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Henri Lopes est en deuil

NECROLOGIE

La famille culturelle du Congo est en deuil depuis le 12 janvier 2009 à l’annonce du décès de l ‘épouse de l’écrivain Henri Lopes, actuellement ambassadeur du Congo en France.

Quatre jours après ce triste événement, une messe a été célébrée pour la circonstance en l’Eglise Saint François Xavier dans le 7è arrondissement de Paris. Le public, nombreux, a presque rempli toute l’église dans lequel se sont remarqués le politique et le culturel congolais tant de la diaspora que de la délégation venue tout droit de Brazzaville.

Pour le personnel du pouvoir, on a constaté la présence de certaines figures tels Firmin Ayessa, directeur du cabinet du chef de l’Etat, Jean Claude Gakosso, ministre de la Culture et des Arts et Alain Akouala Atipaut, ministre de l’Information. On a noté aussi une grande figure de l’opposition en la personne de Ange Edouard Poungui, candidat de l’UPADS à la présidentielle de juillet 2009. Comme pour dire qu’en temps de malheur les amitiés sont au-dessus de la politique.

Côté culturel, on a remarqué la présence de quelques-uns de nos grands écrivains tels Maxime Ndébéka et Alain Mabanckou. Tout ce monde était venu soutenir moralement l’écrivain Henri Lopes dans la douleur qu’il portait en lui depuis l’annonce de la maladie de son épouse, il y a une centaine de jours. Comme quoi, nous devons soutenir nos grands Hommes de lettres de notre génération ayant été abandonnés précocement par leurs compagnes. Avant-hier c’était Jean Baptiste Tati Loutard, hier Jean Pierre Makouta Mboukou et aujourd’hui Henri Lopes. Aussi continue à s’écrire sur la page de notre destin commune « le Récit de la mort ».

Madame Nirva Lopes, née Pasbeau est décédée le 12 janvier 2009 à Paris des suites d’une longue et pénible maladie à l’âge de 70 ans. D’origine guadeloupéenne, elle fait ses études en Sorbonne où elle rencontre le jeune étudiant Henri Lopes venu du Congo et qui deviendra par la suite l’homme de sa vie. Avec cet homme, elle va tracer le triangle Afrique (Brazzaville) - Europe (Paris) - Antilles (Marie-Galante). Et c’est dans cette figure géométrique que son homme découvre « sa grand-mère bantoue, ses ancêtres les Gaulois ». Géographe de formation, elle a enseigné au lycée Savorgnan de Brazza puis au département de géographie de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville dans la décennie 70. Revenue en France dans l’exercice des fonctions de son mari, elle avait continué à enseigner à Paris.

Après la messe, l’inhumation a lieu au cimetière Montparnasse en présence de la famille, des amis tant de Paris que de la diaspora.
Nos sincères condoléances à M. Henri Lopes et à toute sa famille. Et que la terre soit légère à Nirva.

Noël KODIA

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