Aux termes de cet accord, les compagnies Total, le groupe Chevron/Texaco, le consortium constitué de Puma Energy et X-oil Congo basées à Londres et l’Etat congolais représenté par sa société nationale des pétroles du Congo ont chacun 25% de parts dans le capital de la nouvelle société fixé à 10 millions de Fcfa.
Cette société est chargée notamment d’assurer le transport des produits pétroliers entre la ville pétrolière de Pointe-Noire (sud-ouest) et Brazzaville.
Sa création s’inscrit dans le cadre de la privatisation des activités "aval" de distribution des produits pétroliers au Congo, assurées par HydroCongo.
Le gouvernement a déjà confié la distribution de ces activités aux mêmes compagnies impliquées dans la logistique pétrolière.
En 2001, le conseil national de transition (CNT-parlement provisoire) avait adopté un projet de loi consacrant la privatisation des activités de transport, de stockage, de logistique, de distribution et de commercialisation des hydrocarbures au Congo.
"La création de la société commune de logistique qui constitue dans la filière aval pétrolière, le point de départ de la distribution des produits pétroliers, représente pour le gouvernement, une évolution positive du processus de libéralisation de la filière aval des hydrocarbures en république du Congo et la privatisation de la société HydroCongo", ajoute le communiqué.
La privatisation d’HydroCongo permettra de mettre fin aux pénuries des produits pétroliers dans la capitale congolaise et les régions nord.