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Mémoire collective

Plaidoirie contre une lecture sclérosée des événements de 1959 au Congo Brazzaville !

Un proverbe bantoue enseigne ce qui suit en langue lari « Woua dia fwoua yika dio » « En consommant un héritage, il faut penser ajouter une plus value » . Et l’évangile de Saint Jean au chapitre 8 verset 32 enseigne « Vous connaitrez la vérité et la vérité vous affranchira. »

Au milieu de ces enseignements, s’inscrit la volonté testamentaire du rapporteur des écrits contenus dans cet article ; syndicaliste, de la CGAT Confédération Générale Africaine de Travail, Leader des jeunes et fondateur de
l’ UJC ‘’ Union de la Jeunesse Congolaise ‘’, du statut de simple militant des causes de la libération du peuple congolais du début des années 1950, il a eu à vouer sa vie à l’indépendance du Congo, il est parvenu à devenir une grande figure dans le cursus politique de la République dans laquelle il a lutté pour la liberté, le progrès et le bien-être du peuple congolais, et fini sa carrière politique active comme Ministre d’ État de la justice Garde des Sceaux sous la présidence Pascal LISSOUBA, au soir de sa vie, à 85 ans, devenir auteur de l’ ouvrage " Les origines du mal congolais " ; Aimé MATSIKA, témoin privilégié de ces événements’’.

«  Mbo ni fwoua mbongui ya tata ya ka lou yondi » (Une fois décédé, il vous faudra ne point détruire le foyer paternel car il faudra que ce dernier survive).

Dans quelques jours le mois d’aout 2021 va devoir faire ses valises avec ses hauts et ses bas, et pour le Congo, ce fut le mois des commémorations du 61e anniversaire de l’accession de la République à son indépendance ( 15 aout 1960- 15 aout 2021 ) et celle du 58e anniversaire des événements des 13-14-15 aout 1963, ces deux événements différemment appréciés par les Congolais, et dans quelques mois, plus exactement le 28 novembre 2021 tout le pays va devoir aussi commémorer le 63e anniversaire de la proclamation de la République.

Comme moments douloureux, la résistance contre la tyrannie tropicale qui sévit au Congo, le Congo continue à être consterné et indigné sur les difficultés constatées pour l’organisation des obsèques de Monsieur Parfait Guy Brice KOLELAS, candidat à la dernière élection présidentielle du 21 mars 2021. On pleure la mort à Liverpool en Grande Bretagne d’un autre fils du pays, le ministre Philippe BIKINKITA, décédé aux premières heures du 21 août.

Fort malheureusement dans l’opinion générale des congolais tant à l’intérieur du pays qu’a l’extérieur circule et se relaie une lecture soit erronée ou mieux sclérosée des facteurs, causes et enjeux des événements de la guerre civile de 1959, qui représentent depuis la véritable épine de la construction de la nation congolaise et d’autant que l’incompréhension qu’ils suscitent continue à diviser profondément les congolais. Et c’est pour impacter dans un essai de remise dans l’ordre véridique et contextuel des choses que le concept du ’’Devoir de mémoire pour la République ‘’ veut tordre le cou à cette lecture erronée et permettre aux compatriotes de se ressaisir, car le meilleur se trouve dans l’union et non dans la division.

Un fait est à souligner : la rectification de cette lecture sclérosée représente un des derniers composants du combat politique du ministre d’état Aimé MATSIKA au soir de sa vie, syndicaliste de la CGAT ’’ Confédération Générale Africaine de Travail ’’, Fondateur de l’ UJC ’’ Union de la Jeunesse Congolaise ’’,Leader des jeunes ; acteur politique, et témoin du déroulé de ces événements il décédé en France le 03 mars 2021. Après les honneurs officiels de la République au palais du Parlement et un service religieux à Brazzaville il est inhumé dans son village natal Yetela à quelques encablures du village Kibouende, dans le département du Pool selon sa dernière volonté.

