L’inter club s’adjuge ainsi sa seconde victoire dans cette compétition largement dominée par l’équipe angolaise de Petro Atlético. Ce résultat permet aux Congolaises de se hisser provisoirement à la seconde place, avec un total de cinq buts.
La supériorité des Congolaises, données favorites face à leurs vis-à-vis, n’a pas été perceptible durant la première période. Les Marocaines ont, à maintes reprises, fait trembler les filets de l’équipe
nationale, sans toutefois parvenir à leur fin. Une
partie de match qui ne sera pas de tout repos pour le coach, Célestin Mpoua, qui n’a cessé durant les
premiers échanges d’interpeller ses joueuses.
La seconde période fut à l’honneur à des Congolaises qui vont imposer leur rythme, au bonheur de leurs compatriotes du Maroc venus les soutenir. Une seconde partie qui se fera à sens unique, offrant ainsi l’occasion à Inter club de corser l’addition.
Une victoire qui n’est pas du goût du coach, C. Mpoua, qui dit n’avoir pas reconnu son équipe. " Nous avons gagné, mais il a manqué de la manière. Les filles m’ont paru peu concentrées, elles semblaient avoir la tête ailleurs. Il a leur manqué un peu d’agressivité dans le jeu, ce qui leur aurait permis d’alourdir le score. Car il ne faut pas oublier que tout va se jouer sur le goal à virage ", a-t-il confié, tout espérant parvenir en finale et détrôner le champion en titre .
A la question de savoir pourquoi les équipes
congolaises butent souvent face à leurs homologues angolaises, il a répondu : " C’est un problème de préparation. Il ne faut pas se le cacher, nous mettons peu de sérieux dans la préparation de nos clubs, ce qui n’est pas le cas de l’Angola. Ce chapitre permet hélas à certains dirigeants de s’enrichir au détriment du sport ".
Par Alain BOUITHY