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Germinal

Bonne semence : et, si nous étions un conseiller du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo !

Lorsqu’on nous demande « qu’est ce qu’un écrivain ?  » nous avons toujours répondu que c’est une personne qui sème les mots, les expressions, les concepts, les maquettes et les plans de développement.

Nous ajoutons que les œuvres d’un écrivain sont de véritables Projets de Société.
Malheureusement, comme le semeur, l’écrivain ne sait pas quel grain va germer.
Ce qui est vrai : la semence ne meure jamais. Tout dépend de la qualité du sol, de la sagesse du semeur. Elle finit toujours par pousser quelque part.

Voilà, nos grains ont germé. C’est cette joie que nous voulons partager à travers cet article.

Germination à Kinshasa

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a, le 6 décembre dernier, prononcé un discours que d’aucuns qualifient déjà d’historique.
Ce discours annonce non seulement la fin de la crise politique que vit la coalition politique formée par le Cap pour le changement (Cach) et le Front commun pour le Congo (Fcc) de Joseph Kabila censée soutenir son action ; mais ouvre une nouvelle ère politique et suscite beaucoup d’espoir au Congo et en Afrique. Car, Le Congo-Kinshasa sera, demain, le poumon économique de l’Afrique et du monde. Tout partira de ce pays.

Dans son speech, Félix Tshisekedi , après les consultations organisées dans son pays et à l’étranger, décide de nommer un informateur pour identifier la nouvelle majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale. Le couple Cach-Fcc étant improductif.
(Cet article a été rédigé avant la bataille rangée des députés au Parlement - NDLR)

Néanmoins nous encourageons le Président congolais à prendre ce chemin, mais aussi nous nous réjouissons de cette décision parce que notre grain (la création des entités politiques dans la diaspora), a germé dans son pays.

En effet, le Président Congolais veut matérialiser ce que nous proposons dans notre livre « Jean-Marie Michel Mokoko, Mon Président, Projet de Société » , 205 pages, publié en 2019, aux Editions Edilivre, à savoir la création des circonscriptions législatives dans les différentes diasporas congolaises

Voici ce que nous écrivions

Sur les onze départements que compte le Congo-Brazzaville, nous voulons ajouter trois autres qui seront uniquement des entités politiques et qui sont situées hors du territoire national.

Ils seront formés par les diasporas d’Afrique, d’Europe et d’Amérique et porteront les noms de 12e, 13e et 14e Départements.
Le 12e sera constitué par les diaspora d’Afrique, le 13e par celle d’Europe, et le 14e par celle d’Amérique.

Avec la création de ces nouveaux départements hors du territoire national, l’Etat devra protéger les droits politiques et civiques des Congolais qui vivent à l’étranger.
Il n’y a aucune raison qui justifie que les Congolais qui vivent à l’étranger soient écartés de la vie politique de leur pays ou qu’on leur impose une présence physique sur le territoire national, durant une période, lorsqu’ils veulent se présenter à une élection présidentielle, ou encore qu’on leur interdise de participer à un débat national qui a lieu au pays, tout simplement parce qu’ils n’y payent plus leurs impôts.

Les Congolais de l’étranger devront donc continuer à jouir de leurs droits de vote, d’éligibilité, de liberté d’opinion et de réunion. Ils peuvent, dans un premier temps, participer à une élection présidentielle.
Ensuite, dans les temps à venir, ils pourront envisager leur participation aux législatives.

Les 12e, 13e et 14e départements du Congo seront administrés par des Administrateurs qui seront votés par les membres de chaque diaspora. Leurs élections sont enregistrées et publiées dans le Journal officiel.
Comme tous les préfets du Congo, les Administrateurs territoriaux porteront, eux aussi, des insignes distinctifs.
Ils percevront des émoluments pendant toute la période de préparation des élections présidentielles.
Leurs missions principales consisteront à faire participer, avec l’aide des services des ambassades du Congo, les Congolais de ces trois entités politiques aux élections présidentielles. (page 29-30)
Aussi, avons-nous proposé que ces circonscriptions soient symboliquement représentées dans les insignes du Kongo, le nouveau Congo, notamment le drapeau.

