Colloque de Nice : une nouvelle éthique pour le Congo

Ouvert le vendredi 12 janvier 2018, le colloque de Nice a clos ses travaux le lendemain samedi 13. Ces deux journées ont été un puissant bouillonnement d’idées.

L’amphithéâtre de la salle des Associations de la ville de Nice a été le cadre de ces fructueux échanges dont l’écho résonnera longtemps dans cet édifice en face de la vieille ville tandis que sous ses arcades les passants niçois sont chaque jour toisés, à un jet de pierre du tramway, par le regard autoritaire de la statue de bronze du héros italien né Français : Joseph Garibaldi.

A cette place éponyme devait déambuler jadis l’héroine de la résistance niçoise, Catherine Ségurane, au XVIème siècle, une Kimpa Vita locale qui défendit Nice bec et ongles contre les assaillants venus de la mer.

Dans des joutes à fleuret moucheté, la première journée du colloque de Nice a été consacrée à de brefs exposés sur le Congo après que Jean-Luc Malékat a lu le discours d’ouverture en présence d’Olivier Roubaut, représentant du maire de Nice, Christian Estrosi. On a pu noter dans la salle la présence d’invités de renom, notamment l’opérateur économique François Odzali, le colonel Joseph Zambila, Kim Barkan venu des Etats Unis, Anne Cogan, politologue ; Serge Berrebi opérateur économique et lanceur d’alerte, Sanelli Tamba-Tamba, le colonel Marcel Touanga, Gérard Biyoundoudi, Godefroy Karanda, lanceur d’alerte.

La convivialité a été assurée grâce à l’association « Seconde famille » qui a ravitaillé les invités en sandwiches à midi et l’association SAPES d’Emery Goma qui a dressé le soir une trentaine de couverts dans son restaurant sur la rue Pertinax.

A la Villa Luna sise Promenade des Anglais, la matinée de la deuxième journée, a été consacrée aux commissions suivant les quatre thèmes du colloque (cf. liste infra). Puis l’après-midi, de nouveau dans l’amphi de la Maison des Associations, les travaux en commissions ont donné lieux à des débats de haut vol avant que les invités ne partent se restaurer dans la salle des Abbés de l’Eglise St-Pierre d’Arène. Autant dire que les conférenciers venus d’ailleurs n’ont pas eu le temps de visiter la jolie capitale azuréenne.

La première journée a été agrémentée avec des reprises live des chansons de Jacques Loubélo et Franklin Boukaka par le duo Jackson Babingui/G. Bimbou. L’évènement a été couvert par les médias numériques Brazza Paris Info, Bob Ebaka Show et Sadio Kanté Morel. Nous évoquerons, plus loin, un soutien médiatique international (transalpin) de taille apporté au Colloque.

De l’utilité des colloques

La critique que les colloques, les congrès, les conférences les assises et autres lieux de réflexions sont faits pour enterrer les problèmes (au lieu de les résoudre), cette critique ne pourra sans doute pas être faite aux échanges de Nice en cette première quinzaine du mois de janvier 2018. En effet, selon l’adage « pourquoi s’arrêter alors qu’on est en si bonne route ? », l’agenda des organisateurs compte donner une suite aux débats de la Côte d’Azur en convoquant une Conférence Internationale dans les mois à venir, au même endroit (éventuellement au gigantesque Palais des Congrès).

Voilà qui va faire mentir l’idée que les colloques ne sont en général que des cimetières où on enterre les propositions.

A cela s’ajoute l’attention que l’équipe municipale de la ville, par le biais de l’adjoint au maire, Olivier Roubaut, a accordée au colloque des Congolais. Enfin, mention spéciale aux organisateurs d’avoir délocalisé les débats de Paris vers la province. Si Paris concentre une forte partie de la diaspora congolaise, les bords de la Seine ne doivent pas être absolument la capitale des débats politiques.

Nice, capitale du Congo

Et comme les Congolais aiment les métaphores, Nice a été, d’entrée, promue « capitale du Congo libre » non sans comparer la ville balnéaire à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. La connotation historique est certes symbolique mais elle est à relier au niveau élevé d’intolérance politique qui rend peu propices liberté d’expression et débat politique au Congo. Le clin d’œil est éloquent car sous l’Occupation nazie, le général de Gaulle déplaça la capitale de la France Libre à Brazzaville, ce qui permit de continuer les combats jusqu’à la victoire finale. Voilà qui semble de bonne augure pour le Congo.

