Encore un bébé congolais mort de circoncision (A bas la c. )

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Message par Sigismond » Dim 23 Déc, 07 6:18

Mais comme tu m'intéresses, je te donne copie de la conclusion de on e-livre (gratuit sur http://groups.msn.com/circabolition) :

Les derniers sacrifices humains doivent être abolis.


"…, lorsque les êtres humains font des enfants "pour pouvoir les utiliser et pour pouvoir en abu-"ser, dont ils sabotent ainsi toute l'enfance, voire "toute la vie, alors, la vie est en danger."

La psycho-criminologie explique et comprend l'intolérable. C'est pour mieux prévenir et condamner.

Les mutilations sexuelles infantiles violent sauvagement le tout premier des droits de la personne humaine : le droit à la propriété du corps. Elles sont à la fois un sacrifice humain barbare et primitif et un châtiment corporel inhu-main, contraire à l'éthique élémentaire. Leur monstrueuse cruauté est source de violence et de narcissisme pervers. Si Maïmonide s'est gardé d'évoquer l'illusoire supériorité hygiénique prêtée à la circoncision, il s'est étendu sur sa prétendue valeur morale, aussi bien individuelle (élévation d'esprit) que collective (cohé-sion du groupe). C'est précisément le caractère discriminatoire d'une sorte de clonage primitif, aussi sottement puritain que quasi raciste, que nous dénonçons. Les mutilations sexuelles infantiles prétendent instaurer une distinction tribale. C'est le terreau de guerres de clans, un germe d'exclusion (poussée à son comble lorsque l'individu qui refuse la mutilation se voit rejeté par son propre groupe social) et de paranoïa réciproque vis à vis des peuples voisins. Cette xénophobie mutuelle, par sentiment de supériorité, est d'autant plus redoutable qu'elle de-meure inconsciente, lorsqu'elle n'est pas ouvertement affirmée de façon extré-miste. Hérodote, au cinquième siècle av. J.-C., fut le premier à en témoigner :

"Aussi ni homme ni femme en Égypte ne consentirait à embrasser un Grec sur la bou-"che, pas plus qu'à user… du couteau d'un Grec."

Fonder sur un petit bout de peau en plus ou en moins l'élection d'un peu-ple ou l'exclusion d'un individu projette sur une divinité qui en reste muette la cruauté sordide combattue par Moïse et dénoncée par Mahomet aux versets 2 : 124 et 4 : 118-119 du Coran.

En réalité, la barbarie des mutilations sexuelles (parfois improprement dé-nommées "génitales" puisqu'elles respectent la reproduction) des jeunes gens est destinée à leur inspirer terreur et soumission aux anciens. Elle est née, à l'âge de pierre, chez les primitifs des moins vertueuses des sociétés polygames, incapa-bles de trouver un autre moyen de prévenir l'inceste à la mère ou à la sœur. Cette finalité fut renforcée, dans des sociétés plus évoluées, par le besoin de main d'œuvre et de soldats, asservissant l'individu par la terreur pour orienter les jeux de l'amour vers la reproduction.
Secondairement à ce but, les mutilations sexuelles infantiles sont censées amoindrir l'appétit sexuel par la diminution du plaisir, notablement appauvri chez l'homme, le plus souvent supprimé et même transformé en douleur chez la femme.
Le troisième but des mutilations sexuelles infantiles est la répression de la sexualité juvénile par la terreur. La plupart des sociétés, à divers degrés, prohi-bent la sexualité des jeunes. Toutes affichent un mépris plus ou moins prononcé envers la sexualité dite infantile, l'autosexualité. En public, elle est hypocrite-ment et pitoyablement considérée comme dégradante. En privé, elle est cou-ramment pratiquée. De nombreuses sociétés vont jusqu'à condamner la sexualité prémaritale. Cette interdiction de la sexualité des jeunes personnes demeure le plus souvent verbale mais certains vont jusqu'à la mutilation sexuelle, c'est à dire la castration des organes spécifiques de l'autosexualité. Castration quasi-totale pour la fille, c'est pour le garçon un début d'exécution d'une implicite mais sé-vère menace de castration. Cet héritage de cruauté primitive est tellement ancré dans les mœurs que les plus "civilisés" en oublient l'humanité élémentaire due à l'enfant. Il s'est transmis, dans l'histoire, au puritanisme des diverses églises. Ce dernier a trouvé dans la répression de la sexualité juvénile un moyen d'expres-sion privilégié : le châtiment préalable – ou la mise à l'index – des organes du prétendu péché ravit les dévots. Cette insidieuse et terroriste technique de domi-nation de la jeunesse est un instrument de la guerre des générations, accessoire-ment au service de la rivalité silencieuse entre misandres et misogynes. L'éven-tuel forçage au mariage est particulièrement répréhensible : on ne joue pas avec la vie de l'autre.
Derniers des sacrifices humains, les mutilations sexuelles infantiles sont d'inacceptables survivances d'un obscurantisme antédiluvien. Ces atroces orda-lies reposent sur les frayeurs des cauchemars de l'enfance, les craintes primitives profondément enfouies et la soumission aveugle à l'ordre établi. Elles sont ainsi l'un des pires fléaux de l'humanité. C'est aussi le plus simple à éradiquer (cf. l'exemple des pays anglo-saxons).