Le Drapeau

Compte tenu de l’histoire commune de tous les peuples qui habitent le territoire que couvre l’actuel Congo, nous proposons que le drapeau du Nouveau Kongo soit fait avec un tissu rectangulaire de couleur verte, symbolisant le milieu de vie de la panthère, qui a donné son nom au pays, mais aussi qui est le signe des richesses naturelles que compte le Congo.
Il portera en son sein une tête de panthère couronnée de onze étoiles jaunes qui marquent le nombre de départements administratifs, et de trois étoiles rouges qui symbolisent les départements politiques qui sont dans la diaspora.
Soit un total de quatorze étoiles, l’équivalent du nombre total de départements que comptera désormais le Kongo.
La peau tachetée de la panthère signifie la diversité culturelle qui est aussi une grande richesse du Kongo. Page 146

Deux autres grains ont germé en France

Mais, ce n’est pas la première fois que nos grains germent.
En 2007, dans notre roman « Les démons crachés de l’autre République », 214 pages, Paris, Éditions L’Harmattan, 2007, nous avons proposé la création à Brazzaville d’un site qui sera baptisé La Place Kue Ngo.

Nous avons dit que la Place Kue Ngo devait être dominée par deux grandes statues : de Fulbert Youlou, premier Président de la République congolaise de 1959 à 1963, et Jacques Napoléon Opangault, vice-président du Congo, en 1961 .

Quelques années plus tard, il y a eu l’érection, à Brazzaville, des statues de Youlou et Opangault. Même si les deux statues ont été érigées à deux endroits différents.

Au cours de cette année, 2020, dans un autre livre, « Une chéchia rouge pour tonton Ouatta et un casque colonial pour le cousin Mac » nous dénonçons l’intellopolitisme dont souffrent les présidents Dramane Ouattara et Emmanuel Macron, critiquons sévèrement la menace du Président français sur les Africains ainsi que son projet de vouloir imposer le vaccin contre le Covid 19 comme condition pour obtenir le visa d’entrer en France, et proposons, par ailleurs, l’élaboration d’un Projet de Société commun entre la France et l’Afrique, notamment les anciennes colonies françaises.
Nous constatons que notre grain a germé en France.

Nous sommes persuadés que le département politique ou culturel de l’Elysée a lu notre livre, puisque Emmanuel Macron a rectifié le tir. Le vaccin ne sera plus obligatoire.

Il ne le sera pas quand bien-même si l’Association internationale du transport aérien, IATA, veut rendre obligatoires les preuves du vaccin ou celle de la négativité du test du Coronavirus.
Aussi, apprenons-nous que le prochain Sommet France -Afrique qui aura lieu en Avril prochain à Montpellier aboutira à un tel document rédigé conjointement par la France et les Forces vives africaines. Les chefs d’Etat ne feront qu’examiner et approuver ce document.

France-Afrique : une affaire d’amour

Mais, c’est avec un autre livre : « Un amour enfoui dans la haine », dans lequel nous caricaturons les relations entre la France et l’Afrique et dont nous avons changé le titre en lui donnant celui de « France 2022 : Marine Le Pen présidente », que nous avons la conviction que notre semence est bonne et germe.

En effet, dans une interview accordée à Jeune Afrique , et qui est titrée « La France a une part d’Afrique en elle. Nos destins sont liés. », Emmanuel Macron parle lui aussi de cet amour qui existe entre l’Afrique et la France.
Ne fait-il pas, lui aussi, allusion à cet amour qui est enfoui dans la haine dont nous parlons dans notre livre et pour lequel nous demandons à Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, d’extirper la haine, en connivence avec les Nationalistes africains, à travers la création de l’Inter-Nationalisme ou le Nationalisme international ?

C’est qu’il faudra des Nationalistes pour créer des Nations fortes qui seront les affluents de la Mondialisation.

Serge Armand Zanzala, journaliste et écrivain

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