L’éthique

Le colloque a été organisé autour d’un thème qui en dit long sur les intentions des organisateurs :« Nouveaux Temps, Nouvelle Vision  ». Deux associations, l’A.CO.D.E.S.A. (Actions et Conseils pour le Développement Economique et Sociale
en Afrique), et LIENS (la Ligue Intercontinentale d’Echanges entre Nations dans la Solidarité) ont uni leurs efforts pour y arriver. En s’inscrivant dans une stratégie de rupture avec la violence politique qui a cours au Congo-Brazzaville depuis le changement de la Constitution en 2015, « Nouveaux Temps et Nouvelle Vision pour le Congo » est une invitation faite aux intervenants de ne pas se contenter d’un état des lieux mais de faire des propositions, de concevoir des modèles.

Une notion cardinale, l’éthique, a servi de canevas aux communications. L’objectif du colloque : déclencher un changement systémique pour que le Congo sorte du chao dans lequel l’a précipité l’actuel régime et que l’humanité reprenne ses droits.

Une nouvelle éthique

Le colloque a donc insisté sur les valeurs morales, paramètre sans lequel on ne peut déterminer une nouvelle vision du monde. Il n’y a de mesure que l’homme disaient les Grecs qui ne supportaient pas l’idée que les intérêts matériels soient au dessus de la société. En somme, l’humain d’abord ; le reste vous sera alors donné.

Pour Jean-Luc Malékat, il faut un «  nouveau temps, une nouvelle vision sur le plan institutionnel, économique. »
« Nous devons changer de modèle en changeant de paradigme. On met la population congolaise avant toute chose. Le système actuel se maintient dans la violence. L’éthique de la Conférence Nationale. Les besoins fondamentaux des populations avant tout. La méthode de travail va changer. »
Selon Bienvenu Watoukoula, il s’agit de partir d’une « autre éthique, pour un changement de paradigme. »

L’éthique servira à « renforcer le système productif ». Il y a nécessité d’aller vers «  l’économie de production en rendant performant le système productif. » L’idéal est d’instaurer un « changement de paradigme du modèle économique de l’économie de rente pour transiter vers l’économie de la production et disposer d’un système économique performant, source de richesses privées et publiques »

Vaste programme dira-t-on. Utopique ? Pas tant que ça.

La pauvreté

Jean-Luc Malékat dans son mot d’accueil justifie le choix du lieu du colloque :« Nous avons choisi de faire ce colloque à Nice dans la mesure d’une part où les deux associations concernées sont basées dans les Alpes Maritimes et d’autre part parce que nous nous situons au bord de la Méditerranée qui constitue une frontière entre l’Europe et l’Afrique et qui est devenu ces dernières années un immense cimetière marin où gisent de milliers jeunes africains, à la recherche d’une vie meilleure en Occident en raisons diverses causes telles, les dictatures, les guerres civiles, les mauvaises conditions de vie etc…. »

L’image de Pointe-Noire saute à l’esprit quand on met pied à Nice pour la première fois. Or la mer, la haute mer, incarne, dans l’imaginaire économique des Congolais, la dialectique du pétrole et de la pauvreté.

Pointe-Noire est la pièce à conviction dans le dossier du crime économique au Congo ainsi que les inégalités qui caractérisent la société congolaise. La philosophie de la misère s’articule mieux lorsqu’on analyse les mécanismes de l’économie de rente, vecteur du chaos et de la pauvreté au Congo. Cette misère crée ( Dr Séraphin Mianfoutila) une insalubrité génératrice de graves pathologies, qui plus est, dans un contexte où le CHU est soit démuni de tout équipement sanitaire soit pris en otage par son personnel en grève. L’économie du « tout pétrole » (Bienvenu Watoukoula) a ôté l’idée de reconversion et de diversification.

