum du 15 novembre 2001— l’alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et l’opposition plurielle, ont décidé de saisir le tribunal de grande instance pour trancher sur le contentieux électoral.

Les signataires appellent l’Union européenne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis à intervenir "dans la résolution de la crise congolaise".

Elle exige que "l’organisation des élections présidentielle, législatives, locales et sénatoriales, prévue entre mars et juin 2002 se fasse de manière consensuelle" et demande la révision des listes électorales.