Afin de permettre aux générations actuelles et futures de bien appréhender cette fameuse guerre civile de 1959 le concept Nsimou ni mayela va se faire violence en relayant les causes, facteurs et enjeux de ces événements tel que écrit noir sur blanc dans l’ouvrage ‘’Les origines du mal congolais ‘’ dont il est l’auteur, publié aux Editions le PAARI.

Selon le ministre d’état Aimé MATSIKA, témoin privilégié du déroulé du cursus politique de la République du Congo depuis la période coloniale ( du temps du Moyen Congo) , en passant par la proclamation, de la république, le 28 novembre 1958 et les événements des 13-14-15 août 1963, la période de la dénomination de République Populaire du Congo, les assises de la Conférence Nationale Souveraine de 1991, et jusqu’en 2020 année au cours de laquelle plusieurs acteurs politiques congolais de sa génération dont certains furent des hommes d’État au double rayonnement sont décédés, certains sur le territoire national congolais et d’autres loin de leur terre natale, qu’ils ont tant aimé jusqu’au dernier jour nous pouvons citer quelques uns :

 Le ministre d’État Lambert GALIBALI
 Le président Jacques Joachim YHOMBI OPANGAULT
 Marc MAPINGOU MITOUMBI
 Le président Pascal LISSOUBA
 L’Ambassadeur André HOMBESSA
 Et le ministre Jean Claude GANGA, décédé en terre congolaise

Et en 2021, année où lui a rejoint l’Orient éternel
(Image illustrative numéro 1 ; Portait de Dominique Samba-Dia-Nkoumbi 1er du nom ; Matrice cardinale de la création du concept Nsimou ni mayela.
Devoir de mémoire, le sang des martyrs et des héros de la République réclame vérité justice et réparations pour une nation réconciliée.

Un né-Kongo, valeureux ancêtre dans la splendeur de sa jeunesse, photo prise au Cameroun en 1957) et la beauté de sa tenue d’apparat de militaire. A l’image de ses héros André Grenard MATSOUA Ngo MASSESSE et autres.

Tenant entre ses mains un roseau de la paix entre les nations. Homme de paix qui contraste avec l’image d’assassin et de comploteur contre les institutions de la République que le revanchisme nordiste lui a collé à la peau, en lui imposant aussi l’anathème de criminel et porteur d’atteinte à la sureté intérieure de l’état , condamné à tort à la peine capitale au procès stalinien des mois de janvier février 1978, et à qui, à cause de ce même revanchisme, il lui fut refusé la grâce présidentielle, et fut exécuté avec ses neufs autres compagnons le mardi 7 février 1978, supplicié, il est à considérer comme un martyr de la république.

Cette image est une icône qui apparaît après une quarantaine d’années de désert physique pour dire non au colonialisme, non à l’impérialisme sauvage et de la vertu, oui à la créativité des peuples, oui à la restauration de la mémoire pour ce combat de génération en générations.

Image illustrative numéro 2 : Couverture de l’ouvrage " Les origines du mal congolais "Paru aux éditions PAARI 18 rue de la Gare BP 125 28240 La Loupe (France) Mail:[email protected] ; www.cafelitteraire.fr Commandes Particuliers : Amazone, Amalivre, Fnac, Décitre, l’Appel du Livre, SIDE, Mollat, ... www.librairiesindenpendantes.com Livre recommandé à tous et toutes

