par sycie l'impérative » Mer 06 Jan, 16 10:33
par sycie l'impérative » Mer 06 Jan, 16 10:48
par sycie l'impérative » Mer 06 Jan, 16 10:56
par sycie l'impérative » Mer 06 Jan, 16 11:06
par sycie l'impérative » Jeu 14 Jan, 16 6:01
par sycie l'impérative » Ven 15 Jan, 16 10:51
par sycie l'impérative » Mer 20 Jan, 16 5:56
par sycie l'impérative » Jeu 21 Jan, 16 2:59
par sycie l'impérative » Jeu 21 Jan, 16 6:38
"Ces leaders ne payent pas aujourd’hui que leurs écarts de conduite, comme on voudrait bien nous le faire croire, mais ils payent aussi et surtout leurs «mauvaises» origine et croyance. Mais, le plus grave dans cette affaire, c’est que nous ne voyons-là que la partie immergée de l’iceberg, car, ces bailleurs médiatisés cachent l’enfer que vivent, en silence et loin des projecteurs des caméras, les millions de noirs aujourd’hui dans le monde.
La communauté noire est accusée de tous les maux et de tous les vices."
Des scénarios et des droits des hommelettes !
"Ils se préparent pour le pire des scénarios - Comment survivre dans ce monde?"
"Si le Front National est aujourd’hui le premier parti de France, c’est qu’il a été merveilleusement servi par Daech, qui à son tour trouve en ces extrémistes ses meilleurs alliés pour continuer à recruter par centaines de futurs candidats à la mort à travers le monde. Un parti comme celui de Marine Le Pen, qui n’a ni programme ni vision, caracole en tête dans les sondages et dans les votes et voit toutes ses thèses xénophobes admises et plébiscitées par une large majorité des Français.
Avant lui, d’autres partis et d’autres leaders ont profité à merveille des temps de crise. Hitler en est la parfaite illustration. Alors jusqu’où iront les nouveaux racistes français et jusqu’où arrivera le calvaire des musulmans de France? Le pire des scénarios a malheureusement déjà commencé."
"j ose pas imaginer qu on manipule le cours à la baisse pour le marier au plus bas possible avec un autre groupe (style avars) dans les pires conditions par échange d actions ....Toutes les nouvelles économiques depuis 6 mois (encore ce matin pour la prise de participation ) vont dans le bon sens .IL y a une entourloupe quelque part"
Pourquoi recommence-t-on les mêmes erreurs ? Pourquoi reproduit-on les mêmes histoires ? Qu’est-ce qui nous pousse à répéter un « scénario » de vie qui ne nous convient pas ?
celle du "Merveilleux malheur" , tendance à répéter toujours les mêmes situations de vie (et les mêmes réponses) car bien qu'insatisfaisantes, celle-ci sont connues et donc rassurantes. Pour modifier cet état de fait, il faut d'abord accepter de lâcher la terre connue et d'envisager d'autres cartes mentales. La croyance en la destinée est vieille comme l'humanité. Mais quel qu'en soit le visage, la notion de destin renvoie au problème central qui nous préoccupe : nos actions sont-elles déterminées par un scénario qui nous contraint à agir, ou bien sommes-nous libres? Et si nous sommes libres, quel est notre degré de liberté? Le dilemme responsabilité-irresponsabilité apparaît dans toutes les conceptions du destin qui se présente sous forme contradictoire. Il pourrait s'énoncer de la manière suivante : " tu es programmé, mais tu es libre".
"Les familles sont coupées de coupures qui ne sont pas familiales : la Commune, l'affaire Dreyfus, la religion et l'athéisme, la guerre d'Espagne, la montée du fascisme, le stalinisme, la guerre du Vietnam, Mai 68... tout cela forme les complexes de l'inconscient, plus efficaces qu'Œdipe sempiternel. Et il s'agit bien de l'inconscient. Si structures il y a, elles n'existent pas dans l'esprit, à l'ombre d'un phallus fantastique qui en distribuerait les lacunes, les passages et les articulations. Elles existent dans le réel immédiat impossible."
"Ce ne sont pas les sociétés primitives qui sont hors de l'histoire, c'est le capitalisme qui est à la fin de l'histoire."
"C'est Œdipe qui nous fait homme, pour le meilleur et pour le pire, dit le sottisier. Là-dessus le ton peut varier, mais le fond reste le même : tu n'échapperas pas à Œdipe, tu n'as le choix qu'entre l'"issue névrotique" et l'"issue non névrotique". Le ton peut être celui du psychiatre enragé, le psychanalyste-flic : ceux qui ne reconnaissent pas l'impérialisme d'Œdipe sont de dangereux déviants, des gauchistes qui doivent être livrés à la répression sociale et policière, ils parlent trop et manquent d'analité (Dr Mendel, Drs Stéphane)."
