André Milongo, président de l’Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda) n’a pas pu prendre l’avion pour Pointe-Noire parce qu’un officier de police ne lui a pas permis d’embarquer.
Ancien président de l’assemblée nationale entre 1993 et 1997 sous la présidence de Pascal Lissouba, M. Milongo préside la convention pour la démocratie et le salut (CODESA) qui regroupe seize partis d’opposition.
"L’officier a dit à M. Milongo avoir reçu de sa hiérarchie des instructions verbales interdisant la sortie de Brazzaville des hommes politiques parce qu’ils doivent participer à la recherche des solutions à la crise que traverse notre pays", a déclaré à l’AFP le conseiller spécial de M. Milongo, Martin Diafouka.
"Cela nous a surpris. Nous nous sommes renseignés auprès de la direction de la surveillance du territoire et du ministère de l’Intérieur où aucune disposition de ce genre n’existe", a-t-il ajouté.
A Pointe-Noire où il devait passer deux jours, M. Milongo devait prendre un vol d’Air Gabon pour se rendre à Paris pour une visite privée de trois jours, a dit M. Diafouka.