Dans la préface rédigée par Jérôme MALONGA BATOLA, il est écrit ce qui suit :
« Au fondement du contentieux de 1959 se trouve le débauchage des conseillers YAMBO du GPSE de Pierre KIKOUNGA NGOT et ITOUA du MSA de Jacques OPANGAULT.
Avec ce débauchage qui est vraisemblablement l’œuvre de Christian JAYLE, le président de l’Assemblée Territoriale du Moyen Congo et mentor politique de l’Abbé Fulbert YOULOU, le Mouvement Socialiste Africain (MSA) de Jacques OPANGAULT t perd la majorité qu’il détient à l’Assemblée territoriale du Moyen Congo avec le GPSE, au profit de l’UDDIA de l’Abbé Fulbert YOULOU. »
« Les élus du MSA réagissent à la perte de la majorité par la violence. Une violence qui s’exprime dans l’espace de l’Assemblée territoriale où les élus des deux camps en viennent aux mains, mais aussi dans les rues de la ville de Pointe Noire. Avec le transfert du siège du gouvernement et de l’Assemblée Territoriale de Pointe Noire à Brazzaville à l’issue d’un vote qui s’opère la nuit, la violence gagne la ville de Brazzaville et se transforme en massacres et en batailles, rangées entre les partisans de Jacques OPANGAULT et de l’Abbé Fulbert YOULOU. »
« Si le débauchage politique, c’est à dire le passage d’un élu d’un camp à un autre relève de la pratique ordinaire de la démocratie parlementaire au Congo ou partout un tel débauchage s’est déjà produit au profit de Jacques OPANGAULT, le MSA et son allié le GPSE qualifient le débauchage des conseillers Georges YAMBO du Niari et Henri ITOUA de la likouala Mossaka par l’UDDIA de tricherie et du viol de la démocratie. »
Pareils tricheries et viol commis par le camp de l’Abbé Fulbert YOULOU a donné lieu de la part du camp de Jacques OPANGAULT à une réponse à la hauteur de la frustration en lien à la perte du pouvoir. Cette réponse qui s’est traduite par un appel à la violence généralisée, et même au meurtre à l’encontre des kongos assimilés simplement aux partisans de l’Abbé Fulbert YOULOU, a conduit dans les rues de Poto Poto, à la première guerre civile congolaise. Une guerre civile qui s’est achevée après dix jours d’affrontements sporadiques et surtout des massacres, non seulement par la défaite des partisans de Jacques OPANGAULT, mais encore pire par l’emprisonnement de ce dernier à la maison d’Arrêt de Brazzaville.

Comment Aimé MATSIKA analyse t il cet important contentieux ? S’ il est vrai que l’ Abbé Fulbert YOULOU a lésé Jacques OPANGAULT en le privant par le débauchage de deux conseillers du GPSE du pouvoir qu’ il détenait déjà en qualité de Premier Ministre du Gouvernement de coalition et qu’ il aurait dû continuer d’ exercer en raison de la victoire attendue que le MSA formait avec le GPSE aux élections territoriales de 1958, en revanche le caractère disproportionné de sa réaction s’ avéré condamnable. Par l’appel sans nuance à la violence à l’encontre des kongo considérés comme collectivement responsables de l’acte déloyal de l’Abbé Fulbert YOULOU envers Jacques OPANGAULT a inauguré la politique de punition collective des kongo à la suite des fautes politiques réelles ou supposées de leurs leaders.

Une politique sur laquelle continue de se fonder les différents pouvoirs qui se sont succédés au Congo.

( image illustrative numéro 3 photo prise à l’issu de l’interview que l’auteur , en compagnie de son éditeur accorda au média Nsimou Tv dans le cadre de la campagne de promotion de l’ouvrage )

Plutôt que d’en appeler à une violence aveugle à l’ encontre des kongo, Jacques OPANGAULT aurait dû selon Aimé MATSIKA recourir à la palabre, c’est à dire à la juridiction de la parole.

De sorte que les juges traditionnels kongo = Nzonzi et mbochi - Otwere ; auraient pu non seulement aplanir le différend politique entre Jacques OPANGAULT et l’Abbé Fulbert YOULOU et dire le droit selon le code éthique et culturel bantu .Ainsi, le Congo aurait il fait l’économie d’une guerre civile dont les effets désastreux pour la constitution de la nation continue à régir la politique congolaise depuis 1959 jusqu’ à nos jours. Car et c’est là, la thèse majeure qu’ avance Aimé MATSIKA .La politique congolaise doit être analysée à l’ aune de la guerre civile de 1959.En effet , on ne peut pas comprendre l’ opposition kongo - mbochi vu sous une forme euphémisee l’opposition Nord - Sud qui structure toujours par delà les clivages idéologiques le champs politique congolais ; si on ne remonte pas à cette scène politique primitive qui constituent les émeutes de 1959 à Poto Poto et leur dénouement-la défaite et
L’emprisonnement de Jacques OPANGAULT.

