Les syndicats du CFCO d’accord pour la mise en concession de la société

Le gouvernement congolais a décidé la mise en concession de l’exploitation et de la gestion du CFCO ainsi que la voie ferrée qui demeurera la propriété de l’Etat.

Le CFCO compte plus de 2400 employés qui accusent, au total, 30 mois d’arriérés de salaires.

"L’entreprise est mal gérée. On a confié la société à un militaire qui comprend rien à la spécificité d’un chemin de fer", a déploré M. Milandou en critiquant la gestion du directeur général du CFCO, le contre-amiral Pierre Gombé.

"Nous sommes préparés pour le plan social qu’entrainera la privatisation de l’entreprise mais les repreneurs n’enverront pas le personnel au chômage parce qu’ils auront besoin de ce personnel très qualifié", a estimé M. Milandou.

Construit en 1934, le CFCO - principale voie d’échanges entre Brazzaville et le port de Pointe-Noire - est l’épine dorsale de l’économie congolaise.

Il fait face à d’énormes difficultés financières dues à la mauvaise gestion et accentuées par les guerres civiles successives qui ont détruit une partie des installations ferroviaires.

Trois consortiums européen et sud-africains ainsi qu’une société indienne ont été préqualifiés pour concourir à la reprise du CFCO.

Le processus est soutenu par la Banque Mondiale.