Les mutilations sexuelles infantiles ne sont pas "un substitut symbolique de la castration" (l'euphémisme est un déni) mais la castration des organes spéci-fiques de l'autosexualité, avec toutes les conséquences psychologiques qui s'en-suivent. Elles ne sont pas non plus "une soumission au père" qui s'incline lui-même devant les grands-parents avec la complicité de la mère mais bien une su-jétion à un ordre établi tyrannique. Menace de castration, elles peuvent fausser l'issue normale du complexe d'Œdipe, le pervertir en une soumission à des clans de frères hors-la-loi. La problématique freudienne déplace sur la famille une dif-ficulté d'ordre politique : celle de la soumission aux mauvais chefs, à ceux qui, prétendant gérer les détails les plus intimes de la vie familiale, tiennent les foyers sous leur emprise par la terreur. Les mutilations sexuelles infantiles ne sont pas une soumission consentie à un père noble et généreux mais un supplice humiliant et barbare imposé par des chefs forcenés.
Cependant, elles commencent à cristalliser sur elles la réprobation : l'éthi-que élémentaire et la psychologie des profondeurs rejoignent la médecine et le droit pour affirmer leur barbarie, leur agression du corps et de la dignité hu-maine, à un âge où ils sont tout particulièrement vulnérables. Mais dans une ci-vilisation à cet égard plus judaïque que chrétienne, réprimant sévèrement l'auto-sexualité, prendre la défense de cette dernière est s'attaquer à un tabou extrême-ment difficile à briser. Peu de voix autorisées s'élèvent pour condamner la cir-concision. Les prises de position de Sigmund Freud, Frédérick Leboyer ou Aldo Naouri sont exceptionnelles. La majorité de nos contemporains, lorsqu'ils ne tombent pas dans la fable de l'artifice érotique, considèrent la circoncision comme un détail négligeable. Seule une minorité a conscience des répercussions psychologiques profondes de l'opération. Aussi la réaction courante consiste-t-elle à se laver les mains d'une question gênante parce qu'elle concerne le sexe. Elle conduit à la mise à l'abri générale, sans examen, derrière l'argument hygié-niste, pseudo-scientifique, ou derrière le respect de la diversité des cultures là où certaines s'en prennent à la vie même par la violence du fer. Les circonciseurs exploitent cette veulerie et s'en réjouissent. Alors qu'ils font chaque année seize millions de victimes, cette attitude est objectivement complice de leur crime. Réprouvées par les grands chefs religieux : Moïse, Jésus et Mahomet, les mutila-tions sexuelles infantiles ne sont perpétuées que par la force de l'habitude et la compulsion à soumettre.
Cette abomination s'abrite derrière le respect dû à la religion et se déguise sous l'innocence et la gaieté du folklore. Mais ses alibis médicaux, esthétiques, sociaux ou religieux ne résistent pas à l'analyse. Les mutilations sexuelles infan-tiles sont nuisibles aux yeux du sexologue, dangereuses et inutiles à ceux du médecin, malsaines pour le psychanalyste. Elles sont une source de violence pour l'historien, l'anthropologue et le sociologue. Pour le juriste, elles violent les droits de l'homme et de l'enfant ainsi que les législations pénales, civiles et médicales nationales. Pour l'économiste, elles sont d'un coût faramineux (réalisation, accidents et complications). La barbarie circonciseuse ne saurait, pour perdurer, ni s'abriter derrière des arguments pseudo-scientifiques (la médecine états-unienne avant 1971), ni se targuer du titre de culture ou qualifier d'impérialisme la civilisation (tenants des cultures traditionnelles). Elle émane autant de l'islam que des États-Unis protestants, de l'animisme et du judaïsme. Mais ni l'excuse religieuse ni l'alibi culturel ne permettent de porter atteinte au droit fondamental à l'intégrité physique. La circoncision de masse est une aberration similaire au clonage de masse. Comme le clonage, la circoncision n'est envisageable que pour des motifs médicaux très sérieux.
Alors que Rio Cruz, ex-directeur de la Coalition internationale pour l'intégrité génitale, écrit :