"Ce qui définit la majorité c’est un modèle auquel il faut être conforme. Tandis qu’une minorité n’a pas de modèles, c’est un devenir, un processus. Lorsqu’une minorité crée des modèles, c’est qu’elle veut être majoritaire ou qu’elle est contrainte de se doter d’un « modèle » nécessaire à sa survie (« avoir un statut »)."
par sycie l'impérative » Jeu 21 Jan, 16 6:47
"Ces leaders ne payent pas aujourd’hui que leurs écarts de conduite, comme on voudrait bien nous le faire croire, mais ils payent aussi et surtout leurs «mauvaises» origine et croyance. Mais, le plus grave dans cette affaire, c’est que nous ne voyons-là que la partie immergée de l’iceberg, car, ces bailleurs médiatisés cachent l’enfer que vivent, en silence et loin des projecteurs des caméras, les millions de noirs aujourd’hui dans le monde.
La communauté noire est accusée de tous les maux et de tous les vices."
Des scénarios et des droits des hommelettes !
"Ils se préparent pour le pire des scénarios - Comment survivre dans ce monde?"
"Si le Front National est aujourd’hui le premier parti de France, c’est qu’il a été merveilleusement servi par Daech, qui à son tour trouve en ces extrémistes ses meilleurs alliés pour continuer à recruter par centaines de futurs candidats à la mort à travers le monde. Un parti comme celui de Marine Le Pen, qui n’a ni programme ni vision, caracole en tête dans les sondages et dans les votes et voit toutes ses thèses xénophobes admises et plébiscitées par une large majorité des Français.
Avant lui, d’autres partis et d’autres leaders ont profité à merveille des temps de crise. Hitler en est la parfaite illustration. Alors jusqu’où iront les nouveaux racistes français et jusqu’où arrivera le calvaire des musulmans de France? Le pire des scénarios a malheureusement déjà commencé."
"j ose pas imaginer qu on manipule le cours à la baisse pour le marier au plus bas possible avec un autre groupe (style avars) dans les pires conditions par échange d actions ....Toutes les nouvelles économiques depuis 6 mois (encore ce matin pour la prise de participation ) vont dans le bon sens .IL y a une entourloupe quelque part"
Pourquoi recommence-t-on les mêmes erreurs ? Pourquoi reproduit-on les mêmes histoires ? Qu’est-ce qui nous pousse à répéter un « scénario » de vie qui ne nous convient pas ?
celle du "Merveilleux malheur" , tendance à répéter toujours les mêmes situations de vie (et les mêmes réponses) car bien qu'insatisfaisantes, celle-ci sont connues et donc rassurantes. Pour modifier cet état de fait, il faut d'abord accepter de lâcher la terre connue et d'envisager d'autres cartes mentales. La croyance en la destinée est vieille comme l'humanité. Mais quel qu'en soit le visage, la notion de destin renvoie au problème central qui nous préoccupe : nos actions sont-elles déterminées par un scénario qui nous contraint à agir, ou bien sommes-nous libres? Et si nous sommes libres, quel est notre degré de liberté? Le dilemme responsabilité-irresponsabilité apparaît dans toutes les conceptions du destin qui se présente sous forme contradictoire. Il pourrait s'énoncer de la manière suivante : " tu es programmé, mais tu es libre".
"Les familles sont coupées de coupures qui ne sont pas familiales : la Commune, l'affaire Dreyfus, la religion et l'athéisme, la guerre d'Espagne, la montée du fascisme, le stalinisme, la guerre du Vietnam, Mai 68... tout cela forme les complexes de l'inconscient, plus efficaces qu'Œdipe sempiternel. Et il s'agit bien de l'inconscient. Si structures il y a, elles n'existent pas dans l'esprit, à l'ombre d'un phallus fantastique qui en distribuerait les lacunes, les passages et les articulations. Elles existent dans le réel immédiat impossible."
"Ce ne sont pas les sociétés primitives qui sont hors de l'histoire, c'est le capitalisme qui est à la fin de l'histoire."