«  Peut-on construire un Etat quand on marche sur la règle juridique ? » s’est demandé Me Amedé Nganga aujourd’hui en exil en France. La non-séparation de la présidence et des juges est le prélude de l’abus de pouvoir. L’ancien avocat de feu colonel Marcel Ntsourou, dans un rappel historique du crime politique, a défini le rôle ambivalent joué par le Président actuel, ce depuis le procès des prétendus assassins de Marien Ngouabi en 1978 jusqu’au procès des auteurs présumés des explosions de la caserne militaire de Mpila en 2014. « Dans tous les cas, Sassou a joué le rôle d’officier de police judiciaire sans que cette entorse à la procédure n’interpelle la vigilance épistémologique des juristes comme, par exemple, Me Mbemba » s’est étonné Me Amedé Nganga.

Le Congo était partie dès 1958 pour former une République, mais les évènements sanglants de 1959 (Jean-Didier Ekori) ont donné une autre orientation à ce projet politique. Un malheur ne venant jamais seul, le législateur congolais calqua la Constitution française de 1958 ( Félix Bakounda Mpélé ), dotant, du coup, le Congo d’un système politique (le suffrage universel) rendu inapplicable du fait, précisément des tensions ethniques. Et d’ailleurs si la guerre civile de 1959 éclata, ce fut, en partie, en raison de ces clivages ethniques. L’idée de chef de village a été évoquée comme modèle de représentation politique. Sauf que dans nos sociétés, le chef du village renvoie à une structure de pouvoir qu’on ne saurait contester quand on aspire au changement. Reste que sans la Paix, point de développement économique(Joseph Kokolo).

Le temps nouveau est alors un humanisme c’est-à-dire une représentation de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ; ce qui est rarement le cas. Les temps nouveaux c’est aussi le triomphe des nouvelles technologies (Didace Anatole Péa Elee) par exemple en intégrant la norme informatique dans l’administration pour en améliorer les performances. Or, par exemple, le CHU dont chacun déplore les dysfonctionnements n’en serait pas là si la norme était respectée, ce qui ferait, du reste, échec aux détournements financiers hebdomadaires dans lesquels s’est spécialisé le personnel qui se trouve à sa tête (Jean-Cyriaque Babellat). La formation pédagogique de l’humain, l’instruction scolaire doivent être des projets de société. Malheureusement les deux capitales, Brazzaville et Pointe-Noire, ne regroupent qu’une seule université. Quant à la nouvelle Université Denis Sassou-Nguesso en construction à Kintélé, celle-ci semble cheminer vers le statut d’éléphant blanc. Les bâtiments érigés littéralement sur du sable sont à la merci de l’érosion des sols. Les pétroliers de Pointe-Noire avaient financé le projet d’une université catholique à Pointe-Noire mais la kleptomanie de la puissance publique a eu raison du projet. « Les travaux ne démarreront qu’en 2020 » (l’Abbé Etienne Bakissi). A quoi bon se hâter. Autant dire que ce futur haut lieu d’éducation ne verra jamais le jour.

Mais peut-être doit-on surveiller de près les banquiers dont le but avoué est de faire disparaître la monnaie fiduciaire et imposer la monnaie scripturale (Georges Maltret ), ce qui nous met d’ailleurs en porte-à-faux dans le débat sur le franc CFA puisque les banquiers de tous les pays du monde sont obsédés par la thésaurisation. Les hommes politiques aussi, notamment Congolais, dans les caves desquels dorment des mallettes de CFA (nguiri) dans un univers impitoyables d’immenses arriérés de salaires participent de cette thésaurisation.

Les spécificités économiques régionales sont des atouts (Second Avekité) devant donner lieu à des transformations locales. C’est le cas de l’industrie de transformation des produits agricoles dans la Sangha, cas de l’industrie des vitres et des verres dans le Pool, région sablonneuse.

Mais comment industrialiser sans énergie électrique ? Qu’attend la puissance publique pour enfin mettre à exécution le projet du barrage sur la Sounda. L’usine électrique du Kouilou compenserait le déficit du barrage Imbouilou qui est un gros éléphant blanc par excellence. Jadis le découpage du territoire faisait la part belle au macro. La nomenclature régionale articulait des ensembles comme La Likouala-Mossaka, La Likouala aux Herbes, La Nyanga-Louessé, le Pool intégrant une partie du Niari, L’Equateur. L’actuel découpage fait la part belle au conflit avec le ratio des députés en inadéquation avec le volume des populations des circonscriptions. Le barrage sur le Kouilou est un projet macro qui mettrait frein à la crise énergétique dans laquelle se trouve le Congo.

