guerre ethnique ou politique??

Débats sur le Congo, réflexions sur ce qui s'y passe, sur son avenir, la recherche de solutions.

guerre ethnique ou politique??

Message par José MOURINHO » Lun 01 Mars, 10 3:02

Aucune, je dis bien aucune guerre au congo à pour origine un problème ethnique.Ce qui nous a poussé à nous entretuer à pour raison la politique. La politique comme le disais un philosohe bien connu est l'art de gerer la cité. La gestion de la cité équivaut à la gestion de l'économie. La gestion de l'économie c'est la gestion de l'argent.

Je refute la théorie de Pierre EBOUNDIT qui déclare que le M-22 est le seul mouvement insurectionnel qui a su dépassé les clivages ethnique.

En 1997, on retrouvé GANAO, BONGO NOUARRA, YHOMBI OPANGO,BOKAMABA AYAYEN les colonels ewolo,ebaka,ondziel, du coté de lissouba alorsqu'ils sont du nord

Et parallèlement on a retrouvé: NDALLA GRAILLE, MVOUBA, BITSINDOU, BOUSSOUKOU MBOUMBA,MOUGABIO, WIlly MANTSANGA du coté de SASSOU malgré leurs appartenance à la partie du sud du pays.

En conclusion, je dirais que chacun choisis de défendre ses intérets, son clan, sa poche avant de penser au pays.Et bien sure ils manipulent l'ethnie ou la tribue pour avoir un allié de poids, au fond de leur coeur ils savent que le problème n'est pas ethnique.

Antoinette TCHIBOTA n'est-elle pas vilie? DIBEBEKE n'est-elle pas du nord? On ne peut pas dire que SASSOU et LISSOUBA vouent une haine viscérale aux sudistes et nordistes, sassou est marié depui 40 ans à une sudiste, et lissouba a été longtemps mariée à une likoualienne(katangaise).
José MOURINHO
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par Aboualo » Lun 01 Mars, 10 6:07

Antoinette TCHIBOTA n'est-elle pas vilie? DIBEBEKE n'est-elle pas du nord? On ne peut pas dire que SASSOU et LISSOUBA vouent une haine viscérale aux sudistes et nordistes, sassou est marié depui 40 ans à une sudiste, et lissouba a été longtemps mariée à une likoualienne(katangaise).

Bravo jos , mais petite précision :dans les années 90 Lissouba gerait encore sa Dibebeke , tandis que certains de ses neveux (ceux de dibebeke bien sûr ) geraient quelques parcelles du pouvoir du bel oncle lissouba ,cette unité spéciale avait son siège , deux étages plus haut que mon lieu de travail de l'époque ; au 27 ème étage de la tour nabemba .
:anon:
guerre ethnique ou politique ????

Tu seras surpris de constater , vérification faite ,que ce n'est ni l'une ni l'autre . Hélas!!!!!
Aboualo
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mar 30 Mai, 17 6:47

BIÈRE ET ALCHIMIE
BERTRAND HELL
http://loeildor.free.fr/publications/bi ... -hell.html
Fruit d’une étude ethnologique, cet ouvrage croise à la fois des enquêtes de terrain approfondies et des données historiques – des origines de la bière, la plus ancienne des boissons, à son folklore particulier (chansons, fêtes, légendes) – pour proposer un éclairage original sur une boisson « ordinaire ». Au fil de son analyse, Bertrand Hell en arrive ainsi à faire ressortir l’analogie entre fabrication de la bière et pensée alchimique. Bénéficiant de la combinaison des forces symbolisées par le double triangle entrelacé de l’étoile des brasseurs, « l’art » brassicole permet de transmuer une matière imparfaite car putrescible en un breuvage doté de la force de vie de l’alcool. C’est à l’aune de cette pensée symbolique que doivent se comprendre à la fois l’importance historique de la bière comme boisson rituelle et ses modes contemporains de sociabilité qui la distinguent nettement du vin.

* * *

Bertrand Hell est ethnologue et spécialiste du chamanisme et de la possession. Ses travaux, situés au croisement de l’anthropologie religieuse et de l’anthropologie de la maladie, portent sur l’efficacité symbolique des cultes et des rituels liés aux esprits. Il est connu pour ses recherches menées dans la durée au Maroc (en particulier sur les confréries populaires dont celle des Gnawa) et à Mayotte (culte des esprits patros et trumba). Soucieux de s’inscrire dans une perspective anthropologique, il a également entrepris des enquêtes de terrain au Brésil, en Mongolie, en Haïti et, plus récemment, chez les Navajo. Sang noir, également publié aux éditions L’Œil d’or, a reçu le prix de l’Académie française en 1995. Une première version de Bière & Alchimie, étude de terrain alors publiée sous le titre L’Homme et la Bière, a été couronnée par le prix scientifique Robert Debré en 1981.
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mar 30 Mai, 17 6:49

https://www.youtube.com/watch?v=t-UyOuV ... eF'Victeam - Libre Parcours #2 (Danse Générique)
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 31 Mai, 17 12:50

10 avril 1986, 16 h 10. Ahmed Djouhri ne desserre pas les dents devant les enquêteurs de la brigade criminelle venus l’entendre à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Non, il ne sait pas pourquoi son ami David Tordjman, proche du milieu franco-tunisien, gérant en sous-main de plusieurs discothèques parisiennes, a été victime un an plus tôt d’une tentative d’assassinat.