"C'est Œdipe qui nous fait homme, pour le meilleur et pour le pire, dit le sottisier. Là-dessus le ton peut varier, mais le fond reste le même : tu n'échapperas pas à Œdipe, tu n'as le choix qu'entre l'"issue névrotique" et l'"issue non névrotique". Le ton peut être celui du psychiatre enragé, le psychanalyste-flic : ceux qui ne reconnaissent pas l'impérialisme d'Œdipe sont de dangereux déviants, des gauchistes qui doivent être livrés à la répression sociale et policière, ils parlent trop et manquent d'analité (Dr Mendel, Drs Stéphane)."
"Ce qui définit la majorité c’est un modèle auquel il faut être conforme. Tandis qu’une minorité n’a pas de modèles, c’est un devenir, un processus. Lorsqu’une minorité crée des modèles, c’est qu’elle veut être majoritaire ou qu’elle est contrainte de se doter d’un « modèle » nécessaire à sa survie (« avoir un statut »)."
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 1:54
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 2:09
L’autofiction dans un hypertexte se présente comme une fiction qui s’autogénère, se calcule; une auto-fiction dans un algorithme à défaut d’être en priorité un récit sur soi-même. Un computo à défaut d’un cogito. Dans ce mouvement, ma visée n’est évidemment pas « référentielle » mais réflexive.…(voir l’hypertexte littéraire dans Métabole).
La fiction dans ce terme d’autofiction ne se situe pas sur le plan de l’identité mais au niveau de la structure narrative dans laquelle naît une voix impossible. Tout est vrai dans l’autofiction, rien n’est inventé, tout est créé.Déjà, l’être de papier fanfaronne, gesticule sur la scène autofictionnelle : il ne pourra jamais avoir lieu dans le quotidien, dans la vie. L’autofiction ne peut pas être une fictionnalisation de soi : car se fictionnaliser, c’est partir de soi pour créer une existence autre, c’est transposer son être dans le champ des possibles qui pourraient / auraient pu avoir lieu dans la réalité. Ambition niaise et ridicule…A tout prendre, l’autofiction, c’est transposer sa vie dans le champ de l’impossible, celui de l’écriture, un lieu qui n’aura jamais lieu… Du livre à l’hypertexte, cet impossible se fait d’une manière autographe (il faut penser et comprendre comment dans l’écriture hypertextuelle)… C’est en quelque sorte, l’énonciation elle seule qui est maintenant fiction sur l’écran.
On a souvent reproché à l’autofiction de n’être qu’un phénomène de mode franco-français, participant d’une décadence de la littérature vouée à une mort prochaine. Cependant, depuis plus de 30 ans, le concept, devenu le cœur d’enjeux théoriques, nourrit les débats universitaires et critiques. De plus en plus nombreux, toutes générations confondues, des écrivains — mais aussi des artistes venus d’horizons divers (de la photographie à la bande dessinée) — se réclament du genre. En outre, le concept franchit les frontières en épousant les spécificités culturelles et sociologiques des littératures auxquelles il s’applique.
Il s’agit donc d’interroger et d’ouvrir le concept d’autofiction à la littérature et la culture mondiale. L’autofiction est elle envisagée, pensée et construite de la même manière selon les pays dans lesquels elle se développe? Quelles sont les portées, les enjeux sociologiques et politiques de cette pratique d’écriture de soi? Le moi est-il haïssable partout: comment reçoit-on aujourd’hui les autofictions?
C’est en faisant intervenir universitaires, critiques, écrivains, artistes français et étrangers que ce colloque voudrait répondre à ces questions.
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 3:15
Le Brésil a une longue tradition esclavagiste, car, d’après Costa (1998), « l’esclavage a marqué les destins de notre société » dans la mesure où il a déjà été mis en place dans notre pays au 16e siècle, lors des découvertes. À ce sujet, Novais (1998) note :
La mise en place de l’exploitation coloniale de l’époque moderne, de par ses déterminations politiques et économiques, renfermait en elle l’obligation du travail comme l’une de ses composantes structurelles ; et l’Amérique portugaise a été, comme on le sait, l’undes espaces où cette composante a été poussée à l’extrême. configurant ainsi l’asservissement. Les populations apparaissent donc clivées en deux strates : ceux qui sont contraints au travail et ceux qui les y contraignent, les dominateurs et les dominés, les seigneurs et les esclaves (Novais 1998 : 27).
6Ainsi, l’esclavage a déjà été instauré par le système colonial comme forme d’exploitation des terres découvertes par le colonisateur ; on a contraint d’abord les Indiens, puis les Noirs, aux travaux forcés :
Pendant plus de trois siècles, ils utilisèrent le travail des esclaves avec une intensité plus ou moins grande, dans presque tout le domaine colonial. Quand ils ne réduisaient pas les Noirs en esclavage, ils trouvaient un moyen d’obliger les Indiens à des travaux forcés. Dans les zones de mines, dans les plantations, dans les ports, l’esclave représenta, dans de nombreuses régions, la principale force de travail (Costa, 1998 : 17).
