La rédaction de Congopage a reçu un communiqué du club "Diagnostic’s & Challenges" qui balaie d’un revers de la main la plupart des éléments diffusés dans l’émission "Sept à huit" sur l’arrestation en France du colonel de police Jean-François Ndenguet ainsi que sa libération rocambolesque de la prison de la Santé. Pour l’équilibre du débat, nous en publions ici l’intégralité.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le dimanche 9 mai 2004, TF1, la chaîne privée de télévision française du groupe Bouygues a diffusé dans l’émission « Sept à Huit » un reportage sur l’affaire dite des « Disparus du Beach » intitulé : « Jean François NDENGUET : une affaire d’Etat ». Le reportage dont le but était d’éclairer l’opinion sur les dessous de cette affaire, s’est transformé en tribune pour une mystérieuse Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD/RCN) qui n’est qu’une ex-croissance du Collectif des Intellectuels Congolais Originaires du Pool (CICOP) dont le délégué aux Droits de l’Homme, Benjamin TOUNGAMANI, n’a plus jamais remis les pieds au Congo-Brazzaville depuis plus de quinze ans. Le reportage qui se voulait didactique s’est traduit en réquisitoire dressé par la FIDH contre les autorités de Brazzaville.

Cette frange de « jusqu’au boutistes » a choisi l’instrumentalisation de l’opinion et de la justice française en soutenant des allégations mensongères d’un pseudo rescapé tout en prenant appui sur une instruction ouverte par le juge d’instruction de Meaux sur la prétendue affaire dite des « disparus du Beach » et menée à charge au nom de la « Compétence universelle ».

Ce reportage de TF1 à l’évidence partial, partiel et de surcroît léger, tant sur la forme que sur le fond pour un sujet d’une forte intensité émotionnelle, contraste avec la rigueur et le sérieux qui caractérisent le traitement dans ce type d’affaire.

Après avoir visionné ce reportage, le Club « Diagnostic’s & Challenges » s’inscrit en faux contre le contenu de ce reportage qui commence par un parti-pris évident et qui fait l’amalgame entre les dates, les images d’archives, tronque les propos du Chef de l’Etat congolais qu’il détourne de son objet initial à des fins de démonstrations tendant à l’accuser d’avoir prémédité ces « massacres ».

Le Club « Diagnostic’s & Challenges » s’indigne de la manière dont une frange d’intégristes s’autoproclame représentant de la diaspora congolaise et s’exprime en son nom sur des sujets d’une telle gravité abusant ainsi les médias français qui croient qu’elle est mandatée par l’immense majorité de congolais qui suit en silence la déferlante médiatico - juridique qui s’abat négativement sur l’image de leur pays et ses dirigeants.

Le Club « Diagnostic’s & Challenges » marque sa surprise et s’interroge sur la nature exacte de l’agitation qui entoure cette affaire des Disparus du Beach que l’on médiatise à outrance comme si leurs initiateurs craignaient que la justice libre et indépendante découvre leurs réelles motivations .

Soucieux d’apporter sa contribution au débat et à la manifestation de la vérité dans le cadre de cette affaire, le Club « Diagnostic’s & Challenges » conteste le chiffre de 353 disparus avancé par la Fédération des Congolais de la Diaspora et le somme à rendre public la liste de ces prétendus disparus. Les membres du Club « Diagnostic’s & Challenges » s’érigent en bouclier pour affirmer qu’il n’y a jamais eu de volonté délibérée de la part du pouvoir en place à Brazzaville de procéder de façon préméditée à l’exécution à grande échelle de 353 de leurs compatriotes.

Le Club « Diagnostic’s & Challenges » rappelle à l’opinion que la FIDH qui a effectué plusieurs missions et mené de nombreuses investigations au Congo-Brazzaville avec le soutien intéressé de son antenne locale, l’OCDH, n’a objectivement réussi à mettre à la disposition de l’opinion qu’une liste portant sur une trentaine de noms de personnes « portées disparues ». Le Club « Diagnostic’s & Challenges » demande à la FIDH de rendre public les résultats de ses enquêtes quant au nombre des disparus au débarcadère de Brazzaville en mai 1999. Le Club exige la publication des Manifestes du HCR pour que l’opinion ait une idée réelle sur les réfugiés qui avaient manifesté sur la preuve de leur bonne foi leur désir de regagner Brazzaville.

Seules ces déclarations de « Bonne foi » permettent d’affirmer avec exactitude quels sont les réfugiés qui ont débarqué ce 14 mai 1999 au débarcadère de Brazzaville et qui font l’objet d’une cour assidue de la part des pseudo - défenseurs des droits de l’Homme.

Le Club « Diagnostic’s & Challenges » s’indigne contre les écoutes téléphoniques sauvages qui ont été pratiquées sur le colonel Jean François NDENGUET lors de son séjour en France
Le Club « Diagnostic’s & Challenges » ne saurait se contenter d’affirmations gratuites et autres allégations non fondées avancées dans le reportage de TF1 ni du monologue de l’opposition en exil sans en appeler à l’arbitrage de la communauté nationale et pour que s’ouvre enfin, un débat contradictoire sur la base des preuves matérielles. Il ne saurait se contenter de fuite en avant. Il faut que l’opinion soit édifiée sur les dessous de cette affaire des « disparus du Beach »

En tant que garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale, le Club « Diagnostic’s & Challenges » invite le gouvernement congolais à rompre le silence en levant les zones d’ombre qui planent artificiellement sur cette affaire par l’organisation d’un débat national de façon à mettre un terme à la surenchère médiatique qui s’abat sur le pays et qui nuit gravement sur son image.

Le Club « Diagnostic’s & Challenges » se rend disponible pour répondre à toute initiative allant dans le sens de la manifestation de la vérité, de l’apaisement des passions pour que cesse une fois pour toute cette campagne qui met à mal les institutions de la République. Le Club entend être présent partout où le débat sur l’affaire dite des « Disparus du Beach » sera organisé pour apporter sa part de vérité. Il ne conçoit plus que la vérité soit séquestrée par un petit groupe d’activistes, multi - récidivistes, toujours les mêmes, jadis, ayant induit l’auteur de « Noir Silence... » en erreur en lui distillant des informations tronquées voire erronées pour rédiger son ouvrage.
Aujourd’hui, François Xavier VERSCHAVE n’en n’a pas fini de digérer ses condamnations dans l’affaire de l’attentat du DC 10 d’UTA et de payer des dommages et intérêts aux prévenus. La justice ayant constaté le caractère diffamatoire de ses écrits, les magistrats de la 17ème chambre correctionnelle n’ont pas eu des mots assez durs pour reconnaître que « François Xavier VERSCHAVE a d’emblée accrédité l’un des nombreux bruits ayant couru sur plusieurs personnalités […] lors de la Conférence Nationale sans chercher à en vérifier l’authenticité ».

Ce réquisitoire devrait inspirer l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme et la Fédération Congolaise de la Diaspora qui se livrent à cette surenchère politico - juridique en se cachant derrière le paravent de la FIDH pour déstabiliser leur pays sur l’affaire dite des « Disparus du Beach ».

Fait à Paris, le 13 mai 2004

Le Club « Diagnostic’s & Challenges »
(Ass. Loi 1901)

Membres-Fondateurs  :

G.EBENGUE

P.SONI-BENGA

F.GANDZIRI

A.IPPET

J.OSSIBI

Tel/Fax.
01.43.05.22.68.
06.22.53.73.13.
06.63.87.50.17.
06.14.05.39.42