"La France est un membre influent des conseils d’administration du FMI et de la Banque Mondiale. Nous espérons que la France plaidera notre dossier" auprès de ces deux institutions, a déclaré M. Adada, soulignant que le soutien de Paris était "une urgence pour le Congo".
M. de Villepin se rendra mardi à Brazzaville, puis à Bangui, dans le cadre d’une tournée régionale qu’il entamera lundi à Libreville.
Le gouvernement congolais et le FMI doivent commencer en septembre des négociations pour aboutir à une facilité du Fonds pour la lutte contre la pauvreté et la croissance. Ce programme permet aux pays les moins avancés fortement endettés de bénéficier d’une remise importante de leur dette extérieure dont les fonds sont affectés à des projets de lutte contre la pauvreté dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Le 15 mars, les bailleurs de fonds réunis à Paris sous la direction de la BM ont décidé d’appuyer les réformes économiques, financières et structurelles engagées par le gouvernement congolais, tout en insistant sur la transparence dans la gestion des ressources pétrolières.
M. Adada a également indiqué que son homologue français évoquerait les problèmes de paix et de sécurité dans la région avec le président Denis Sassou Nguesso.
"Le président Sassou Nguesso ne manquera pas d’évoquer avec M. de Villepin les problèmes de Sao Tome et Principe, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo et du projet de conférence internationale sur les Grands lacs".