7Le 19e siècle, stimulé par un nouvel ordre économique provoqué surtout par la Révolution industrielle et par l’apparition de nouvelles formes de capitalisme dans les pays de l’Europe occidentale, assistera à de « profondes modifications dans le système colonial », avec l’indépendance juridique des colonies américaines :
Pour corroborer cette affirmation de l´auteure, on trouve encore de nos jours dans les journaux des dénonciations de la pratique de l’esclavage parmi nous, héritage de la culture coloniale, malgré le travail du gouvernement fédéral, comme cette nouvelle envoyée par son Service de Communication : « Le gouvernement combat le travail esclave. L’abolition de l’esclavage au Brésil eut lieu en 1888, mais d’après la Comissão Pastoral da Terra [Comission Pastorale de la Terre] (CPT), 25.000 personnes sont soumises à des conditions analogues au travail esclave au Brésil »
Mais la plupart d’entre elles continuèrent à être subordonnées économiquement aux pays plus développés et à être liées, en grande partie, à des solutions économiques traditionnelles. La liquidation du système colonial en Amérique est un long processus qui, sous certains aspects, existe encore de nos jours.1 La disparition du système esclavagiste est l’une des étapes de ce processus (Costa, 1998 : 18).
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 3:27
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 3:35
Ce n'est pas de ma compétence, mais de celle des sociologues ou des historiens. Et c'est différent selon les cultures. En Inde, ou en Afrique, l'autofiction apparaît comme révolutionnaire, car c'est un peu la découverte de l'existence possible de l'individu hors du groupe – le village, le clan, etc. En Occident, l'implantation de l'autofiction est plutôt liée à la perte d'influence des grands récits fondateurs : le récit chrétien, le récit marxiste, tout cela s'est délité, et l'individu est renvoyé à la petite chose qu'il est, à la petite vie qui est la sienne – comment essayer de la comprendre, de la relier au reste de la société et à l'Histoire ?
Car, contrairement à ce qu'affirment encore certains, les œuvres d'autofiction ne sont pas nombrilistes ou narcissiques. Ce sont des oeuvres par lesquelles des histoires individuelles s'inscrivent dans l'Histoire. Personnellement, je ne peux pas m'analyser sans découvrir à quel point je ne suis que le produit d'une époque. Mon père était de Tchernigoff, en Ukraine, dans la Russie tsariste que les Juifs, à la fin du XIXe siècle, ont fuie, car ils ne voulaient plus servir dans l'armée du tsar – c'est un fait historique. Ma mère est née en 1898, elle a atteint l'âge adulte alors que les trois quarts des hommes de son âge étaient morts durant la Grande Guerre – c'est encore un fait historique. Ma mère avait décidé que je devais être écrivain, parce que, jeune fille, elle avait été très amoureuse d'un jeune normalien qui s'essayait à l'écriture et qui est tombé au champ d'honneur en 1915.
par sycie l'impérative » Ven 20 Mai, 16 11:42
C'est nous les Africains
Qui revenons de loin
Nous venons des colonies
Pour sauver la Patrie
Nous avons tout quitté
Parents, gourbis, foyers
Et nous avons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu'un venait à y toucher
Nous serions là pour mourir à ses pieds
Battez tambours, à nos amours
Pour le pays, pour la Patrie
Mourir au loin
C'est nous les Africains.
I
Nous étions au fond de l'Afrique
Gardiens jaloux de nos couleurs,
Quand sous un soleil magnifique
A retenti ce cri vainqueur
En avant ! En avant ! En avant !
II
Pour le salut de notre empire
Nous combattons tous les vautours
La faim, la mort nous font sourire
Quand nous luttons pour nos amours
En avant ! En avant ! En avant
III
De tous les horizons de France
Groupés sur le sol africain
Nous venons pour la délivrance
Qui par nous se fera demain
En avant ! En avant ! En avant !
IV
Et lorsque finira la guerre
Nous reviendrons dans nos gourbis ;
Le cœur joyeux et l'âme fière
D'avoir libéré le pays
En criant, en chantant : en avant ![/size]
par sycie l'impérative » Sam 21 Mai, 16 12:06
par sycie l'impérative » Sam 21 Mai, 16 12:13
par sycie l'impérative » Sam 21 Mai, 16 12:34
par sycie l'impérative » Sam 21 Mai, 16 12:36