To’omi Marv écrivait à propos des habitants du Tsεngε : Le Pays Mbochi.
Marv a écrit : Difficile de parler du Mbochi (Em’bøsi) sans parler des Mbochis (am’bøsi).
Il existe 11 sous groupes linguistiques Mbochis : Olee ; Ngilima ; Tsambitsø ; Ngae ; Mbondzi ; Obaa ; Ømbøø ; Koyo ; Akwa Penda ; Ngare ; Mboko.Tous les Mbochis descendent d’un ancêtre commun nommé Ndinga. Les anciens Mbochis disaient « Bisi ledi am’bøsi, bisi andaa a Ndinga » (Nous sommes les Mbochis, nous sommes la postérité de Ndinga)
Je trouve absolument pénible et inapproprié cet exercice : l'enseignement des patois en ligne.
Dans de nombreuses langues, plusieurs mots peuvent être synonymes à quelques nuances près.
Yala-yala, je suis sûr et certain exprime
l’empressement.
Mbangué, y compris en Koyo, c’est la course.
Les deux mots paraissent synonymes lorsqu’on les traduit en français. Mais en mbochi, ils semblent bien distincts l'un de l'autre.
Mbangué peut exprimer la vitesse, la vélocité, la rapidité, etc. alors que
Yala-yala serait l’impatience, la hâte, précipitation…
Dans le chant d’Emile OBOA,
Yala-yala convient bien au contexte de la jeune mère, n’est ce pas !
BILOKOYANDEKO,
Je te renvois à nouveau sur To’omi Marv, ci-desssus
.
Molo ou Moro = Homme (femme ou homme). Au pluriel, on dirait "Balé" ou "Baré" qui veut dire "BANTOU" (les humains).
Ces prononciations se retrouvent invariablement entre les 11 sous groupes linguistiques Mbochis. En fait, j’ai même remarqué que le L ou R sont souvent utilisés variablement y compris au sein du même groupe. Par exemple dans « Warébo », on dit aussi « Walébo » qui veut aussi dire « Iboh » contraction de « Mbimbo » sous-entendu de « Owouho mbimbo », "Owouho Mbi"... tout ceci signifiant
comment ça va chez toi. Je suis même certain que mon descriptif n’est pas complet…
Il existe même des prononciations impossibles dans l’alphabet latin, d’ailleurs généralement Chez les Tsambitsô notamment ceux de l’intérieur des terres vers Bokouélé (bana mayi à 100%
).
Plusieurs termes sont dans ce cas, par exemple « ICI », pour dire «
viens ici »; la majorité des mbochis, sinon tous diraient yaha (viens)… waré, walé (ici)… pour les habitants de Tsikapika, Tongo et tout secteur allant vers Mossaka, Loukoléla… le mot s’entend mais ne peut s’écrire ICI. Pour cette raison, je vous laisse en paix avec vos patois.
Mwana « tara » akoulou bini
« Tara » se dit aussi « Indah », « da », « dahada », « tata » = papa
Voyez-vous la difficulté d’apprendre (ou d'enseigner) une langue dont un seul terme se décline invariablement en 11 intonations !!!
Pouâh !
Gnoka.