Non, il ne sait pas non plus pourquoi il a lui même été la cible d’une tentative de règlement de comptes à Paris quelques jours plus tôt. Il s’est défendu en faisant « largement usage d’une arme à feu de calibre 9 mm », notent les policiers. « Je ne me connais pas d’ennemi », leur dit M. Djouhri, qui nie avoir fait feu.

Ce n’est pas l’avis des policiers, habitués à la loi du silence dans le milieu. « Les événements violents qui sont intervenus par la suite semblent indiquer qu’un contentieux important oppose le clan Tordjman-Djouhri à une autre bande », indique un rapport de synthèse de la brigade criminelle. Faute d’éléments probants, aucune enquête n’aboutit. Les fonctionnaires noteront toutefois : « Djouhri Ahmed, plus communément appelé “Monsieur Alexandre”, individu de moralité douteuse et dont les activités paraissent aussi lucratives qu’obscures, ne pouvait ignorer qu’il était la cible de tueurs. »

20 janvier 2015. Ahmed Djouhri s’appelle désormais officiellement Alexandre – en hommage, dit-on, à Alexandre le Grand. Il ne tutoie plus les calibres, mais un ancien président de la République. Au téléphone, il presse Nicolas Sarkozy de lui organiser un rendez-vous avec le président russe Vladimir Poutine pour « éventuellement le voir un peu plus rapidement ? Au lieu qu’on poireaute ?

On en parle demain, hein ? », répond prudemment l’ancien chef de l’Etat, qui craint d’être sur écoutes.

Alexandre Djouhri est aujourd’hui au cœur de l’enquête démarrée en 2013 sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Trente ans séparent les deux scènes. Trente ans durant lesquels le flamboyant M. Djouhri n’a cessé de gagner en influence, au point de devenir sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy l’un des hommes les plus introduits et les plus craints de la république des affaires. Celle où se nouent, dans l’atmosphère feutrée des grands hôtels, des contrats de plusieurs dizaines de millions d’euros. Celle où il faut savoir se rendre incontournable, surtout si l’on est fils d’immigrés kabyles – un père soudeur, une mère au foyer –, si l’on est né à Saint-Denis dans une fratrie de dix et que l’on a grandi à Sarcelles. La meilleure manière est encore de se trouver des parrains ; Alexandre Djouhri l’a compris très tôt.
« Valeur montante du milieu »

Au milieu des années 1980, las de traîner au café La Javanaise à Sarcelles, de jouer les caïds avec son frère Boulam et sa petite bande du Val-d’Oise, Alexandre Djouhri commence à fréquenter l’univers des nuits parisiennes, où il ne sort jamais sans son culot. L’Eclipse d’abord, une discothèque du quartier Beaugrenelle où se retrouve tout ce que Paris compte de malfrats. L’Apocalypse, Le Palace ou Chez Régine, ensuite. Plus chic et plus utile pour cultiver son entregent.

Il y fait la connaissance d’Antony Delon, fils turbulent de l’acteur, avec qui il tentera sans succès de lancer une marque de vêtements. Entendu par la police dans l’enquête sur la tentative d’homicide de David Tordjman, Anthony Delon dira de Djouhri « qu’il donne des coups de main pour la société [de prêt-à-porter], principalement de la manutention ». Les enquêteurs, qui le gardent dans leur radar, le voient circuler en Jaguar. Ils notent que « cette valeur montante du milieu », sans activité professionnelle connue, « dispose de revenus occultes ».

C’est la rencontre avec le jeune Farah M’Bow, fils du Sénégalais Amadou-Mahtar M’Bow, ancien directeur général de l’Unesco, qui lui ouvre les portes des réseaux de la Françafrique. A Paris, « Monsieur Alexandre » fréquente désormais des fils de diplomates africains. A Brazzaville, à Malabo ou à Libreville, il s’élève au rang d’intermédiaire, maniant à merveille les mots « baril », « brut » et « commissions ».
Confident des puissants

Il est à la bonne école des réseaux africains de Charles Pasqua et de son « Monsieur Afrique », l’ancien policier Daniel Léandri. « Djouhri était un bonimenteur qui promettait des financements et voulait des mandats pour négocier des contrats pétroliers au nom du Congo », se souvient Claudine Munari, alors directrice de cabinet du président congolais Pascal Lissouba (1992-1997). A Brazzaville, il peut compter sur le tradeur pétrolier Dominique Ngouabi Ossere, fils de l’ancien président Marien Ngouabi, assassiné en 1977.