Que vaut une nation sans la solidarité si, à plus forte raison, dans le « vivre-ensemble », les gens font semblant de s’aimer ? Ange- Noël Malanda définit la solidarité non pas dans le cadre intra mais extra-familial. La solidarité commence quand on prend le risque de perdre la vie pour aider l’autre. « Cet homme a fait la prison en France pour avoir pris en stop deux immigrées  » a témoigné Marienta Ikako Osséré, montrant du doigt un Français, Pierre Alain, habitant à la frontière italienne. C’est ça la solidarité : un oubli de soi. Les Congolais l’ont-ils montré dans l’opération « Mbata ya ba kolo » quand la police devenue folle se mit à chasser les étrangers, notamment les Congolais de la RDC ?

« Pendant la guerre de 1997, moi une Mbochi, j’ai été accueillie par une famille kongo au Plateau des 15 ans » témoigne Marie-Thérèse Gandou.

Sans solidarité extrafamiliale, point de Nation. Et sans éthique, point de modèle économique capable d’assurer une équitable redistribution du PNB.

Conférence Internationale

On réclame un temps nouveau, une nouvelle vision. A cet effet, il est question de réconcilier légalité et légitimité. Mais il n’y a de nouvelle vision, selon le Colloque de Nice, que dans une ouverture avec les autres. Le bon sens commande de fédérer toutes les énergies. Comment ? Par le biais d’une Conférence Internationale où toutes les familles politiques congolaises seront conviées, toutes les familles y compris le PCT de Sassou et (pourquoi pas ?) le CNR de Ntoumi. C’est la synthèse lue par André Massamba Cicéron qui aura, en définitive, servi de résolution du Colloque. Il faut battre le fer quand il est chaud. Les organisateurs de Nice tablent sur le mois de mars de cette année pour convoquer ladite conférence.

« C’est dans cette perspective que depuis plus de trois ans, nous réclamons et préconisons l’organisation d’une Conférence Internationale sur le Congo entre toutes les composantes de la société congolaise sous l’égide de la Communauté internationale. Ceci :
• Pour sortir par le haut de l’impasse de la crise multidimensionnelle à laquelle nous sommes confrontés ;
• Pour espérer concilier les différentes positions au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ;
• Pour convaincre les autres parties prenantes, partenaires, bailleurs de fonds et investisseurs du Congo que ce dialogue est inéluctable.
 » a insisté Jean-Luc Malékat

Parlant d’ouverture, il est à noter la présence au Colloque de Nice de Georges Maltret conseiller économique de Modeste Boukadia de CDRC. Modeste Boukadia, après avoir félicité l’ancien ministre Jean-Luc Malékat, l’a convié à l’évènement politique qu’il organise lui-même à Paris le 27 février de cette année.

Autant l’esprit du colloque azuréen a prôné l’ouverture, autant on a noté l’absence des acteurs politiques comme Les Assises du Congo, le collectif Sassoufit, Les Indignés du 242, la CDI d’Adrien Houabaloukou.

Or dans son allocution d’ouverture, Jean-Luc Malékat a parlé de partenariat constructif avec :« Le CDRC du Président Modeste BOUKADIA, le MRLC du Président Henri PEMO, du MUR du Président Modeste Jean Noel MABIALA et (lui-même) de l’ACODESA. »

Leadership

Pourquoi se cacher la tête dans le sable ? Il y a un problème de leadership qui mine le réseau des associations militantes de la diaspora. Chaque groupe tire la couverture à lui et, les soupçons de collaboration avec le pouvoir vont bon train. Par exemple la question « Qui a financé le colloque de Nice ? » brûle les lèvres des observateurs. Malheureusement lorsqu’on est au courant de la cuisine interne, on tombe des nues : chaque niçois a mis les mains dans la poche sans pour autant que l’organisation arrive au bout de l’endettement. Malgré cette question de budget problématique, des bruits de collusion financière avec le Pouvoir persistent. D’ailleurs les oreilles de Modeste Boukadia doivent siffler. « Il est rentré de Brazzaville dans un piteux état, il a ignoré la diaspora qui l’a défendu durant son incarcération, voilà qu’il organise un rassemblement en Île de France. Qui finance ça ?  » s’interrogent les observateurs.