"A la date d'aujourd'hui, les autorités médicales n'ont rien fait pour identifier et exciser d'entre elles de tels sadiques. Ils continuent à couper et torturer dans un anonymat protecteur, froids et ignorants des hurlements qui les entourent." ,

Sami Aldeeb A. Abu-Salieh, professeur de droit musulman à l'université de Lausanne, estime :

"… il est illusoire de vouloir lutter contre les circoncisions en cherchant à ménager toutes les sensibilités et les convictions… "

Car la mégalomanie sadomasochiste inconsciente ne recule devant rien : elle se taille des quartiers de fausse noblesse dans la chair même de ses enfants. La race des se(a)igneurs est celle des bouchers de l'humanité et l'espèce humaine identique à elle-même quelle que soit sa couleur et ses (petites) différences. Pour dominer le monde, les sado-masochistes commencent par tenter de dominer leur monde, femmes et enfants d'abord, en niant l'enfance et la féminité en eux-mêmes derrière des prétextes de parade : leur "honneur". Mais en prétendant se (?) dominer au prix d'une auto(?)-mutilation sauvage, ils trichent au jeu en instaurant des relations humaines fondées sur la séduction, le mensonge et la violence, jusque dans l'acte de la plus haute intimité, transformé en prouesse gymnastique au détriment de la communion. Ces relations s'accompagnent d'une pédophobie inconsciente qui fait de l'enfant un simple pion sur l'échiquier parental. Assez de ce scandale !


J'en profite pour te remercier, tu m'as un peu échauffé, je suis un peu bouillant moi aussi mais grâce à toi, j'ai ajouté une notation utile à ce texte.

Cordialement, Sigismond
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Message par niaou » Dim 23 Déc, 07 9:16

Tou ceci n'est que de la sodomie de coléoptères, ou en langage plus populaire, de l'encu_lage de mouches...
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Message par Ya Sanza » Lun 24 Déc, 07 2:00

Tantine, tu devrais réviser ton entomologie, les mouches sont des diptères, les scarabées sont des coléoptères et les appaches des hélicoptères.
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Message par Muleb' Kongo » Lun 24 Déc, 07 5:20

Ya Sanza a écrit :Tantine, tu devrais réviser ton entomologie, les mouches sont des diptères, les scarabées sont des coléoptères et les appaches des hélicoptères.