Tous les éléments politiques qui se sont depuis lors déroulés au Congo, participent selon Aimé MATSIKA du " revanchisme nordiste " car les hommes politiques de la partie septentrionale du Congo ont vécu les événements de 1959 et ses conséquences-la neutralisation politique de Jacques OPANGAULT devenu en qualité de ministre ; un simple collaborateur du président Fulbert YOULOU comme une véritable humiliation. D’où la décision de mettre fin à cette humiliation par la conquête par tous les moyens du pouvoir.

(Image illustrative numéro 4 le Président Fulbert YOULOU (Président fondateur du parti UDDIA et Premier président de la République du Congo) saluant le Vice Président Jacques OPANGAULT (Président du parti MSA)

Deux grands hommes d’Etat exceptionnels de leur génération, aux parcours politiques différents, l’expression de l’élégance et du faire play en politique et qui ont su placer l’intérêt général au dessus de tout, mais hélas, mais avec le recul du temps, dont la réconciliation sonne comme l’expression d’un chantier inachevé au vu des rancœurs qui ont perduré à leurs descendants en politique)

Une conquête du pouvoir qui est apparue comme la première étape du revanchisme nordiste en ce qu’n tel revanchisme présuppose la mise en place des conditions et des moyens politiques d’une vengeance implacable à l’encontre des kongo. La seconde étape du revanchisme s’est traduite par l’attribution aux kongo de tous les actes de déstabilisation du pouvoir nordiste .Parmi lesquels il faut citer l’assassinat du Président Marien NGOUABI, la poursuite de la guerre civile de 1997 entre les partisans du Président Pascal LISSOUBA et du Président Dénis SASSOU NGUESSO au moyen de l’implantation de cette guerre dans le Pool et à Bacongo... Et enfin les actes de vandalisme à la mairie de Makélékélé, après l’élection présidentielle anticipée de 2016, commis par les miliciens du pouvoir nordiste, mais curieusement revendiqués par le pasteur NTOUMI.

On pensait que le point culminant de la vengeance nordiste à l’encontre des kongo dont participent l’assassinat du Cardinal Emile BIAYENDA, l’exécution du Président Alphonse MASSAMBA –DEBAT et de ses compagnons étaient atteint avec les massacres et le pillage des kongo à Bacongo et à Makélékélé ....

(Image illustrative numéro 5 le logo du concept Nsimou ni mayela dont l’assassinat du Président Marien NGOUABI et ses conséquences en terme d’assassinats politiques, tueries diverses, tribulations constituent la pierre angulaire)

Le mérite d’Aimé MATSIKA est d’avancer quelques propositions susceptibles de résoudre le mal congolais .Comme la résolution du mal congolais présuppose la circonscription préalable de ce mal .La première tâche d’Aimé MATSIKA a été de déterminer les contours du mal congolais. Le mal congolais s’enracine, il faut le rappeler dans la crise politique consécutive à l’élection de l’Abbé Fulbert YOULOU comme Président du Gouvernement du territoire du Moyen Congo. Cette décision et les violences auxquelles elle a donné lieu aussi bien à Pointe Noire qu’ a Brazzaville est au fondement du mal congolais .Un mal congolais qui s’est cristallisé à la suite de la défaite des partisans de Jacques OPANGAULT lors des émeutes de 1959 à Poto Poto et de l’ emprisonnement de ce dernier dans le revanchisme nordiste. Un revanchisme nordiste qui a pris, après la conquête du pouvoir par le commandant Marien NGOUABI, la forme
d’une vengeance impitoyable à l’ encontre des kongo. Cette vengeance s’est, selon Aimé MATSIKA, accompagnée de la confiscation du pouvoir, puisque le revanchisme nordiste vit désormais dans la hantise de perdre le pouvoir et de s’exposer ainsi, pense t il a la contre vengeance et en particulier des kongo.

