Interpellé par l’assemblée nationale à propos de la pénurie des produits pétroliers, M. Tati-Loutard a précisé qu’elle était la conséquence de l’arrêt technique, depuis le 15 septembre, des activités de la Congolaise de raffinage (CORAF) qui procède depuis cette date à la révision de ses installations à Pointe-Noire (sud-ouest).
Cet arrêt se poursuivra jusqu’au terme de la révision générale des installations techniques de la CORAF, a précisé M. Tati-Loutard.
Pour remédier à la pénurie, le gouvernement a fait importer par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) 11.500 m3 de produits pétroliers provenant du marché international et 6.000 m3 de la république démocratique du Congo (RDC).
Ces produits - essence, gas-oil, pétrole lampant et kérosène - permettront de couvrir les besoins du Congo pendant au moins un mois.
Pour importer ces importations, la SNPC a obtenu un crédit de 5 milliards de francs CFA (7,856 millions d’euros) auprès des banques.
M. Tati Loutard - qui a promis que les tarifs des produits pétroliers à la pompe reviendraient à leur niveau habituel dès que la CORAF aura repris ses activités - a indiqué que la hausse des tarifs étaient destinée à garantir la rentabilité des importations et à permettre à la SNPC de rembourser les fonds dans des délais raisonnables.