Vous donnez dans l'aéronautique, cher ami ! Belle pirouette pour satisfaire cet étonnant amateur d'hélices qui peine à convaincre sur ce site que ce type de propulsion est plus efficace que les réacteurs.
Muleb' Kongo
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Message par Sigismond » Mar 25 Déc, 07 6:41

Tenez, comme vous êtes gentils, je vous donne encore quelques bonnes feuilles de mon livre ("Mutilations sexuelles, le point de vue de l'enfant", gratuit sur http://groups.msn.com/circabolition), du plus croustillant cette fois-ci :

a) La jouissance préputiale, une jouissance féminine

Allongez-vous seulement sur le dos, messieurs, et laissez une femme vous faire l'amour à la califourchon, technique dans laquelle le plaisir des yeux n'est pas le moindre. Pour peu qu'elle ait un minimum d'expertise, vous constaterez qu'elle ne le fait pas comme vous ; pas de mouvements rythmiques, pressés de parvenir à la satisfaction. C'est une caresse lente, de vitesse variable, tout en douceur et en recherche des sensations intenses, fines et délicates de la jouissance féminine. Ce "Tease me, don't squeeze me" peut durer des heures. Certains affirment que ce plaisir, dans lequel la femme "domine", était celui de Lilith et Adam tandis que la jouissance des circoncis serait celle d'Adam et Ève, nous verrons pourquoi au chapitre V.
Faites vous maintenant l'amour à vous-même en caressant à sec votre prépuce, sans décalotter, et vous connaîtrez la vive et soyeuse jouissance purement préputiale. Ses contractions orgastiques isolées ne conduisent pas à l'orgasme. Elles semblent au contraire entraîner la fermeture d'un sphincter empêchant et contrôlant l'éjaculation. Elles sont d'autant plus nombreuses et suaves que la caresse est plus légère et lente. C'est la jouissance des préludes, intense et raffinée, indéfiniment prolongeable, d'acuité variable et dont le siège se déplace, subtilement et de façon imprévisible, du périnée à la pointe de la verge en passant par les bourses. L'excitation peut atteindre des niveaux extrêmes pour décroître ensuite mais il semble que le meilleur réside précisément dans des variations qui permettent à chaque fois une nouvelle découverte. N'exagérons rien ; si l'on dit préputial plutôt que préputiel, c'est parce que le ciel est dans l'autre sexe. Mais ces plaisirs raffinés sont totalement inconnus des circoncis, voire de certains entiers...



b) La perte d'un organe érogène majeur : la découverte anatomique de Taylor (1996) et la confirmation expérimentale de Sorrells (2007)

Il en est des plaisirs du sexe comme de ceux de la table. Celui qui a la langue coupée peut jouir de la déglutition mais il ne peut goûter ce qu'il mange. De même, celui qui n'a pas de prépuce perd une grande part du plaisir sexuel, nous l'allons démontrer...


1° La perte quantitative

L'amputation du prépuce est irréversible ; elle détruit environ 90-120 cm2 de peau et muqueuse : 2 fois (face externe et face interne) 4,5-5 cm de longueur sur 10-12 cm de diamètre. Or le prépuce contient 116 terminaisons nerveuses par cm2 . La perte est donc de 10 à 14 000 terminaisons nerveuses. Mais Bazett n'a pas mentionné certains types de terminaisons nerveuses présents dans le prépuce et ces chiffres sont sous-estimés. Cette sensibilité est constituée à la fois d'une grande richesse en récepteurs sensoriels de toucher fin 3, et de récepteurs érogènes. Cette alliance confère au prépuce d'exquises capacités de stimulation.

"(Le prépuce) contient une plus riche variété et une plus grande concentration de récepteurs nerveux spécialisés que n'importe quelle autre partie du pénis."

Le seul organe humain à posséder une innervation érogène aussi riche que celle du prépuce est le clitoris. La circoncision prive l'homme des 2/3 de la zone érogène majeure constituée par le prépuce et le gland...


