Le sauvetage de l’écosystème côtier du Golfe de Guinée s’est tracé à Pointe-Noire

La rencontre de Pointe-Noire a par ailleurs permis d’identifier les sites prioritaires dans le cadre de la conservation et donc de selectionner des projets relatifs à l’utilisation rationnelle des zones humides côtières du Golfe de Guinée. Des recommandations fermes ont été formulées à l’endroit des décideurs.

Un répertoire d’actions à mener à été dressé. Ce sont entre autres, le renforcement des capacités des experts dans chaque pays (et aussi du réseau), la formation, la sensibilisation et l’éducation du grand public, ainsi que l’alerte des décideurs pour une prise en compte de la problématique des zones humides dans leur politique.

Selon M. Abou Bamba coordonnateur régional pour l’Afrique du Bureau Ramsar, " les écosystèmes côtiers de l’Afrique en général n’ont pas été suffisamment préservés. il y a urgence qu’on s’en occupe. Nous insistons auprès des états qui ont en commun des zones humides, de travailler ensemble, pour plus de chances de mobilisation des financements. Les écosystèmes sont tellement dynamiques qu’ils recquièrent une solution d’ensemble".

Pour mémoire on retiendra que la dégradation de l’écosytème des zones humides dans le Golfe de Guinée est le fait des pollutions pétrolière, le rejet des déchets domestiques et industriels, la coupe des mangroves, etc ainsi que l’effet des phénomènes naturels telles les errosions...

Ce sont environ une vingtaines d’experts représentant 13 pays du Golfe de Guinée (du Libéria en Angola) qui s’étaient retrouvés à Pointe-Noire, pour dessiner l’avenir de l’écosystème côtier de la côte atlantique de l’Afrique.

Photo : Abou Bamba le directeur du bureau afrique de la Convention Ramsar dont le siège est en Suisse.