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La présidentielle congolaise fixée à mars et avril prochains

Brazzaville, Congo (PANA) - Le premier tour de l’élection
présidentielle aura lieu le 10 mars et le second tour le 7 avril,
a annoncé lundi 17 décembre le gouvernement congolais qui a
rendu public le calendrier des élections générales toutes prévues
pour 2002 au Congo.

Selon ce calendrier présenté à la télévision officielle au terme de
la réunion hebdomadaire du conseil des ministres par le porte-parole
du gouvernement et ministre de la Communication, M. François Ibovi,
le référendum constitutionnel se tiendra le 20 janvier 2002 et sera
précédé de la campagne référendaire, fixée du 4 au 18 janvier.

S’agissant des législatives, le calendrier a retenu les dates
suivantes : 12 mai 2002 pour le premier tour et 9 juin 2002 pour
le second tour, tandis que les élections sénatoriales auront lieu
le 30 juin 2002.

En raison de l’heure tardive à laquelle ce calendrier a été rendu
public, aucune formation politique n’a réagi.

On rappelle que tout le processus électoral conduit par le
gouvernement reste boudé par l’Opposition plurielle, un
groupement de partis dirigés par l’Union panafricaine pour la
démocratie et le progrès social (UPADS) de l’ancien président
Pascal Lissouba.

Ce groupement de partis continue à demander au gouvernement de
se dessaisir de toutes les opérations préélectorales au profit d’une
Commission électorale indépendante afin d’éviter tout risque de
fraudes.

La semaine dernière, les journaux congolais ont publié une
déclaration commune de l’ancien président Pascal Lissouba et de
deux de ses Premiers ministres, Bernard Kolelas et Jacques
Joachim Yhombi Opango, qui rejettent tout le processus électoral
en cours au Congo.

Ces trois personnalités en exil réclament la reprise de toutes
les opérations préélectorales par une commission indépendante.

A ce jour, seul M. Come Mankassa, enseignant à l’université Libre
du Congo et président de l’Union des républicains du Congo (URC),
a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle.

L’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), un groupement
de dix partis de l’opposition, a choisi M. André Milongo, ancien
président de l’Assemblée sous Lissouba, comme son unique candidat
à la présidentielle.

Ce dernier, qui n’a pas encore confirmé cette candidature, ne se
dit pas opposé au choix de l’ADP dirigé par son parti, l’Union
pour la démocratie et la république (UDR).

Contrairement à l’Opposition plurielle, l’ADP a choisi de mener à
terme le processus électoral aux côtés du gouvernement.

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