En 1995, Jacques Chirac accède à la présidence et ce sera sa chance. Il bluffe les uns et les autres, utilise la séduction ou la menace, sait se revendiquer d’illustres aînés et passe de table en table pour finir à celle des décideurs.

Son talent impressionne des politiques et des grands patrons qui retrouvent en lui leur ambitieuse jeunesse. Il se lie ainsi avec Michel Roussin, l’un des « Monsieur Afrique » de Jacques Chirac, avec Alfred Sirven et André Tarallo, dirigeants d’Elf qui se retrouveront quelques années plus tard au cœur du scandale éponyme. Il se rapproche aussi de l’ancien juge Alain Marsaud, aujourd’hui député Les Républicains, ainsi que de l’avocat pénaliste Francis Szpiner, qui l’aurait introduit auprès de Dominique de Villepin, avec qui se noue une amitié qui dure encore.

Alexandre Djouhri poursuit son chemin. « A l’attaque », comme il dit parfois. Au milieu des années 1990, il fonde une petite agence de presse euro-arabe et euro-africaine. Une carte de visite plus qu’une réelle activité. Elle lui permet, dit-il, de rencontrer celui qui deviendra un proche, Bechir Saleh, directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi.

Le voilà confident des puissants. Il commence, comme il le dit alors, « à voir tout en grand ». A Alger, au début des années 2000, il reçoit au Sheraton. Il représente alors, en Algérie, la société Tag Aeronautics Ltd, liée à la famille du milliardaire saoudien Akram Ojjeh, homme d’affaires, notamment dans l’armement, longtemps très en cour en France.

Avec sa peau hâlée hiver comme été, sa faconde et ses manières de parrain au langage fleuri, « Monsieur Alexandre » navigue en jet privé de Paris à Genève, de Dubaï à Riyad, de Djibouti à Moscou, maniant affaires, politique et espionnage dans les palais présidentiels ou les salons d’armement avec simplement écrit, sur son badge, « Iskandar » (Alexandre en turc ou en persan).

Les règlements de comptes dans les faubourgs parisiens des années 1980 sont bien loin. Cajolé par les réseaux chiraquiens, Alexandre Djouhri s’impose avec de grands contrats comme la vente de douze Airbus et de missiles Milan à la Libye en 2004 – un marché évalué à près de 2 milliards d’euros.

« A l’époque, tout ce petit monde, Djouhri compris, se moquait de Sarkozy qu’ils surnommaient “Zébulon” », se souvient un proche. C’est pourtant le quinquennat de l’actuel candidat à la primaire de la droite qui sera son acmé.

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LeSelNouvelle Aquitaine[S] 7 points il y a 6 mois

Alexandre Djouhri tient salon au Bristol, à deux pas de l’Elysée où il s’invite régulièrement, sans prévenir. Son emprise la plus manifeste s’exerce sur Claude Guéant, alors secrétaire général de Nicolas Sarkozy. « Il est très séduisant », a reconnu M. Guéant, qui dit avoir fait sa connaissance en 2006, un an avant que son patron soit élu président.

« Je le connais assez bien, mais je ne sais pas exactement ce qu’il fait. Je crois que c’est un apporteur d’affaires », a déclaré M. Guéant aux enquêteurs. Tout juste reconnaîtra-t-il avoir « travaillé sur certains dossiers politiques afin de mettre du liant entre le ministre [Sarkozy] et certains des amis de M. Djouhri ».

Des amis, « Monsieur Alexandre » en a beaucoup. Mais une amitié n’a jamais fait une association de malfaiteurs, pourrait-il dire. De grands industriels, comme Serge Dassault, qu’il appelle « Sergio Bin Marcel », Patrick Kron (Alstom), François Roussely (EDF), Henri Proglio (Veolia puis EDF) ou Antoine Frérot (Veolia). Il travaille pour eux, toujours dans l’ombre. Mais l’aventurier du commerce international n’oublie jamais de réclamer son « dû ».

Mandaté en 2006 et en 2007 par Jean-Paul Gut, chargé notamment des affaires internationales d’EADS (aujourd’hui Airbus Group) pour négocier des contrats en Libye et au Qatar, M. Djouhri n’apprécie guère que son successeur, Marwan Lahoud, refuse de lui verser des commissions.

« Il avait demandé à me voir, car il réclamait le versement de sommes qu’il pensait dues par EADS en lien à la vente d’Airbus à deux compagnies aériennes libyennes », a expliqué M. Lahoud aux magistrats. « Il me dit : “Ok. Avec ton prédécesseur, on s’était entendu, tu me dois 12-13 millions. Donc, maintenant, il faut payer.” Je lui ai répondu : “Si j’ai un contrat, je paye. Si j’ai pas de contrat, je ne paye pas.” Il a commencé à s’agiter, à dire que ça n’allait pas se passer comme ça. Il commence à me balancer des noms censés m’impressionner, il me parle de Jacques et Nicolas en faisant clairement référence à messieurs Chirac et Sarkozy. »

M. Lahoud indique que Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, est intervenu. « De mémoire, c’était en 2009. (…) Il m’a très poliment indiqué qu’Alexandre Djouhri prétendait qu’on lui devait de l’argent. Claude Guéant me demandait de regarder. Je lui ai répondu que s’il y avait un contrat, il serait payé. Cela s’est arrêté là. » Depuis, EADS a toujours assuré qu’aucune commission n’avait été payée à l’intermédiaire.