A la différence de l’inutile Conférence Nationale Souveraine qui s’est attaquée

(Image illustrative numéro 6, un des faits indéniables dans le cursus politique de l’homme, c’est qu’il a réussi de transmettre le flambeau du combat politique aux jeunes générations. Il en revient à ces derniers de bien finalisé les acquis lu leadership)

aux conséquences- comme les assassinats politiques au Congo - et non aux causes ou plutôt à la racine du mal congolais et qui par la suite à imposer une démocratisation sans la moindre réflexion sur les conditions de l’ instauration de la démocratie au Congo et sur les fondements sur lesquels pourra se déployer son exercice, Aimé MATSIKA propose le contrat de concorde nationale , assorti d’ une chartre éthique ainsi que d’ une nouvelle constitution adaptée à la diversité des nations ethniques comme unique remède au mal congolais.

(Image illustrative numéro 7 Même au soir de sa vie, la bête politique a continué à être instructive, image souvenir d’une séance d’instructions à l’endroit de deux acteurs politiques de premier plan, anciens ministres sous la présidence LISSOUBA
On reconnait Mr le Ministre d’Etat Lambert GALIBALI – Délégué du personnel à la mairie de Brazzaville sous la présidence de Fulbert YOULOU, et formé en politique à la bourse de travail à Mpila
Et le ministre Bonaventure MBAYA, Président du Parti La Convergence Citoyenne)

Il récuse ainsi la notion dialogue qui ne peut s’entendre que
comme un échange entre le pouvoir actuel, l’opposition politique et la société civile. Car dans cet échange l’opposition politique et la société civile ne peuvent, en raison du refus du revanchisme nordiste de céder, ne serait ce qu’une parcelle de son pouvoir, qu’être trompées, comme l’histoire des dialogues au Congo le montre.
A rebours d’un tel dialogue, Aimé MATSIKA invite à un contrat de concorde nationale qui doit s’entendre comme une véritable négociation objective et pacifique entre les différentes nations ethniques constitutives du peuple congolais, ayant recouvré leur souveraineté. Une telle négociation n’à de sens que si elle REVISITE tous les contentieux de l histoire politique du Congo. A commencer par le plus important en ce qu’il continue de déterminer la politique au Congo depuis son surgissement en 1959 jusqu’’ à nos jours- Le contentieux kongo -Mbochi.
Il importe en outre, dans le cadre de ce contrat de concorde nationale à venir de revisiter l’acte fondateur proclamant la République, le 28 novembre 1958, qui stipule que :
《 L’Assemblée territoriale réunie à Pointe Noire 》, [....]
Consciente de ses hautes responsabilités envers les populations qu’elle représente ; [....]
Certaine de répondre au vœu des populations du Moyen Congo pour une évolution démocratique dans le respect des droits de chacun

A délibéré et adopté
Article 1er
Le territoire du Moyen Congo manifeste sa volonté de devenir un État membre de la constitution du 4 octobre 1958.
Article 2
L’état autonome du Moyen Congo prend le nom de République du Congo 》

Comme on peut le voir à la lecture de l’Acte fondateur de la République du Congo, les populations du Moyen Congo qui ont été amenées à vivre ensemble sur le territoire de la République du Congo, n’ont jamais été consultées sur la nature du régime politique susceptible d’être compatible avec la diversité ethnique inhérente aux nations précoloniales qu’elles formaient. C’ est la raison pour laquelle une telle consultation s’ avéré désormais nécessaire afin de mettre fin aux guerres récurrentes entre les nations qui ne se sont jamais livrées à des guerres d’ extermination entre elles pendant l’ époque précoloniale Pareille consultation , dont la légitimité repose sur l’ échec du vivre ensemble au Congo depuis 1959, Aimé MATSIKA l’ entend comme la nécessité de la reconduction de l’ État- Nation : 《 Il faut répondre l’ État Nation par une convention de concorde et d’ unité nationale librement négociée et conclu entre toutes les composantes ethniques. Il faut une nouvelle constituante qui permette la jouissance de manière équitable de la souveraineté nationale 》

Pour le concept du " Devoir de mémoire, le sang des martyrs et des héros de la République réclame vérité, justice et réparations pour une nation réconciliée et qui se traduit littéralement par Nsimou ni mayela "

Autorité morale
Jean Richard Amédée
Samba Dia Nkoumbi
2e du nom

Ile de France
Le 22 aout 2021

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