Un diplomate malien du ministère des Affaires étrangères, qui a confirmé l’information, a précisé qu’"aucune rencontre entre Bernard Kolélas et les hautes autorités maliennes" n’était à l’ordre du jour.
"Il se fait très discret et, de toutes les manières, nous ne lui permettrons pas de mener des actions politiques à partir de Bamako dans le but de déstabiliser un autre pays", a poursuivi la même source diplomatique.
M. Kolélas avait été interpellé la semaine dernière à Kinshasa par les services de sécurité pour "faux et usage de faux", selon une source diplomatique africaine à Brazzaville. Selon cette source, il était arrivé à Kinshasa "sous une fausse identité", dans l’attente d’une possibilité de retour à Brazzaville.
L’ancien Premier ministre de l’ex-président congolais Pascal Lissouba avait déjà séjourné dans la capitale malienne courant 2000.
En août dernier, dans une interview à l’hebdomadaire catholique La Semaine africaine, M. Kolélas avait annoncé son intention de rentrer au Congo pour comparaître devant la justice, qui l’a condamné à mort par contumace en 2000.
Il avait déjà tenté de rentrer au Congo en 2001 mais s’était heurté au refus des autorités congolaises.