L’ancien conseiller justice de Nicolas Sarkozy, Patrick Ouart, a aussi subi la colère de Djouhri pour s’être opposé à ce que l’Elysée protège Pierre Falcone, homme d’affaires alors empêtré dans le procès de l’Angolagate. « Avec son format [en parlant de M. Ouart], une balle ne peut pas le rater », aurait dit Alexandre Djouhri, qui travaillait alors pour le régime angolais soucieux d’éviter la prison à M. Falcone. Des menaces parvenues à M. Ouart, qui les a aussitôt rapportées au président de la République.

Pas de quoi écorner l’amitié entre « Monsieur Alexandre » et Nicolas Sarkozy. Ils continuent de déjeuner parfois ensemble et ils s’appellent régulièrement au téléphone. « Gourdault-Montagne me l’avait présenté, se souvient un ancien ministre de Sarkozy. Je n’ai jamais compris sa fascination pour ce personnage dangereux car pas contrôlable ». L’ancien chef de l’Etat ne s’est pour sa part jamais exprimé publiquement sur ses relations avec Alexandre Djouhri.

Bernard Squarcini est un autre de ses amis. En 2005, alors préfet de police de Marseille, il lui rédige une attestation de bonne moralité. Une carte de visite de plus pour « Monsieur Alexandre ». Puis, à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), il lui sous-traite des missions sensibles en Libye, comme l’exfiltration de Bechir Saleh et sa famille au lendemain de la révolution libyenne, en 2012, à quelques jours de la victoire de François Hollande.

Flambeur en société, Alexandre Djouhri fait preuve d’une grande discrétion pour gérer ses millions dans un lacis de circuits financiers complexes. L’argent liquide est de mise et très peu de comptes bancaires portent son nom. Il préfère recourir à des hommes de paille ou à des société-écrans. La famille saoudienne des Bugshan, ses principaux partenaires en affaires en Arabie saoudite, est ainsi soupçonnée par les enquêteurs d’avoir mis à disposition de M. Djouhri certains de ses comptes en banque, qui auraient accueilli de l’argent libyen.

L’alternance a toutefois fait pâlir l’étoile Djouhri. Il le reconnaît lui-même. « Le pouvoir de gauche, je le connais pas. Si c’était le pouvoir de droite, oui », répond-il en mars 2013 à une ancienne conseillère de Mouammar Kadhafi qui sollicite son aide. « Valls est dans le coup »

Les affaires continuent néanmoins, en mode mineur. Le 4 décembre 2013, il demande à son ami Alain Marsaud s’il peut lui fournir 10 000 euros en billets de 100. Le député accepte volontiers, en précisant : « Faut que j’aille chercher le pognon à la banque quand même ! Dans ma banque à l’Assemblée. » Et un autre ancien magistrat antiterroriste, Jean-Louis Bruguière, l’appelle pour discuter de « très grosses opérations dans un pays du Golfe ».

Lorsque Bernard Squarcini, qui l’appelle affectueusement « bandit », se reconvertit dans le privé, ils vont ensemble à Alger, maudissent ces « socialos pourris jusqu’à la moelle », qui, selon Alexandre Djouhri essayent d’obtenir des confidences de Bechir Saleh sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

« Ces enculés du Quai d’Orsay ont envoyé des mecs et Valls est dans le coup, hein, euh, pour demander… pour dire à Bechir qu’ils peuvent enlever le mandat d’Interpol [de M. Saleh] s’il dit qu’il y a eu, euh, évidemment un financement et que… », lâche, en mai 2013 M. Djouhri. « Je te raconterai, c’est des “trous de baise” », dit-il dans le langage fleuri qu’il affectionne.

Lorsqu’un article de presse lui déplaît, il s’emporte et fustige là encore la gauche. Comme le 13 mai 2013 lors d’une conversation téléphonique toujours avec Bernard Squarcini. « Moi, je vais aller voir Valls avec une kalachnikov et de la coke qui vient des quartiers nord de Marseille et puis je vais lui dire que j’arrive avec arme et bagage ». Et de poursuivre : « T’inquiètes pas, Bernard, je vais mettre ma bite en double page, euh (…) et sans trucage ».

De plus en plus, il se tourne vers la Russie. Son fils, Germain, a épousé la fille du maire de la ville de Nijni Taguil (Oural), Serguei Nosov, lui-même proche de Serguei Tchemezov, un influent industriel russe. Il n’est pas rare qu’avec Claude Guéant, ils se rendent chez les « Popov », pour affaires.