L'étude expérimentale de Sorrells & al. sur la sensibilité pénienne au toucher fin confirme les travaux de Head sur la grande insensibilité du gland. Ils révèlent aussi une certaine sensibilité au toucher fin de la couronne du gland (partie traditionnellement considérée comme la plus érogène). Cette sensibilité au toucher fin de la couronne est réduite de 20% chez les circoncis. Ils montrent ensuite d'une part que l'orifice de l'anneau (existant chez les intacts) – cf. la découverte de Taylor ci-dessous – est la zone de plus forte sensibilité au toucher fin, d'autre part que cette sensibilité est du double de celle de la zone la plus sensible du pénis circoncis (cicatrice). Ils apportent ainsi la preuve expérimentale que la sensibilité au toucher fin du prépuce (rien n'a encore pu être démontré sur la sensitivité érogène) en fait l'organe privilégié de la caresse sexuelle, tout particulièrement de la caresse à sec. D'une part la circoncision ampute la partie du pénis la plus sensible à la caresse, d'autre part les seuils de réponse à la pression de toucher fin des circoncis sont, pour le peu qui leur reste de peau pénienne, égaux (pour la seule zone cicatricielle) ou plus élevés que ceux des intacts, qui sont donc plus sensibles. La synergie entre érogénéité et sensitivité au toucher fin fait du prépuce un organe sexuel irremplaçable...


Achevons cette description par l'image de l'accordéon qui décrit à merveille le fonctionnement du prépuce. Ses possibilités d'étirement à la fois latéral et longitudinal en font un extraordinaire accordéon d'amour multidimensionnel. A la sollicitation, le prépuce et gland se massent tout d'abord réciproquement, étroitement et intimement. C'est après rétraction totale que le prépuce soutient le mieux la comparaison avec l'accordéon, massant de surcroît le fourreau. Dans cet usage, il peut fonctionner indépendamment du gland pour déclencher l'orgasme.
Muni de son anneau, le prépuce est l'organe spécifique de l'autosexualité. C'est la richesse de cet instrument, irrémédiablement détruit par la prépucectomie, qui est visée par les religions et coutumes puritaines et dominatrices de la jeunesse qui prônent l'opération pour entraver l'autosexualité. Ces religions et coutumes érigent un véritable "Mur du silence" autour de tout ce qui touche les mutilations sexuelles infantiles. La découverte de Taylor n'a jamais été médiatisée. En dépit de l'intérêt majeur pour l'humanité de la découverte d'un organe sexuel jusqu'ici ignoré, il n'a pas reçu le prix Nobel. Foldès non plus pour ses découvertes sur le clitoris et son opération de reconstruction de cet organe. Le sexe n'est pas nobélisable...


L'ablation détruit donc la paupière du principal organe érogène masculin. La fine, lisse et soyeuse muqueuse du gland n'est plus protégée du frottement des vêtements, source d'irritation permanente à l'opposé du confort naturel de l'indispensable fourreau, élastique et chaud (ce n'est pas une simple peau mais une véritable chair incluant un muscle périphérique : le dartos). Alors que le gland est hypersensible au froid 5, le prépuce le protège des engelures dont les circoncis peuvent souffrir par grand froid (pays nordiques, haute montagne). L'hypersensible muqueuse du gland devient une peau 10 fois plus épaisse , sèche, mate. Une étude a montré que la sensibilité pénienne des entiers est de 25 à 30% plus élevée que celle des circoncis. L'amour est prévu par la nature muqueuse contre muqueuse (certains y voient une promesse d'échan-ges subtils) et non peau contre muqueuse : ce n'est pas un exercice de gmnas-tique ou de massage mais une démonstration de tendresse...


La deuxième conséquence de cette absence de protection, l'impuissance progressive – à divers degrés – est insidieuse ; elle ne se révèle qu'à très long terme. Les cas en sont beaucoup plus fréquents chez les circoncis 16, 18, , , . Ils sont ainsi nombreux aux États-Unis : 52% des 1 290 sujets pris au hasard d'une étude, âgés de 40 à 70 ans 21. Le succès du Viagra aux États-Unis, son échec relatif en Europe, n'ont pas d'autre explication. Nous pouvons prédire qu'il se vendra bien auprès des Africains et des musulmans aisés...