Partenaires en communication

Il faut donner leur chance à Aristide Mobébissi et Bob Ebaka. Ils se battent avec des moyens de bord. Il reste que le média international qui va se pencher sur le colloque de Nice est La Republica, journal italien qui compte passer une interview du ministre Malékat dans sa prochaine parution. Un exemple de question dont la rédaction de la Republiqua attend la réponse de Jean-Luc Malékat est celui-ci : « Comment peut on changer le sort politique du pays (Le Congo -NDLR) ? ». Une partie de la réponse se trouve dans le changement de paradigme enclenché par une nouvelle éthique. Certains parleraient de la culture et de l’art (Jackson Babingui) pour qui, citant Thomas Sankara, un homme qui n’a jamais lu un seul livre est dangereux. Il n’y a d’art que subversif. D’autres, par ailleurs, parleraient d’insurrection. Chacun sa recette.

Le mot de la fin

Le colloque de Nice veut écrire une page qui tarde de voir le jour. Le mot de la fin doit être le début d’une nouvelle ère qui voudrait éviter barbarie et insurrection et semer à jamais les graines de la démocratie.

Un préalable : « la libération de tous les détenus politiques ;
la mise un terme à la traque et répression des leaders de l’opposition ;
la fin aux hostilités dans toutes les régions du Congo et en particulier dans le Pool.
 »
Puis les raisons d’une démarche :
« C’est dans cette perspective que depuis plus de trois ans, nous réclamons et préconisons l’organisation d’une Conférence Internationale sur le Congo entre toutes les composantes de la société congolaise sous l’égide de la Communauté internationale. Ceci :
• Pour sortir par le haut de l’impasse de la crise multidimensionnelle à laquelle nous sommes confrontés ;
• Pour espérer concilier les différentes positions au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ;
• Pour convaincre les autres parties prenantes, partenaires, bailleurs de fonds et investisseurs du Congo que ce dialogue est inéluctable.
 » (Jean-Malékat dans son mot d’ouverture)

Liste des thèmes et des intervenants au colloque de Nice, les 12 et 13 janvier 2018

• Thème I - Souveraineté et institutions
• ( Président commission Jean Didier EKORI)
• Thème II – Reconstruction économique du Congo
• ( Président commission Bienvenu WATOUKOULA)
• Thèmes III - Dynamiques inclusives et solidarités
• ( Président commission Ange Noël MALANDA)
• Thème IV : Dynamiques de la Paix
• ( Président commission Joseph KOKOLO)

Thème I – Souveraineté et institutions
• 1- Aménagement du pouvoir et construction nationale
• par Félix BAKOUNDA MPELE
• 2-Conditions de l’unité nationale et institutionnelle
• par Jean-Didier EKORI
• 3-Réforme du système judiciaire au Congo
• par Maître Amédée NGANGA

Thème II – Reconstruction économique du Congo
• 1-Prospective économique du Congo
• par Bienvenu WATOUKOULA
• 2-Reconfiguration de l’espace économique
• par Alban MAHOUKOU
• 3- implémentation de la norme ISO 2000
• par Didace Anatole PEA ELEE
• 4-Construction, Bâtiment et Travaux Publics
• par Joseph PANGHOUD
• 1-Solidarités inclusives
Thèmes III - Dynamiques sociales
1-Solidarités inclusives
• par Ange- Noël MALANDA
• 2-Réformes de la formation et du système éducatif
• par Jean-Cyriaque BABELLAT
• 3-La femme dans le processus démocratique économique et social par Marie-Thérèse GANDOU –
• 4-La jeunesse et la dynamique socio-économique
• par Marienta IKAKO OSSERE

Thèmes III - Dynamiques sociales ( suite )
• 5-Santé Hygiène ; Assainissement au Congo
• par le Docteur Séraphin MIANFOUTILA
• 6-Enjeux du développement durable
• par Georges MALTRET
• 7-Art et Culture, cohésion sociale et éducation des masses au Congo par Jackson BABINGUI
Thème IV : Dynamiques de la Paix
• 1-Préalables pour la paix et le développement
• par Joseph KOKOLO -
• 2- Justice, Vérité, Réconciliation et Réparation
• par l’Abbé Etienne BAKISSI

Thierry Oko