Les orages arrivent en 2015. Sa villa de Chênes-Bougeries, commune huppée qui jouxte Genève, est perquisitionnée. Claude Guéant et Khaled Bugshan sont mis en examen pour blanchiment dans l’enquête sur l’argent libyen. Dés mars 2015, il ne met plus les pieds en France ou seulement le week-end, comme il le confie à Alain Marsaud « pour éviter une garde à vue ».

S’il assure avoir rencontré François Hollande et Laurent Fabius, « un truc classe de chez classe de chez ben classe » (sic) – ce qu’a démenti l’Elysée –, ses protections au sommet de l’Etat se font rares. Mi-octobre, Alexandre Djouhri a été vu à l’hôtel Kempinski de Djibouti, le pays natal de son « ami » l’avocat Mohamed Aref, un proche du président Ismaïl Omar Guelleh. « [C’était] sans moi, et je ne peux pas vous dire ce qu’il y fait », se défend M. Aref. Selon d’autres sources, il y aurait rencontré Ahmed Osman, gouverneur de la banque centrale.

On le dit aujourd’hui à Alger avec Ali Haddad, le puissant patron des patrons algériens. « Non je ne suis pas avec lui mais je le connais bien, c’est un ressortissant algérien et un ami », répond ce dernier au Monde. Cela ressemble de plus en plus à une cavale. M. Djouhri redoute qu’un mandat d’arrêt soit délivré contre lui depuis qu’il a refusé d’honorer sa convocation devant les juges qui enquêtent sur l’argent libyen. Contacté à de multiples reprises, il n’a pas souhaité répondre à nos questions.

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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:36

Bon alors, ces guerres bizarres, est-ce de la prédation ?
La croissance économique n’est pas une accumulation permanente de la même chose, c’est un changement permanent.


http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/ru ... mites.html
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:38

C'est parce qu'ils sont le signe d'un changement qu'ils sont visés ?
Terrorisme : il paraît que nous avons dû faire bien du mal pour qu'on nous haïsse autant!

On s'acharne bien à tort sur les assassins. Le temps est enfin venu de stigmatiser les assassinés.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/terr ... ucHmtWm.99
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:42

’il serait plus logique qu’une civilisation avancée et informatisée se mette en état de « mise en veille prolongée » en attendant que l’Univers soit beaucoup plus froid qu’aujourd’hui.


Le chaud n'arrange rien pour ceux qui veulent avancer !

C'est une une grande guerre froide qui s'annonce...
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:43

Dataisme : le Big Data et la fin du libre arbitre ?

Bastien L 30 août 2016 Data Analytics 0 Commentaire

Selon l’historien Yuval Noah Harari, nous sommes entrés dans une ère nouvelle où les algorithmes et les données vont remplacer notre libre arbitre et notre intuition. Le Dataisme s’apprête à prendre le pas sur l’humanisme et la religion.

Pendant des milliers d’années, les humains ont pensé que l’autorité venait des dieux. À l’ère moderne, l’autorité a été progressivement transmise aux êtres humains. Cette révolution a été résumée par Jean-Jacques Rousseau dans son livre Émile, paru en 1762. Dans ce traité, le philosophe assure que les règles de conduite peuvent être trouvées dans les profondeurs du cœur. Il suffit aux Hommes de consulter leur intuition pour distinguer le bien du mal.

Aujourd’hui, une nouvelle révolution s’amorce peu à peu. Alors que l’autorité divine était légitimée par les mythologies religieuses, l’autorité humaine par les idéologies humanistes, les géants de la Silicon Valley rendent à présent légitimes l’autorité des algorithmes et du Big Data. On pourrait parler de l’ère du « Dataisme ».


http://www.lebigdata.fr/dataisme-big-da ... bitre-3008
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:46

L’autorité des données :

Le Dataïsme est-il un Atomisme ? Une approche philosophique de la Data...

Ce Dataïsme recouvrant une conception du monde parfois analogue à l’Atomisme, parfois dissonante à certains égards, notamment quand il s’agit d’embarquer une éthique faisant appel à la raison.
L’Atomisme revient à réduire le monde à l’infinitésimal

Atomisme réduire

A la source de tout, il y a des petits bouts de rien. Ainsi pensait Leucippe, repris par son disciple Démocrite. C’était il y a vingt-cinq siècles et l’on nous disait déjà que puisque rien ne se faisait depuis rien, il fallait alors admettre l’existence des atomes et du vide. Si l’affaire peut sembler banale aujourd’hui, il faut comprendre qu’à l’époque l’Atomisme repoussait la possibilité de toute intervention divine. En effet, si ce qui existe est matière, comment un Dieu pourrait-il exister ?