4° La fonction autosexuelle unique du prépuce

La manusexualité du prépuce par la délicieuse technique autosexuelle dite de "la prière" est la démonstration incontournable de la formidable efficacité érogène du prépuce. Sa coulisse circulaire par les deux mains jointes et frottées l'une contre l'autre sur le gland calotté, dans un mouvement latéral plutôt que longitudinal, est la technique la plus rapide pour parvenir à l'orgasme ; moins de deux minutes. La recette est certainement transposable à la vulve. L'ablation du prépuce détruit d'ailleurs le frein. Ce petit centimètre carré est la zone la plus érogène de l'homme, un véritable point d'acupuncture digitale érotique...


4° La fonction autosexuelle unique du prépuce

La manusexualité du prépuce par la délicieuse technique autosexuelle dite de "la prière" est la démonstration incontournable de la formidable efficacité érogène du prépuce. Sa coulisse circulaire par les deux mains jointes et frottées l'une contre l'autre sur le gland calotté, dans un mouvement latéral plutôt que longitudinal, est la technique la plus rapide pour parvenir à l'orgasme ; moins de deux minutes. La recette est certainement transposable à la vulve. L'ablation du prépuce détruit d'ailleurs le frein. Ce petit centimètre carré est la zone la plus érogène de l'homme, un véritable point d'acupuncture digitale érotique...


Conclusion
Comme des pétales autour de la cerise du gland, le prépuce est la couverture protectrice de sa fragile muqueuse. Sa réponse sexuelle en fait l'organe privilégié de la caresse érotique. Pour tous ceux qui jouissent de l'extrême sensibilité de la peau et de la muqueuse sexuelle dans leur état naturel, dépouiller l'enfant de cet organe sexuel est un acte aussi inhumain qu'obscène...


A l'inverse les circoncis, pour compenser leur perte de sensibilité, ont besoin d'une grande amplitude de mouvement induisant certes, un massage profond du gland mais aussi des frottements intenses. De plus, la couronne de leur gland évacue peu à peu les sécrétions et le vagin s'irrite. En conséquence, comme semble l'indiquer le rapport 2004 d'ONUSIDA qui révèle la contamination de 13 femmes pour 10 hommes en Afrique, la circoncision aggrave probablement la transmissibilité du SIDA (*) aux femmes.
Mise à part une moindre irritation, l'intégrité préputiale offre un deuxième avantage lors du coït : un prépuce non rétracté, se déroulant graduellement, facilite l'intromission , , ...


Seules celles (et ceux) qui n'ont jamais caressé un prépuce peuvent affirmer que ce ne serait qu' "un simple bout de peau". Mais celles qui aiment s'attarder aux préludes amoureux, si elles ont l'occasion de comparer, se rendent vite compte de l'importance de la perte des circoncis, de la pauvreté de leurs sensations. Cependant, les homophiles sont encore mieux placés que nos compagnes pour apprécier à leur juste valeur tous les détails de l'anatomie sexuelle masculine. Grands experts et praticiens de la jouissance féminine chez l'homme, ils sont les meilleurs témoins de la perte due à la circoncision. Chez eux, cette perte saute aux yeux de façon indéniable ; dès qu'un circoncis entre dans un groupe homophile, son handicap est évident. La manusexualité sans prépuce, c'est comme un jour sans soleil.


L'amour est une journée ensoleillée avec feu d'artifice le soir ; sans le prépuce, le feu d'artifice est tiré mais le soleil est voilé, pour les deux partenaires...


