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Dynastie

Chrystel Denis Sassou, Bébé Doc Congolais ?

L’homme qui créa le groupe d’oppression « Fondation Perspectives d’Avenir » Denis Chrystel Nguesso, est celui grâce à qui le futur des Mbochi ne sera plus un sujet d’inquiétude de la tribu-classe de l’Alima. Nianga-Mbouala peut dormir en paix. L’avenir des Mbochis est à jamais garanti.

Selon une loi logarithmique, Sassou va bientôt mourir et son fils, Chrystel Nguesso, va lui succéder.

Ce n’est pas Dieu le Père, c’est le journaliste Francis Sahel qui le dit dans le journal en ligne Mondoafrique.

Ceux qui avaient encore des doutes sur les sciences sociales devraient désormais admettre que la politique congolaise est une science exacte, pure et dure comme les maths : on y lit l’avenir comme dans le marc de café.

L’ESPRIT SCIENTIFIQUE

Cependant répondant à une question sur les suites évolutives de la COVID, le professeur Didier Raoult lâcha, bras ballants, qu’il ne savait pas, hélas, comment le virus va se comporter et muter. En matière de recherche, on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain. Quiconque confirme systématiquement ses hypothèses est digne de découvrir la poudre de perlimpinpin.

Or faisant fi de toute police intellectuelle, le journaliste Francis Sahel a prédit pour sa part que le virus Nguesso va muter à l’infini et se reproduire en plusieurs variants.

Donc, le très viral fils Nguesso, surnommé Kiki le pétrolier, sera le Président du Congo après le décès de son papa qui est imminent.

En somme la souche ethnique Mbochi est si profondément enracinée dans la politique que même la disparition de Sassou-père, l’agent pathogène, ne signifiera pas la fin de l’expansion sanitaire du poison.

Sassou va perdurer post-mortem et, fatalité, les Congolais vont se résoudre à supporter le fils après s’être tapé le Papa Doc pendant près d’un demi-siècle. Ni la CEMAC, ni la communauté Internationale, personne ne dira NIET à la mutation dynastique du pouvoir des Nguesso. C’est scientifique, c’est immuable, c’est irréversible.

DEUX POIDS, DEUX MESURES

Ceux qui pensent qu’habitués à résister depuis Nkimpa-Vita, Boueta-Mbongo, Mabiala ma Nganga et Matsoua les Congolais vont pouvoir mettre un holàs à l’impérialisme mbochi, ceux-là peuvent aller se faire cuir un œuf.

L’Abbé Fulbert Youlou aura beau jeu de dire outre-tombe qu’il y a deux poids deux mesures puisqu’il a fallu juste trois jours aux Congolais pour perdre patience face aux dérives de son pouvoir. Les 13, 14, 15 août 1963 le mandat du prélat fit long feu. Or Sassou vole, abuse et tue depuis un demi-siècle sans que le ciel ne tombe. Ce n’est pas juste !

« Vous avez enduré le père, vous allez subir le fils » dit l’oracle. Après le père : le fils, puis le petit-fils, ensuite l’arrière-petit-fils. Une filiation qui va durer des siècles et des siècles. Diantre !

COMME AU TCHAD

Ce sera, dit Francis Sahel, comme au Tchad où le maréchal Deby criblé de balles par des tireurs embusqués dans son propre camp a été remplacé par son propre fils. Les Tchadiens vont se taper les Deby jusqu’à la fin des temps. Dixit Sahel.

Sassou dont le pronostic vital est engagé, ne passera pas de vie à trépas à l’étranger comme son homologue Omar Bongo décédé en Espagne ou comme son modèle zaïrois, Mobutu, mort au Maroc. Ou encore Pinochet « cadavré » en Angleterre.

« Sassou mourra à domicile » prophétise Mme Soleil de Mondoafrique.

ALPHA CONDE, L’ALPHA ET L’OMEGA DU POUVOIR GUINEEN

La Guinée, depuis Ahmed Sékou Touré jusqu’à Alpha Condé, ressemble comme deux gouttes d’eau au Congo de Sassou : pays révolutionnaire, mêmes dictateurs intraitables, même pauvreté endémique malgré les richesses minières, même mode vicieux de conservation du pouvoir, révision malicieuse de la Constitution afin de briguer un énième mandat à vie.

Puis, soudain, le viral Alpha Condé, Président guinéen est brutalement débarqué le 5 septembre 2021. « Le summum de la guerre c’est vaincre l’ennemi sans qu’une goutte de sang ne coule » dit la sagesse chinoise. Confucius parle de victoire sans que le tranchant de l’épée ne soit maculé de sang. C’est ce qui est arrivé en Guinée, l’une des pires dictatures africaines. Comme à la Libération de La France, des femmes guinéennes ont embrassé leurs soldats sur la joue et sur la bouche.

Personne n’aurait parié un franc guinéen que la machine allait se gripper après tant de précaution sécuritaire autour de son chef ultra-parano.

UN PEU D’EPISTEMOLOGIE

Le seul intérêt des préjugés, dit Karl Popper, c’est d’être détruits au contact de l’âpre réalité des faits. « Les meilleures hypothèses sont celles qui sont fausses et qui ne résistent pas sur le terrain » nous rappelait notre prof Jean-William Lapierre, politologue.

Avec toutes ses casseroles, Kiki le pétrolier n’a pas intérêt d’avoir la grosse tête sous prétexte que des officines complaisantes, des journalistes sans foi ni loi, le donnent pour le prochain bébé-doc du Congo-Brazzaville. Le dernier mot revient au peuple.

Quel sera ce lieutenant-colonel Mamady Doumbouya congolais que les belles demoiselles congolaises embrasseront à la libération du Congo ? Je vous le donne en mille.

Thierry OKO

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