L’atomisme est d’une certaine manière émancipateur pour l’homme. La croyance antique en l’existence des atomes n’est qu’une hypothèse métaphysique car elle n’est pas prouvée scientifiquement (les philosophes grecs n’avaient pas de microscopes…). Pour autant cette hypothèse est à l’origine d’un système de pensée philosophique athée qui recouvre une éthique valorisant la « vie bonne » et la « joie ».
Atomisme et Dataïsme veulent expliquer le monde


http://maisouvaleweb.fr/le-dataisme-est ... e-la-data/
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:48

Suite :
le Dataïsme est fataliste

l’Atomisme de Démocrite était une hypothèse métaphysique. Par définition, il est plus proche de la prophétie que de la science. Les atomes du Vème siècle avant Jésus-Christ tourbillonnent fatalement pour former le monde et les astres. Leurs trajectoires sont nécessaires (en philosophie, est nécessaire ce qui ne peut être autrement) et revêtent donc un caractère inéluctable. Par conséquent, il n’y a point de hasard dans la philosophie Atomiste.


http://maisouvaleweb.fr/le-dataisme-est ... e-la-data/
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:49

Suite :

Derrière la rationalité affichée du Dataïsme se cache la promesse de l’immortalité

Atomisme infini

Il faut reconnaître à l’Atomisme antique une contribution à la rationalisation du monde. Il a ramené l’homme à la réalité en écartant la logique transcendantale, soit le rapport au divin.

Paradoxalement, le Dataïsme, dans son chemin vers la rationalisation absolue du monde, a construit une nouvelle transcendance (ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le film de science-fiction de Wally Pfister avec Johnny Depp et dont le sujet est l’intelligence artificielle s’appelle justement Transcendance).
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:57

Fin du gauchisme (socialisme) ?


http://webcache.googleusercontent.com/s ... clnk&gl=fr

Extraits ;

Jean-Michel Salaün, Vu, lu, su. Les architectes de l'information face à l'oligopole du Web
Philippe Chavernac
Jean Michel Salaün achève son essai en considérant les trois exemples qui symbolisent le mieux sa thèse. Tout d’abord, Apple, qui doit, en partie, son succès au design de ses appareils. Cette entreprise a développé son « avantage concurrentiel sur la première dimension du document, la forme ». Ensuite, Google dont le métier est fondé sur la recherche textuelle aidée par ses fameux « robots » qui, inlassablement, scrutent des milliards de pages Web pour mettre à jour ses propres centres de données (la mémoire cache). Google met en place un « contrat sur l’interprétation par le déchiffrage du document » pour avoir « une couverture globale de notre système documentaire ». Enfin, Facebook ou la stratégie du médium. Ce qui est important pour cette société c’est qu’un document « relie entre eux des lecteurs ».

7Jean Michel Salaün trouve, pour conclure ce passionnant ouvrage, le néologisme « d’archithécaire » pour réfléchir à ce que sera la profession de demain, en rassemblant les compétences des bibliothécaires et des architectes de l’information.

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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 12:58

https://lectures.revues.org/9766


Jean-Michel Salaün, Vu, lu, su. Les architectes de l'information face à l'oligopole du Web
Philippe Chavernac
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 1:00

http://www.fmsh.fr/fr/la-fondation/24469


Les sciences humaines et sociales sur la sellette
Edito de Michel Wieviorka


Le principe de précaution : jusqu'où ?

Ces questions impliquent donc aussi que les sciences humaines et sociales réfléchissent à leur propre pratique. Voici deux exemples à méditer.

Le premier est celui de Michel Seurat, ce sociologue français qui vivait à Beyrouth-ouest dans les quartiers musulmans de la ville, et qui était un remarquable connaisseur du Liban et de la Syrie. Il m’avait accueilli en janvier 1985, pour une dizaine de jours, dans le cadre de mes propres travaux, et le haut fonctionnaire que j’avais vu avant mon départ pour informer son ministère de mon déplacement (la situation était très chaude alors au Liban) m’avait expliqué qu’il voulait que Seurat revienne en France, qu’il avait peur pour lui, mais qu’il cédait chaque fois que celui-ci lui disait vouloir rester encore. Le 22 mai, Seurat était enlevé par une milice islamiste à la sortie de l’aéroport de Beyrouth, et sa séquestration se soldait par sa mort huit mois plus tard.

Deuxième exemple : celui de ces très jeunes doctorants qui choisissent un « objet » difficile et se rendent sur le terrain, sinon en encourant de grands risques physiques, du moins en s’exposant à d’immenses dangers psychologiques : ainsi, l’étudiant en anthropologie qui étudie la situation post-génocidaire au Rwanda et débarque sans grande préparation autre que livresque dans une situation où les horreurs du passé, encore proches, se mêlent à bien des horreurs contemporaines ne sort pas indemne de cette expérience, qui peut le déstabiliser durablement.

