La direction de cette nouvelle formation politique est composée essentiellement de dissidents de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, ancien parti au pouvoir). La présidence du CAP a été confiée à Jean Itadi, qui conduira le parti jusqu’à son congrès constitutif.
"Le CAP est né à la demande des milliers d’anciens militants de l’UPADS", a déclaré son porte-parole, Christophe Moukkouéké.
"Le CAP est né pour que tourne court le règne insolent des antivaleurs qui plombent dangereusement notre pays", a-t-il souligné.
Le parti a pour devise : unité, démocratie, progrès. Et son logo est un régime de noix de palme, produit du palmier, "une plante qui symbolise l’Afrique ; la noix de palme signifie génération, renaissance, développement, et progrès", a expliqué Moukouéké.
A cette occasion, Jean Itadi a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle contribue à la construction et la reconstruction de l’Afrique dans la paix.
Les responsables du CAP ont dit "non" au changement de la Constitution congolaise du 20 janvier 2002 qui limite à deux le nombre de mandat présidentiel et limite l’âge des candidats à la présidentielle à 70 ans.