Présent depuis des millions d'années chez tous les mammifères sauf la chauve-souris, le prépuce a connu chez l'homme une évolution achevée qui incite à douter qu'il s'agirait d'un organe superflu. Ceux qui pensent pouvoir faire durer le plaisir en supprimant une agréable zone érogène ne savent probablement pas conclure au bon moment. La sexologie enseigne des méthodes moins dévastatrices pour parvenir à un meilleur résultat.
Car maintenant que la science a révélé toute la complexité et la richesse de l'organe sexuel masculin, le caractère mutilateur de la circoncision apparaît pleinement ; elle détruit les trois fonctions sexuelles du prépuce : érogène, protectrice et coïtale. Le prépuce n'est pas une zone érogène secondaire mais bien une composante essentielle de la sexualité masculine et le plaisir du circoncis, appauvri lorsqu'il n'est pas troublé, est de moindre qualité que celui de l'entier. La circoncision est une mutilation au plein sens du terme, irréversible.
Confirmée par l'étude expérimentale de Sorrells, la découverte de Taylor que le prépuce est une zone érogène majeure, opère un véritable décentrement dans notre vision de la sexualité masculine. Le phallus perd son privilège d'organe unique au bénéfice de l'enveloppe du gland qui acquiert le statut de deuxième organe sexuel. Équivalent érogène et fonctionnel du clitoris (moins l'érectilité), le prépuce est l'organe masculin de l'autosexualité et des préludes de l'amour, exactement comme le clitoris est celui de la manusexualité féminine. Clitoris et prépuce rappellent à chaque sexe d'une part que les femmes sont issues d'hommes et les hommes de femmes, d'autre part qu'en matière de phallus, la dissymétrie réside dans la taille mais certes pas dans la fonction.
Si la médecine anatomique et sexologique confirme le savoir antique des cultures africaines, elle tire la conclusion opposée. Puisque le prépuce, mini-vagin organe de l'autosexualité masculine, est la partie féminine de l'homme et que le clitoris, mini-pénis organe de l'autosexualité féminine, est le phallus féminin, alors ils doivent être préservés et valorisés. S'il n'y a pas symétrie entre excision et circoncision, il y a une équivalence de perte fonctionnelle et c'est au nom de cette équivalence que l'excision est opérée sans égard à ses redoutables conséquences. Mais, là où la circoncision diminue simplement la jouissance, l'excision substitue la douleur au plaisir. Or pour la médecine, l'autosexualité est une sexualité à part entière, saine et vitale. D'ailleurs, sa base biologique étant pour chaque sexe un ersatz de l'autre, sa pratique est une préparation à l'hétérosexualité. Mis à part les ignorants, personne ne songe à exciser le clitoris, personne ne doit mutiler l'homme du précieux instrument préputial.


Désolé, la bibliographie médicale ne passe pas ici, conslutez l'original.

Cordialement, Sigismond
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Message par Sigismond » Lun 14 Jan, 08 6:07

"Qui sommes-nous, nous qui avons pratiqué l’esclavage pendant des siècles (y compris après la Révolution) et aboli la peine de mort il y a un peu plus de vingt ans seulement, pour porter des jugements définitifs sur les rituels des autres ?"

Tout simplement des hommes nés après la dernière guerre et qui n'avons pas la prétention de rabacher des leçons d'histoire ancienne en plein vingt-et-unième siècle.

Il y a rituel et rituel, ceux qui comportent des sacrifices humains sont à abolir d'urgence.

"… non seulement le corps de l'enfant ne nous appartient pas mais… son sexe nous appartient encore moins." Françoise Dolto

Cordialement, Sigismond
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Re: Encore un bébé congolais mort de circoncision (A bas la

Message par Sigismond » Ven 04 Mars, 16 5:29

Voici l'avant-propos de mon livre sur les mutilations sexuelles :
"Mutilations sexuelles et ordre moral (problématique et concepts de base de la lutte contre les mutilations sexuelles)"

https://www.academia.edu/3883507/Mutila ... oral_problématique_et_concepts_de_base_de_la_lutte_contre_les_mutilations_sexuelles_mis_à_jour_04.03.2016_
Sigismond
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