Une lourde responsabilité pèse sur ceux qui encadrent, institutionnellement et intellectuellement les chercheurs dont le terrain est difficile ou dangereux, quelle que soit la nature du risque. Une interprétation sans nuance du principe de précaution peut brider injustement et sans réelle justification le chercheur à qui on interdit de se rendre sur un terrain ; mais le laisser-aller ou l’indifférence peuvent se révéler mortels, ou dangereux. Quel est le responsable institutionnel, le directeur de département, le directeur de thèse qui accepte l’hypothèse de devoir un jour se rendre à l‘aéroport pour la réception du cercueil de celui qu’il a laissé aller sur le terrain malgré de grands risques ?

Ainsi, la réflexion sur le rôle et l’utilité des sciences sociales doit porter sur la façon dont elles sont elles-mêmes encadrées et accompagnées et dont elles peuvent, en quelque sorte, se gérer elles-mêmes.


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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 1:03

Le politique a toujours été incapable de penser le numérique pour ce qu'il est, c'est à dire un "milieu". Penser le numérique aujourd'hui c'est être capable de se mettre dans la situation de ceux qui, en France au lendemain de la guerre, pensèrent la protection sociale en général et la sécurité sociale en particulier. Penser le numérique aujourd'hui c'est penser un système global et équitable de répartition et d'accès (aux soins, à l'information, à l'emploi, etc.).

Contribution créative, revenu universel ou revenu de base, et génomique personnelle voilà par exemple trois thèmes qui devraient suffire à constituer la colonne vertébrale et le point de départ de tous les programmes politiques, de droite ou de gauche. Parce que réfléchir au revenu universel (qu'on soit par ailleurs pour ou contre) c'est acter que l'on a compris que la notion même de travail et a fortiori celle "d'emploi" allait voler en éclat dans les 20 prochaines années. Parce que réfléchir à la contribution créative (qu'on soit pour ou contre) c'est acter que l'on a compris le fait que l'ensemble de l'économie des médias et des biens culturels allait elle aussi imploser. Parce que réfléchir à la génomique personnelle c'est acter le fait que l'on a compris qu'une nouvelle fracture absolument colossale allait demain venir supplanter celle déjà abyssale entre les "riches" et les "pauvres" : la fracture entre les augmentés (cognitivement, génétiquement) et les non-augmentés, c'est avoir compris que ce qui définit aujourd'hui le "seuil de pauvreté" sera demain défini par un nouveau "seuil d'augmentation" entre ceux qui auront les moyens de s'acheter ces augmentations cognitives ou génétiques et ceux qui en resteront exclus, les premiers ayant de toute éternité vocation à gouverner ou à asservir les seconds. Tout cela n'est plus de la science-fiction. Tout cela est une réalité biologique, médicale et technologique propre à l'anthropocène. Chaque jour voit une nouvelle annonce le confirmer. Plutôt que de mettre en place des solutions globales au réchauffement climatique et à la pollution (à l'échelle des états donc), on préfèrera développer des technologies permettant à certains (les plus riches) de se payer des augmentations génétiques permettant à leur système respiratoire de mieux filtrer les diverses toxines polluantes. Voilà le genre de scénario dystopique vers lequel nous pourrions nous acheminer. Penser le numérique uniquement comme un outil conduira à des systèmes dans lesquels des solutions "numériques" à tous les problèmes seront proposées en empêchant de penser lesdits problèmes en termes de régulation et de responsabilité sur le long terme.

Pour prendre cette fois un exemple authentique et récent, voici une start-up qui propose d'équiper tous les migrants de bracelets électroniques en attendant qu'ils soient en règle avec leur régularisation ou leur reconduite. Certains - ce fut mon cas - bondiront devant cette idée qui rappelle les pires dérives du fichage et de la stigmatisation (souvenez-vous de l'étoile jaune, point Godwin assumé). Mais d'autres verront là une "solution" presque plus humaine et morale que celle qui consiste à entasser ces gens dans des camps. Réfléchir à ce bracelet électronique pour migrants uniquement en termes "d'outils" c'est accepter l'évidence d'une carence de l'état et constater que ce palliatif permettra, peut-être, de rendre un peu plus "humaine" la gestion de ces flots migratoires. Réfléchir à ce bracelet électronique pour migrants, à cet "outil numérique" en termes de "milieu" c'est le condamner immédiatement puisqu'il instaure de fait une ségrégation, une aliénation, un pouvoir de contrôle susceptible de toutes les dérives absolument indéfendable à l'échelle d'une société "dite" démocratique.

Souvenez-vous aussi du récent débat sur le fichage de 60 millions de français au sein du méga-fichier TES. Dans l'argumentaire de ses défenseurs il ne s'agit que d'un outil, dans celui de ses opposants (dont je suis), ce fichage modifie profondément le "milieu" dans lequel nous faisons tous société.

Et on pourrait prendre le même exemple à propos de la récente fermeture de Zone-Téléchargement : la SACEM engage une procédure contre un "outil" mais refuse obstinément d'analyser et de prendre en compte la réalité de la modification du "milieu" de l'échange non-marchand des biens culturels que ce site exemplifie.

