Ces villes ont été récemment le théâtre de violents combats entre
les forces gouvernementales et les miliciens ninjas du pasteur
Frédéric Bitsangou, alias Jean Ntoumi.
Le général Oba, qui annonçait la fin de la campagne électorale à
la télévision officielle, a expliqué que "les mouvements de
migration observés dans certaines localités en raison des
opérations de rétablissement de la sécurité ne permettent
pas d’y tenir des élections".
"Des élections partielles seront organisées ultérieurement et
dans les meilleurs délais dans ces localités", a-t-il ajouté.
Ces localités sont Kinkala (1 circonscription), Mindouli (2
circonscriptions), Goma Tse-tse (1), Mayama (1) Kimba (1), Vindza
(1) et Kindamba (1). Cependant, le scrutin reste maintenu dans le
reste de la région qui compte au total 14 circonscriptions.
Quelque 1.199 candidats briguent dimanche prochain les 137 sièges
de l’Assemblée nationale. Les bureaux de vote s’ouvriront
officiellement à 7 heures locales (6 h GMT) et fermeront à 20
heures (19 h GMT).
Contrairement au référendum constitutionnel du 20 janvier dernier
et à la présidentielle du 10 mars dernier, les législatives
connaîtront la participation de toute l’opposition.