Présentation aux députés congolais du projet de budget 2003

Au cours d’une séance plénière de l’Assemblée nationale, M.
Andely a indiqué le week-end dernier à Brazzaville que dans
ce projet de loi de finances, les subventions allouées au
fonctionnement de l’Etat sont fixées à 669,738 milliards de FCFA,
tandis que celles concernant l’investissement sont évaluées à
158,948 milliards de FCFA.

Dans le cadre du budget de fonctionnement, des recettes non
pétrolières prévues sont de 214 milliards, tandis que les
recettes pétrolières envisagées sont fixées à 372,373 milliards
de FCFA. Les ressources de transfert sont estimées quant à elles
à 1,750 milliards de FCFA.

Concernant le budget d’investissement, le total des ressources
nécessaires dans ce cadre est de 155,948 milliards de FCFA. Les
subventions qui seront allouées aux activités liées à ce
chapitre vont couvrir plusieurs dépenses.

Quelque 95,500 milliards de FCFA, soit 61,2 pour cent des
crédits, seront consacrés à la réhabilitation des différentes
infrastructures et l’acquisition de certains équipements.

Environ 23,318 milliards de FCFA, soit 14,9 pour cent, iront aux
secteurs sociaux, 8,963 milliards de FCFA, soit 5,7 pour cent,
aux secteurs productifs et 28,200 milliards de FCFA, soit 18,2
pour cent, sont affectés aux autres secteurs.

Le ministre Andely a souligné que pour améliorer les recettes non
pétrolières, le gouvernement va prendre plusieurs mesures dont la
révision à la hausse de la fiscalité forestière, l’application
du principe de l’unicité de caisses, le démantèlement des réseaux
de fraudes fiscale et douanière, et la mise en place des
contrôles à tous les niveaux de la hiérarchie de l’Etat.

S’agissant des recettes pétrolières, il a précisé que, malgré la
légère baisse, la production du pétrole va se situer entre 11,1
et 11,5 tonnes et le cours du baril à 20 dollars, tandis que
celui du dollar à 670 FCFA. Le gouvernement congolais s’est à
l’occasion engagé à ne pas recourir à la vente anticipée de ce
produit.

Parlant des salaires, M. Andely a fait savoir que la masse
salariale qui s’élève actuellement à 120 milliards de FCFA ne
devra connaître aucune augmentation. L’enveloppe allouée dans
ce sens était de 118 milliards de FCFA en 2001 contre 106,7
milliards de FCFA en 2000.

Brazzaville - 09/12/2002