L’opposition exige l’annulation des Sénatoriales 2005

A cette occasion, il a été annoncé tant à la presse nationale qu’internationale l’introduction par l’opposition d’une requête à la cour constitutionnelle. Cette requête viserait l’annulation du décret 2005-536 du 9 septembre 2005 portant nomination des membres de la commission nationale d’organisation des élections.

Les animateurs de cette conférence, dans cette lancée, ont confirmé à la presse que l’opposition parlementaire avait aussi introduit une autre demande en vue d’annuler les élections sénatoriales partielles du 2 octobre dernier. A l’issue de ce scrutin, la taille du lion a été taillée par la mouvance présidentielle, dont le parti le plus représentatif, le PCT , avait brigué plus de vingt sièges sur la trentaine disponibles soumis au renouvellement. De l’avis de M. André Milongo, ce vote n’a pas été organisé par des commissions locales, tel que l’exigent les textes juridiques.

L’amnistie accordée à Bernard Kolélas, selon les conférenciers, devrait être généralisée pour tous les politiciens condamnés par contumace et qui se trouvent en exil.

Le contraste constaté entre l’embellie de l’économie congolaise et la misère sociale de la population avait aussi été épinglé au cours de cette conférence de presse. A ce sujet, Joseph Kinouimbi-Kiamboungou, qui a appelé le président de la République à tenir ses promesses quant à l’annulation de l’abattement des salaires des fonctionnaires de l’Etat, a dit : « (...) lorsque nous avons examiné le collectif budgétaire, nous avons préconisé l’insertion de trois mois d’arriérés des salaires des fonctionnaires. Malheureusement, cela n’a pas été voté. Nous, l’opposition dans l’assemblée, ne sommes que 14 députés. Que voulez-vous lorsqu’on passe au vote contre 115 élus de la mouvance présidentielle ? Le vote des lois est toujours précipité et le débat est déséquilibré... »