par sycie l'impérative » Dim 22 Mai, 16 5:39
par sycie l'impérative » Dim 22 Mai, 16 5:40
par sycie l'impérative » Lun 23 Mai, 16 11:34
par sycie l'impérative » Lun 23 Mai, 16 11:41
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:38
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:46
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:51
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:52
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:55
Eric Halphen 35 ans, juge d'instruction à Créteil, instruit l'affaire des fausses factures des HLM de Paris et des Hauts-de-Seine, liée au financement occulte du RPR. Le 13 décembre dernier, il a ordonné la perquisition de la permanence électorale de Schuller. Son épouse magistrate est la fille de Jean-Pierre Maréchal.
Jean-Pierre Maréchal Âgé d'une soixantaine d'années, il est psychiatre à l'hôpital américain de Neuilly, dans les Hauts-de-Seine. Beau-père du juge Halphen, il est aussi un ami de Schuller dont la compagne figure parmi ses patientes.
Didier Schuller 47 ans, énarque, conseiller général RPR des Hauts-de-Seine et conseiller municipal de Clichy, directeur général de l'office HLM du département de 1986 à mars 1994. Il dirige également le journal le Clichois. Deux organismes soupçonnés d'être liés à un système de fausse facturation au profit du RPR.
Jacques Franquet 54 ans, directeur central de la police judiciaire depuis juillet 1993. Le 15 décembre, il reçoit un coup de fil de Didier Schuller, lequel se plaint de ses démêlés supposés avec Maréchal. Franquet alerte les services des stupéfiantss et supervise l'enquête préliminaire.
L'AFFAIRE Elle démarre publiquement le 20 décembre 1994 par l'interpellation à l'aéroport de Roissy du Dr Jean-Pierre Maréchal.
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:56
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 10:58
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 11:29
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 12:04
La démission de Bruno Bézard pour rejoindre un fonds d’investissement franco-chinois a surpris tout le monde à Bercy. Elle accentue le climat de fin de règne de la dernière année du quinquennat Hollande.
Il y a une règle non écrite à Bercy. Les grands directeurs sont censés rester en poste au moins trois ans. La règle ne s’est pas appliquée à Bruno Bézard, qui aura passé à peine deux ans à la tête de la direction du Trésor, après être resté moins de deux ans à la direction générale des Finances publiques (DGFIP). Deux passages éclair pour ce pur produit de la méritocratie républicaine aux commandes des deux administrations phares de Bercy, la «Ferrari Trésor » qui conseille les gouvernements en matière de politique économique et la «berline DGFIP» qui prélève les impôts avec ses 130.000 agents. «Ce départ, qui vous surprend sans doute, est le fruit d'une réflexion personnelle et un choix difficile mais résolu de repartir sur de nouvelles aventures», a écrit le directeur du Trésor à ses troupes dans un mail interne le 23 mai.
A 53 ans, l’inspecteur des Finances Bruno Bézard, lunettes carrées et coupe en brosse, cède aux sirènes du privé pour gérer un fonds d’investissement franco-chinois – «j’avais eu des propositions bien plus lucratives», précise-t-il. Le 1 er juillet, il démarrera une nouvelle carrière chez Cathay Capital, la société de gestion fondée par l’entrepreneur chinois Ming-Po Cai et dont certains fonds sont abondés par la banque publique Bpifrance. «Je cherchais un job opérationnel, proche des entreprises et en lien avec l’Asie», relate le directeur du Trésor, qui a passé sept ans à la tête de l’Agence des participations de l’Etat et deux ans à l’ambassade de France à Pékin. Basé avenue George V à Paris, le fonds investira
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Bruno Bézard
par sycie l'impérative » Sam 28 Mai, 16 2:16
Une religion se conçoit le plus souvent comme un système de pratiques et de croyances pour un groupe ou une communauté, mais il n'y a pas de définition qui soit reconnue comme valable pour tout ce que l'usage permet aujourd'hui d'appeler religion. Le terme latin religio a été défini pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte ». Dans les langues où le terme est issu du latin, la religion est souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu. Dans le Coran, le terme dîn, qui peut être considéré comme équivalent de celui de religion, désigne avant tout les prescriptions de Dieu pour une communauté. En chinois, le terme zōng jiào (宗教), inventé au début du XXe siècle pour traduire celui de religion, est connoté de l'idée d'un enseignement pour une communauté. Le bouddhisme est souvent considéré comme religion bien qu'il n'y soit question ni de Dieu, ni de nature divine. Dans son Petit traité de la vraie religion, Guy Ménard propose de définir la religion comme la gestion du sacré.
Dans le latin de l'Antiquité, comme l'atteste une expression de Cicéron, il était possible de considérer que « chaque cité a sa religion12 ». En ce sens, une religion concerne traditions, coutumes et cultes d'un peuple particulier ou des citoyens d'une ville. Dans l'antiquité tardive, alors que le christianisme se développait et que des auteurs chrétiens réclamaient qu'il soit lui aussi considéré comme une religion, cette façon d'envisager des religions s'éclipse progressivement au profit d'une considération déjà présente avant le christianisme selon laquelle la religion est le fait de s'occuper d'une nature divine supérieure à l'homme. En ce sens, depuis l'Antiquité jusqu'au seuil de l'époque moderne, le terme religion au singulier désignait une vertu8. Avec Cicéron, Augustin ou Thomas d'Aquin, la religion pouvait ainsi se comprendre comme une disposition humaine à connaître une nature supérieure, lui rendre le culte qui convient et chercher à agir selon ses lois13. La religion ainsi envisagée est présente partout où se trouve l'humanité et n'a pas d'assise territoriale particulière. Durant le Moyen Âge, il était aussi possible de parler de « religions » au pluriel. Ce qui était ainsi désigné étaient les ordres religieux, c'est-à-dire principalement les communautés de moines ou de moniales14.
Du XIIe au XIVe siècle, les textes dans lesquels le judaïsme, le christianisme et l'islam sont envisagées comme des choses équivalentes ne parlent pas de « religions » mais, par exemple, de trois « croyances » (créença) dans le catalan de Raymond Lulle15 ou de trois « lois » (legge) dans l'italien de Boccace16. En ce qui concerne ce qui s'appelle alors religio, l'idée était plutôt que la religion est une, qu'elle est susceptible d'erreurs appelées hérésies, ou bien qu'elle est inconnue et, dans ce cas, il s'agit de paganisme.
Le terme religion change d'acception à partir du XVIe siècle, moment auquel les Européens commencent à connaître une forme de pluralisme religieux. D'une part l'islam leur était mieux connu et apparaissait davantage comme « une autre religion » que comme une hérésie ou du paganisme ; d'autre part, il fallait un mot pour désigner les multiples confessions ou Églises issues des réformes religieuses du XVIe siècle. Celles-ci ont alors commencées à être désignées comme « des religions ». Dès lors, une religion est vue comme ensemble de pratiques et de croyances d'une communauté17. La réflexion moderne sur la religion qu'inaugure ensuite la philosophie des Lumières et qui se prolonge dans les sciences des religions suppose qu'il y aurait comme une essence de la religion commune à toutes les religions du monde et de l'histoire.
par sycie l'impérative » Dim 29 Mai, 16 9:17
par sycie l'impérative » Dim 29 Mai, 16 9:27
par sycie l'impérative » Dim 29 Mai, 16 9:31
par sycie l'impérative » Lun 30 Mai, 16 2:18
par sycie l'impérative » Dim 05 Juin, 16 11:59
par sycie l'impérative » Dim 05 Juin, 16 12:04