Davantage de contrôle pour l’aéronautique et l’export des hydrocarbures

Certaines personnes se demandent à quoi servirait cet énième contrôleur. D’autant plus qu’au terminal pétrolier de Ndiéno, chaque fois qu’il y a un tanker à remplir, il y a déjà la présence d’au moins 12 services !

Par contre, le deuxième contrat est vraiment pour rassurer les usagers des compagnies aériennes installées au Congo. Car il y a beaucoup à redire quant à la qualité technique des avions qui assurent les nombreuses rotations entre Brazzaville et Pointe-noire et aussi les autres villes du Congo. Très peu de congolais sont sûrs que les avions subissent un réel contrôle et régulièrement. La confiance aux services de contrôle de l’Anac s’étant érodée il y a belle lurette.

Ainsi donc, « Bureau Véritas » est désormais chargé de contrôler la navigabilité de toute la flotte des sociétés établies au Congo. C’est à dire vérifier l’aptitude des avions à transporter les passagers et les marchandises. Les usagers espèrent que « Bureau Véritas » détient toute les ressources humaines compétentes en la matières

Un troisième domaine de contrôle est en passe d’être confié au Bureau Véritas, c’est celui du contrôle de la quantité et surtout de la qualité du bois à l’export. C’est à dire vérifier la nature des essences de bois qui induisent des différentes taxes, et surtout la maturité des arbres coupés, afin de freiner tant soit peut la déforestation sauvages dont sont accusées à tort ou à raison les exploitants forestiers, notamment les sociétés d’origine sud-est asiatiques.