Commissions de révision des listes électorales : retour de l’ADP (opposition)

Ces commissions, chargées de vérifier et de corriger les listes électorales élaborées après le recensement administratif organisé par le gouvernement de juillet à septembre 2001, ont été crées dans la perspectives des prochaines élections générales pour lesquelles aucune date n’a encore été communiquée.

L’ADP, seul groupement de l’opposition à avoir accepté de faire partie de ces commissions, s’en était retirée pour "protester contre leurs mauvaises méthodes de travail", selon elle.

La principale coalition de l’opposition dite "plurielle" qui rassemble une dizaine de partis dont l’Union panafricaine pour la démocratie socialede l’ancien président déchu Pascal Lissouba) a refusé d’y participer et réclame un recensement électoral spécial incluant les partis politiques, le gouvernement et la société civile.

Interrogé par l’AFP, le président de l’ADP, Wilson Ndessabeka a indiqué que sa formation avait décidé de regagner les commissions à la suite de pourparlers avec le ministre de l’Intérieur, le général Pierre Oba, sur la présence de ses représentants dans les commissions et les équipes mises en place pour vérifier les résultats du recensement administratif sur le terrain.

"Nous sommes aussi parvenus à un accord sur l’implication des représentants de la société civile dans ces commissions administratives", a ajouté M. Ndessabeka.

Dans un communiqué, l’ADP a invité ses militants, qui ne l’avaient pas encore fait, à s’inscrire sur les listes électorales.

Les résultats provisoires du recensement administratif publiés courant novembre par le gouvernement de Brazzaville indiquent que la population congolaise est de 2,8 millions d’habitants, dont plus de 1,5 million d’électeurs.