Pointe-Noire : quatre maisons ravagées par les flammes à Mvoumvou.

Les constructions dans les quartiers populaires sont très proches les unes des autres. Par voie de conséquence un incendie, s’il n’est pas traité très rapidement à de très grandes chances de se propager aux habitations environnantes. Dans le cas qui nous préoccupe, les pompiers sont entrés en action alors que la maison à l’origine du sinistre était déjà totalement détruite.

Les caméras de TPT elles étaient présentes quand le camion des pompiers est arrivé. Un pompier en treills impécable et casque "up to date" déroule la lance, l’ouvre et il en sort un misérable petit "pipi". Que le la citerne du camion ait été vide comme on le dit, ou que sa pompe ait été en panne peu importe, il s’avère que le service des pompiers de Pointe-Noire est trop lent à agir et incapable de maintenir son matériel en état opérationnel. Dans ce cas, à quoi sert-il ?

Valentin Tchibota, le pragmatique maire du quartier, est arrivé très vite sur les lieux du sinistre, tout proche de "sa" mairie, et à pris la direction des opérations palliant à l’incompétence des pompiers. Il a déclaré les faits scandaleux et a plaidé pour l’installation de poteaux d’incendie dans les quartiers.

Quoiqu’il en soit, le tissu urbain de la ville océane ne permet pas d’assurer la sécurité des habitants en cas de sinistre, les ruelles sont très souvent étroites et encombrées, quand elles sont praticables par les véhicules. L’incident de Mvoumvou qui fort heureusement ne semble pas avoir fait de victime, montre à suffisance le besoin de mettre de l’ordre dans l’urbanisme de la ville.