Ne pas réfléchir à ces questions, refuser de les prendre comme le point de départ d'un programme et non pas simplement comme des effets de bord, c'est accepter l'implosion qui s'annonce.

De droite à gauche on ne nous parle aujourd'hui que de "libérer l'économie et les énergies" et de mettre, partout, "moins d'état", "plus d'autonomie". Or il n'y a aujourd'hui qu'en remettant "de l'état", c'est à dire de l'investissement de la puissance publique (la puissance publique peut et doit investir de l'argent mais aussi du "temps", de la "morale", de la "norme") que nous pourrons éviter l'Hiroshima technologique dont je parlais plus haut. Et Marx et le communisme n'ont rien à voir là-dedans. Les plateformes - les "GAFA" et les "NATU" - sont des puissances géopolitiques établies, fortes, disposant de moyens et d'une "stratégie" au service de leur "vision". Leur "vision" est de nature idéologique : qu'on l'appelle solutionnisme ou libertarianisme elle consiste à affaiblir au maximum le rôle de "l'état" en tant que régulateur et que redistributeur (de richesses et d'accès aux soins, à l'information, etc.) au profit de leurs propres logiques de régulation. A l'échelle de l'histoire des idées politiques, il n'est d'ailleurs pas très étonnant que seul le parti à avoir commencé à se saisir réellement de ces questions soit celui soutenu par le parti communiste (le livret numérique de la france insoumise sera disponible très prochainement, je l'ai déjà parcouru, vous serez bientôt capable de juger sur pièces ;-), avec encore quelques flous ou biais idéologiques qui lui sont propres, mais avec un effort de diagnostic et de proposition sans équivalent sur l'ensemble de l'échiquier politique français (en tout cas à ma connaissance, et j'ai bien cherché ... <Update en cours de rédaction> Je viens d'écouter Benoit Hamon invité de l'émission politique de France2, le revenu universel d'existence est au coeur de son projet et ce qu'il a raconté sur le travail et le numérique atteste qu'il semble avoir mesuré les enjeux du bouleversement à venir et disposé à prendre des mesures pour en tenir compte </update en cours de rédaction>).

Rédigé le 12 déc 2016 à 13:38 dans Ecologie de l'info, Politique des algorithmes | Lien permanent


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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 1:05

Loi travail, mais qui fabrique le droit social....
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/loi- ... qtooDEc.99
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Mer 07 Juin, 17 1:08

Des machines intelligentes pourraient menacer leurs créateurs (complexe de "Frankenstein").
On pourrait concevoir des dispositifs de sécurité du type des "Trois lois de la robotique" d'Asimov… ou encore considérer que cette nouvelle "race intelligente" a droit à son expansion indépendamment de ses créateurs !

https://fr.news.yahoo.com/paradoxe-ferm ... 10504.html
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Jeu 26 Oct, 17 5:29

L’ONU dénonce la violence du système canadien envers ses Afro-Canadiens

par Pablo Michelot • octobre 3, 2017

Pablo Michelot

Les Afro-Canadiens se souviennent
Le chemin de fer clandestin vers la liberté
Les Afro-américains emprisonnés plus que les Noirs de l'Afrique du Sud durant l'apartheid

Le récent rapport mené par la mission d’experts sur les personnes d’ascendance africaine au Canada dénonce la gestion préoccupante du Canada envers sa population afro-descendante. Les conclusions d’une mission onusienne faite au Canada sont effroyables, inquiétantes. Les médias canadiens ne partagent que leur mutisme et dédramatisent les faits devant ces chiffres qui jettent une toute autre lumière sur la situation des Noirs au Canada.
Le Canada a ratifié les principaux traités internationaux relatifs aux droits de l'homme, à l'exception de la Convention internationale sur la protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et du Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Le Canada a ratifié les principaux traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, à l’exception de la Convention internationale sur la protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et du Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Toutes les métropoles canadiennes sont pointées du doigt. Toronto, Montréal, Ottawa, Halifax, plus particulièrement puisqu’elles étaient principalement ciblées par le groupe d’experts sur les personnes d’ascendance africaine.

Malgré l’enviable réputation canadienne et son multiculturalisme enjolivé sur les plateformes mondiales, la réalité a frappé le groupe d’experts. « L’histoire de l’esclavage au Canada, de la ségrégation raciale et la marginalisation ont eu un impact délétère sur les personnes d’ascendance africaine, qui doit être abordée en partenariat avec ces communautés.»



http://lencrenoir.com/lonu-denonce-la-v ... canadiens/
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Re: guerre ethnique ou politique??

Message par sycie l'impérative » Ven 27 Oct, 17 2:55

Venez on vous emmène sur la planète UTOPIA :

You can't save the world alone !!!

https://comic.systems/actualite/1968/ju ... tterie-us/

L’Afrique n’a pas besoin d’un plan Marschall !
jeudi 26 octobre 2017 / par Stacy Ndlovu sur Afrik.com
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